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L'AIE appelle à des investissements massifs
Anticipant un rebond du pétrole au-dessus de 100 dollars
Publié dans Le Maghreb le 08 - 11 - 2008


Des investissements "massifs" devront être engagés dans les vingt ans à venir si le monde veut éviter un nouveau choc pétrolier, a prévenu jeudi l'Agence internationale de l'Energie (AIE). L'Agence, qui représente les intérêts des pays industrialisés, estime qu'il faudra investir 26.000 milliards de dollars dans les infrastructures énergétiques d'ici à 2030, soit près de deux fois le PIB annuel des Etats-Unis. Dans son rapport sur les perspectives énergétiques mondiales, reçu jeudi, l'AIE souligne que la production des champs pétroliers matures baisse de 9% par an, en l'absence d'investissements pour augmenter leur rendement. L'AIE a étudié les statistiques historiques de production de 800 champs de pétrole dans le monde. La baisse de production actuellement observée est susceptible de s'accélérer dans toutes les régions du monde, l'AIE s'attendant à ce qu'elle atteigne 10,5% par an d'ici à 2030 pour les champs matures, c'est-à-dire ceux qui ont dépassé leur pic de production. Ce phénomène est dû au fait que les champs de pétrole en exploitation sont de plus en plus petits et de plus en plus souvent en haute mer. Or, selon l'AIE, les champs les plus petits connaissent les baisses de production les plus fortes une fois qu'ils sont arrivés à maturité. De même, les champs "offshore" (en mer) connaissent des taux de déclin de production plus rapides que les champs "onshore" (à terre). Les implications de ce déclin de production sont "d'une grande portée", prévient l'AIE. Une augmentation des capacités de production de pétrole d'un million de barils par jour est nécessaire chaque année jusqu'en 2030 pour compenser ce déclin, estime en effet l'Agence. "Le risque pour l'approvisionnement pétrolier n'est pas un manque de pétrole mais plutôt un manque d'investissement", conclut l'AIE. Dans son rapport, l'AIE estime que la crise financière ne devrait pas remettre en cause les "investissements de long terme" dans le secteur énergétique mais pourrait retarder l'achèvement de projets en cours. En effet, L'AIE s'attend à ce que le prix du pétrole repasse au-dessus de 100 dollars le baril et prévoit qu'il atteindra 200 dollars en 2030. L'agence table sur une moyenne de 100 dollars le baril pour le prix du pétrole sur la période 2008-2015, en dollars constants de 2007 (c'est-à-dire hors inflation). Le rapport se base aussi sur un prix du pétrole à "juste au-dessus de 200 dollars le baril" en 2030, ce qui, en soustrayant l'inflation projetée, correspond à "plus de 120 dollars" en termes réels. Des chiffres que l'AIE qualifie d'"ajustement majeur" comparé à ses prévisions de l'an dernier, "en raison d'une réévaluation des perspectives de coûts de production et de demande". L'an dernier, le même rapport prévoyait un prix du pétrole à 108 dollars le baril en 2030 et anticipait même un repli à 70 dollars vers 2015, alors que le cours du brut frôlait déjà 100 dollars le baril. Dans les deux années qui viennent, les prix pétroliers devraient rester "très volatiles", souligne le rapport, à l'image de leur évolution cette année. Même si les déséquilibres temporaires pourraient faire baisser le prix du pétrole, "il est de plus en plus clair que l'ère du pétrole bon marché est révolue". L'AIE ne s'est, par ailleurs, pas privé de stigmatiser les pays producteurs. En effet, dans son rapport, l'Agence souligne que "il n'est pas évident que ces pays (producteurs) auront la volonté de faire ces investissements eux-mêmes ou d'attirer les capitaux étrangers suffisants pour maintenir un rythme nécessaire d'investissements". L'Agence remarque, dans ce contexte, que la stratégie de long terme poursuivie par certains pays riches en pétrole pourrait les conduire à puiser moins rapidement que nécessaire dans leurs ressources pétrolières.

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