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Rapport de la Banque mondiale : Le PIB algérien à 4% vers 2011
Publié dans Le Financier le 22 - 01 - 2010

La croissance économique devra augmenter de 3,9% en 2010 -dépassant ainsi- le PIB mondial (+2,7%), indique le dernier rapport de la Banque mondiale. Publié jeudi dernier, ce rapport souligne que le Produit intérieur brut (PIB) de l'Algérie, qui a augmenté de 2,1% en 2009, devrait poursuivre sa hausse pour croître de 3,9% en 2010 et de 4% en 2011. Dans ses prévisions, l'institution de Bretton Woods indique que cette croissance de l'économie algérienne dépasse celle du PIB mondial qui devrait être de +2,7% en 2010 et de +3,2% en 2011 contre -2,2% en 2009. Concernant le ratio de la balance des comptes courants de l'Algérie par rapport au PIB, la BM avance que ce taux devra s'établir à +2,7% en 2010 pour passer à +5,6% en 2011 contre -3,4% en 2009. Pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), le rapport note que cette région a moins souffert de la crise que les autres régions, la croissance de son PIB global ayant ralenti à 2,9 % en 2009. Selon les estimations, les pays en développement importateurs de pétrole ont enregistré une croissance de 4,7 % l'année dernière. Dans les pays en développement exportateurs de pétrole, la croissance a ralenti à 1,6 %, freinée par la compression de la production et la baisse des revenus pétroliers. Globalement, le PIB de la région devrait progresser de 3,7 % en 2010 et de 4,4 % en 2011. Selon le scénario envisagé par la BM, la demande mondiale de pétrole va reprendre avec une stabilisation de ses cours et un redressement des marchés d'exportation clés. Malgré l'élimination progressive des mesures de relance budgétaire dans la majorité de cette région, la légère hausse des dépenses de consommation et d'équipement devrait renforcer la croissance, note le rapport. Les cours du pétrole devraient se maintenir autour de 76 dollars le baril en moyenne, alors que les prix des autres produits de base ne devraient pas augmenter de plus de 3 % par an en moyenne- en 2010 et 2011- rassure la même source.
Pessimisme pour l'Afrique subsaharienne
Pour sa part, l'économie en Afrique subsaharienne a été durement touchée par la crise financière mondiale, et c'est le commerce, l'investissement étranger direct (IDE), le tourisme, les envois de fonds et l'aide publique au développement qui ont été les premiers ébranlés. Le PIB régional n'aurait augmenté que de 1,1 % l'an dernier. Les pays exportateurs de pétrole et les pays à revenu intermédiaire ont été
plus gravement touchés - du moins initialement - que les pays à faible revenu, les Etats fragiles et les pays moins intégrés. Il devrait croître de 4,8 % en 2010 dans les pays de la région à l'exception de l'Afrique du Sud, à raison de 4,2 % dans les Etats fragiles et de 4,8 % dans les pays à faible revenu, selon la Banque mondiale. L'Afrique du Sud devrait enregistrer une croissance de 2 % cette année après une contraction de 1,8 % en 2009, tandis que les pays à revenu intermédiaire verront leur croissance s'accélérer à 3,5 %. «Les perspectives de l'Afrique subsaharienne restent incertaines et la vigueur de la reprise dépendra dans une large mesure de la demande des marchés d'exportation-clés», déplore-t-on dans le rapport, alors qu'elle table sur des perspectives de redressement relativement bonnes pour les pays en développement, avec une croissance annoncée de 5,2 % cette année et de 5,8 % en 2011 contre 1,2% en 2009.
Cette année, reprise
de l'économie mondiale au ralenti
Avec le début de la dissipation de l'effet des programmes de relance budgétaire, la reprise de l'économique mondial va ralentir en 2010, alors que les marchés financiers sont encore déréglés, le chômage élevé continue de freiner la demande privée, selon le document de la Banque mondiale. Selon cette dernière, le pire est passé. Mais la reprise reste précaire, les retombées de la crise vont transformer le paysage financier et le profil de la croissance au cours des dix prochaines années. Pour les pays en développement, la BM reste optimiste sur le redressement de leurs économies, avec une croissance annoncée de 5,2 % cette année et de 5,8 % en 2011 contre 1,2 % en 2009. Par contre, les pays riches dont le PIB, qui a baissé de 3,3 % en 2009, devraient voir leur croissance augmenter beaucoup moins rapidement, de 1,8 % en 2010 et 2,3 % en 2011. Le volume des échanges mondiaux, qui a accusé une baisse spectaculaire de 14,4 % en 2009, devrait augmenter de 4,3 % cette année et 6,2 % en 2011.
Pas de miracle. La crise aura fragilisé économiquement plusieurs pays et les plus pauvres seront les plus affectés, selon Justin Lin, économiste en chef et premier vice-président de la Banque mondiale pour l'économie du développement, dans le rapport. Ces pays pauvres pourraient avoir besoin de 35 à 50 milliards de dollars de ressources supplémentaires rien que pour financer les programmes sociaux en place avant la crise», fait-il savoir. Selon le rapport, quelque 64 millions de personnes supplémentaires vivront avec moins de 1,25 dollar par jour en 2010, à cause de la crise. «Au cours des 5, 6 ou 7 prochaines années, les taux de croissance observés dans ces pays risquent donc d'être inférieurs de 0,2 à 0,7 point de pourcentage à ce qu'ils seraient si l'argent était resté aussi abondant et bon marché qu'avant la crise», souligne l'auteur principal du rapport Andrew Burns.
Pays en développement : Les «IDE» ont essoufflé la croissance mondiale
Une baisse des apports des IDE, qui avaient atteint 3,9 % du PIB des pays en développement en 2007, à 2,8 ou 3 % environ de leur PIB à moyen terme, est attendue, puisque les sociétés-mères seront moins en mesure de financer le développement de nouveaux produits, car leurs coûts d'équipement vont augmenter. Le rapport impute la croissance dans les pays en développement au net assouplissement des conditions financières internationales entre 2003 et 2007. Celui-ci a contribué à l'afflux de capitaux vers ces pays. Les apports de capitaux étrangers et le volume des prêts consentis par les banques locales ont augmenté, quant à eux, à la faveur de la forte baisse du loyer de l'argent, contribuant à un accroissement de 30 % des taux d'investissement dans les pays en développement. Même si la croissance accélérée des pays en développement pendant la phase de prospérité peut s'expliquer par leur potentiel latent- les conditions financières mondiales- qui ont alimenté cette croissance étaient manifestement insoutenables.


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