Les participants à la rencontre sur la pratique journalistique en Algérie, tenue lundi à Oran, ont appelé à la promulgation rapide des textes d'application relatifs à la loi sur l'information. Au cours de cette rencontre, initiée par le département des sciences de l'information et de la communication de l'Université d'Oran, les différents intervenant ont également souligné la nécessité de mettre en place les différentes instances prévues par cette loi comme la Haute autorité de la presse, le Conseil de la déontologie et autres structures ayant un lien avec le secteur de la presse. Les journalistes ont été invités à veiller au respect des règles de la déontologie de la presse, à faire preuve d'objectivité, de neutralité dans leurs écrits et à veiller au droit du citoyen à l'information garanti par la constitution. Pour les animateurs de la rencontre, le journaliste doit être la conscience de la société. Il est chargé d'une noble mission nécessitant esprit de responsabilité, objectivité, intégrité et professionnalisme. Lors des débats entre universitaires et étudiants, il a été surtout question des perspectives du paysage médiatique national, notamment après la promulgation de la loi sur l'audiovisuel et du devenir des chaines de télévision algériennes privées émettant à partir de l'étranger et de la situation socioprofessionnelle des journalistes. Plusieurs communications ont été présentées par des enseignants et chercheurs universitaires d'Oran. Elles portaient notamment sur «La pratique journalistique en Algérie en l'absence d'une conscience professionnelle», «Conventions internationales et loi relative à l'information de 2012", «Pluralité médiatique et liberté de la presse : quelles relations ?».