Selon certaines indiscrétions, relatées par la presse nationale en ligne, le premier ministre Ahmed Ouyahia, aurait récemment chargé les membres de son gouvernement, les responsables des administrations publiques et entreprises sous tutelle, à travers l'ensemble du territoire national, d'arrêter temporairement de recruter le personnel en charge de la sécurité interne au sein des entreprises. Ceci en attendant la fin des opérations de déploiement et recrutement des agents de la garde municipale, en cours. C'est le site d'information «Alger la blanche» qui en fait l'écho cette semaine. Selon lui, le premier ministre devrait recevoir incessamment une liste détaillée des postes vacants à pourvoir, pour ce qui est du personnel chargé d'assurer la sécurité de ces établissements publics. Afin dit on d'y placer les éléments de la garde communale en plein redéploiement. En effet, ce corps d'état, créé en 1996 dans un autre contexte, afficherait actuellement un besoin de réorganisation, notamment en ce qu'il s'agit du placement de ses agents. C'est ainsi que l'injonction du premier ministre, à ce sujet s'appliquerait sur tous les présidents directeurs généraux des sociétés de gestion des participations de l'Etat, le Présidents Directeurs Généraux et Directeurs Généraux des entreprises n'appartenant pas aux Sociétés de gestion des participations de l'Etat. Elle toucherait selon des indiscrétions beaucoup de gardes communaux. Ces derniers pourraient bientôt se retrouver affectés aux postes de vigiles au sein de ces entreprises. La note du premier ministre d'ou le site d'information relate l'information indiquerait par ailleurs, «que la situation redeviendra comme auparavant dès qu'on terminera les opérations de déploiement des éléments de la garde municipale». En somme, le gardiennage des édifices publics n'est pas pour autant prêt à redevenir monopole de l'Etat. Surtout que ce marché de la sécurité est en plein boom, notamment avec l'arrivée d'entreprises privées étrangères spécialisées dans ce domaine.