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Un prix du baril à 100 dollars entre 2008 et 2015
Les prévisions de l'agence internationale de l'énergie
Publié dans Liberté le 08 - 11 - 2008

À l'horizon 2030, les cours du brut vont dépasser les 200 dollars.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que le prix du pétrole sera en moyenne de 100 dollars le baril sur la période 2008-2015. Dans son rapport annuel de prévisions à long terme, l'AIE prévoit que la forte volatilité qui a caractérisé les cours ces derniers mois va encore se poursuivre sur les deux prochaines années.
Après un record historique à 147,50 dollars le baril à la mi-juillet dernier, les cours ont chuté à moins de 60 dollars, voire à 58 dollars le baril il y a quelques jours. La baisse est provoquée par les perspectives d'une récession dans les pays développés et les anticipations de chute de la consommation pétrolière dans le monde. Les prévisions de l'agence affichent également un prix du pétrole “au-dessus de 200 dollars le baril” à l'horizon 2030. Même si à court terme, la crise financière peut pousser les prix encore plus bas, “l'ère du pétrole bon marché est révolue”, annonce l'AIE. Les estimations exprimées dans le rapport, qui ne prend en compte que les programmes énergétiques déjà en vigueur, prévoient une croissance de la demande énergétique de 1,6% par an en moyenne entre 2006 et 2030, soit 45% au total. Ce rythme est, faut-il le souligner, revu à la baisse en comparaison au rapport de l'an dernier qui, lui, prévoyait une hausse de 55%.Cette révision à la baisse s'explique par la demande qui a souffert cette année des prix élevés du brut et du marasme économique. “La moitié de la croissance de la demande projetée viendra de la Chine et de l'Inde, et au total à 87% des pays émergents. La demande des pays développés, en revanche, continuera à baisser”, affirme l'AIE.L'augmentation de production devrait provenir principalement de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui devrait voir sa part de la production mondiale grimper de 44% à 51% en 2030. La production de pétrole conventionnel des pays hors Opep, à l'instar des Etats-Unis, du Mexique ou de la Norvège, devrait “commencer à décliner au milieu de la prochaine décennie”.
Devant une telle situation, des investissements massifs devront être engagés, avertit l'agence, dans les vingt ans à venir si le monde veut éviter un nouveau choc pétrolier. L'AIE met notamment en garde contre le déclin de production des champs de pétrole.
“Le monde ne manque pas de pétrole ou de gaz, mais d'investissements”
“Le risque pour l'approvisionnement pétrolier n'est pas un manque de pétrole mais plutôt un manque d'investissements”, souligne l'AIE. Car, pour l'agence, “le monde ne manque pas de pétrole ou de gaz”. L'Agence, qui représente les intérêts des pays industrialisés, considère qu'il faudra investir 26 000 milliards de dollars dans les infrastructures énergétiques d'ici à 2030, soit près de deux fois le PIB annuel des Etats-Unis. La moitié de ces investissements aura pour seul but de maintenir le niveau actuel de production, car “la plus grande partie des infrastructures actuelles de production de pétrole, de charbon, de gaz ou d'électricité devrait être remplacée d'ici à 2030”, précise l'agence. L'autre moitié devrait permettre d'accroître les capacités existantes afin de répondre à la croissance de la demande énergétique mondiale, qui devrait grimper de 45%, en raison notamment du dynamisme économique de la Chine et de l'Inde. Mais face à une demande croissante, l'offre suit une tendance baissière. L'AIE a ainsi étudié les statistiques historiques de production de 800 champs de pétrole dans le monde. 0Elle remarque qu'en l'absence d'investissements pour augmenter leur rendement, les champs pétroliers matures connaissent une baisse de production de 9% chaque année. Ce recul pourrait même s'accélérer à 10,5% par an d'ici à 2030. Quand bien même des investissements sont faits pour accroître leur débit, ces champs voient leur production baisser de 6,7% par an, un taux qui pourrait atteindre 8,6% par an d'ici à 2030. Ce phénomène est dû au fait que les champs de pétrole en exploitation sont de plus en plus petits et de plus en plus souvent en haute mer. Or, selon l'AIE, les champs les plus petits connaissent les baisses de production les plus fortes une fois qu'ils sont arrivés à maturité. De même, les champs “offshore” (en mer) connaissent des taux de déclin de production plus rapides que les champs “onshore” (à terre). Ces baisses de rendement sont particulièrement préoccupantes car l'AIE estime qu'il faudra produire 106 millions de barils par jour (mbj) en 2030 pour répondre à la demande de pétrole, contre 84 mbj en 2007.
Or, il faudra déjà augmenter les capacités de production de pétrole de 1 mbj chaque année jusqu'en 2030, uniquement pour compenser le déclin “naturel” de la production d'or noir. C'est l'équivalent de presque l'ensemble des capacités pétrolières actuelles de l'Algérie. Abordant les facteurs de blocage de ces investissements, l'agence a relégué les méfaits de la crise financière au second plan. La crise ne devrait pas remettre en cause, soutient-on dans le rapport, les investissements de long terme, mais elle pourrait retarder l'achèvement de projets en cours, notamment dans le secteur électrique. L'AIE, cependant, imputant cela aux membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui limitent l'accès des compagnies pétrolières à leurs réserves. “Il n'est pas évident que ces pays auront la volonté de faire ces investissements eux-mêmes ou d'attirer les capitaux étrangers suffisants pour maintenir un rythme nécessaire d'investissements”, argue l'AIE.
Selon cette dernière, la demande de pétrole devrait passer de 85 millions de barils par jour (mbj) en 2007 à 106 mbj en 2030, et sa part de la demande énergétique devrait représenter 30%, contre 34% aujourd'hui. La demande de gaz progressera, d'après le rapport, de 1,8% et devrait atteindre 22% en 2030. L'offre de pétrole devrait, elle, augmenter de 84 mbj en 2006 à 106 mbj en 2030. Pour l'AIE, l'Arabie saoudite restera le premier producteur, et sa production devrait augmenter de 10,2 mbj en 2007 en moyenne à 15,6 mbj en 2030.
Badreddine KHRIS


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