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Elles se multiplient un peu partout dans les grandes villes : L'émeute: nouveau moyen d'expression populaire
Publié dans Le Financier le 19 - 03 - 2010

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les habitants du Bidonville de Zaatacha, en plein cœur de la capitale -ont réoccupé le grand Bd des Martyrs pendant plusieurs heures- pour exprimer le ras-le-bol quant à leurs conditions de vie déplorables.
En effet, c'est la seconde fois en un mois que ce bidonville (installé dans les années 50 en pleine capitale) s'agite. Aux alentours de 21h, des échanges d'amabilités s'engagent entre les plus jeunes des habitants de Zaatcha et les agents de police stationnés dans le quartier (un commissariat se trouve à quelques centaines de mètres du lieudit). Enervés et désabusés, une bande de jeunes, tous issus de ce groupement de baraques (l'un des plus anciens d'Alger- communément appelé Zaatcha) avaient décidés de manifester leur colère et leur ras-le-bol au moyen de la violence. Ceci afin d'attirer l'attention des autorités publiques.
D'après certaines indiscrétions, les promesses des autorités, faites il y a de cela quelques semaines- n'ont pas été suffisantes- pour apaiser les esprits. Surtout que les sites choisis, très loin de la capitale dit-on, seraient eux aussi au centre du litige, selon les présents. Rappelons que d'autres habitations précaires sont en ce moment régularisées, ce qui crée certaines contestations dans la gestion et le choix des sites de relogement. L'odeur des pneus brulés n'a pas eu le temps de se répandre dans les venelles de ces vieux quartiers (que les forces anti-émeute ont déjà achevé de quadriller les lieux). Les émeutiers ne sont ni nombreux ni très dangereux.
Les habitants de Zaatcha ne sont pas sortis pour en découdre. Les anciens sont là pour y veiller. Ils n'ont fait qu'occuper la rue… afin de créer le déclic. La preuve, très peu d'échauffourées ont éclaté entre la police et les habitants. Hormis quelques excités, rapidement appréhendés par la police. En retrait, les agents de police parlementent avec les contestataires, jusqu'à une heure avancée de la nuit. Un compromis est enfin trouvé. La ville peut à ce moment reprendre une activité normale, jusqu'au prochain geyser de ras-le-bol.
Que ce soit à Birkhadem, au niveau de la ferme Gregory, à Ain Naadja, à Diar El Kehf, ou à Diar Echems, l'émeute et la violence sont devenues les seuls moyens d'expression capables de porter leurs fruits, surtout dans les centres urbains. Désormais, les jeunes désœuvrés l'ont bien compris. Ils comptent bien s'en servir. A noter que dans toutes ces poches de contestations, les riverains et autres voisinages des quartiers en ébullition prennent partie pour les émeutiers, ce qui ne facilite en rien le travail de la police. Ils disent comprendre le calvaire de ces petites… gens que nul n'accepterait.


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