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La Banque d'Algérie et les placements des réserves de change : «Aucun dollar de perdu»
Publié dans Le Financier le 10 - 04 - 2010


Si le système bancaire n'a pas été exposé à la crise financière, c'est grâce à la politique prudente de l'Algérie en matière de régime de change, du fait que les mouvements des capitaux sont rigoureusement contrôlés par la Banque d'Algérie. Du moins, c'est l'explication avancée vendredi par le vice-gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Ali Touati, cité par l'APS, lors d'une session sur la «conduite de la politique monétaire et indépendance des Banques centrales en Afrique», organisée à l'occasion du Forum Crans Montana, tenu à Bruxelles (Belgique). «Nous restons au régime de la convertibilité courante conformément à l'article 8 du statut du FMI. Nous avons toujours refusé d'ouvrir ce qu'on appelle le compte capital. C'est-à-dire, permettre à notre épargne de s'expatrier en cas de crise majeure. Donc, la politique prudente de la Banque d'Algérie a été payante. Elle n'a perdu aucun dollar», a indiqué le vice-gouverneur de la Banque d'Algérie. Le gouvernement algérien s'est toujours opposé à la convertibilité totale du dinar, estimant que dans l'état actuel de l'économie, l'opération ne sera pas avantageuse et pourrait même encourager la fuite de capitaux, s'appuyant sur les enseignents de la crise du Sud-est asiatique. Une convertibilité totale dépend de trois conditions : «la diversification des entrées en devises de l'Algérie, la stabilisation macro-économique à long terme et la confiance des agents détenteurs de dinars dans leur monnaie». Pour rappel, cette question a suscité un vif débat. M. Ali Benouari, ancien ministre délégué au Trésor, a fait un plaidoyer pour la convertibilité totale du dinar, ceci dans une tribune publiée dans la presse, en 2006. Alors que plusieurs économistes estimaient que la situation de déliquescence dans laquelle se trouve l'économie du pays ne permet pas de s'aventurer dans cette voie, M. Ali Benouari argumentait que la non-convertibilité est à l'origine des 700 milliards de dinars qui sont hors du circuit bancaire, ce qui favorise le marché parallèle de la devise, la fraude fiscale et la corruption à grande échelle. Force est de constater que le temps a fini par avoir donné raison à la Banque d'Algérie. La revue des indicateurs de stabilité financière montre que les risques -purement financiers de contagion de crise financière internationale- ont été très limités pour l'Algérie, qui, ces dernières années, menait une gestion prudente des réserves de change (absence d'investissements dans les actifs risqués), en veillant à l'objectif stratégique d'immuniser les portefeuilles d'actifs (réserves officielles de change) contre toute perte de capital. Sur ce point, M. Touati a expliqué que «la Banque d'Algérie place ses réserves selon des règles très strictes. La première priorité est de s'assurer de la sécurité des placements. Elle ne place ses réserves que dans des institutions sûres, comme les Banques centrales ou les Trésors publics des principales puissances économiques et financières», a-t-il souligné. Le deuxième critère que s'impose pour la Banque centrale algérienne, a-t-il poursuivi, «est la liquidité», en expliquant que «la Banque d'Algérie place ses réserves dans des marchés très profonds pour, le cas échéant, récupérer ses réserves pour des besoins urgents». Il soutiendra, d'ailleurs, que le critère de rentabilité n'intervient qu'en troisième priorité, ce qui justifie, selon lui, «la faible diminution des revenus des placements, du fait qu'avec la crise, les taux d'intérêts dans le monde ont considérablement baissé». Dans son dernier rapport de conjoncture, la Banque d'Algérie a souligné que la politique de placement des réserves de change conduite par la Banque d'Algérie (sécurité des placements, composition par devise et instruments, meilleure gestion des risques) a contribué à atténuer l'effet de la forte contraction des recettes d'exportation d'hydrocarbures sur le niveau des réserves officielles de change de l'Algérie. En effet, ces placements des réserves de change ont produit des revenus appréciables dans un environnement de très faibles rendements sur les marchés internationaux, tout en préservant le capital (réserves officielles de change).

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