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Notre économie toujours sur une passerelle
Publié dans Le Maghreb le 25 - 01 - 2009


Comment concevoir une stratégie industrielle quand il y a un manque de visibilité sur le devenir des entreprises publiques, sur le niveau de partenariat et l'identification des opérateurs étrangers qui y seront impliqués, sur le futur quantitatif de nos ressources qui financeront cette stratégie ? En septembre de l'année 2004, lors de la rentrée dite sociale, le Premier ministre français de l'époque, Raffarin, avait informé la presse que son gouvernement allait lancer une nouvelle politique industrielle, avec des pôles de compétitivité liant par une étroite coopération les entreprises et les universités. Chez nous, les entreprises ne sont pas autant compétitives, les universités ne sont pas trop associées à la recherche au service de l'entreprise ; d'ailleurs, pratiquement aucune entreprise publique, encore moins les entreprises du secteur privé, à part à un certain degré la Sonelgaz et Sonatrach, n'a de contact sous forme d'accord de partenariat avec l'université pour ce qui concerne la recherche appliquée. Depuis le départ de Raffarin du gouvernement français, on ne parle plus en France de cette nouvelle politique industrielle. Pour notre cas, une question se pose : Comment concevoir la stratégie industrielle dans un contexte où la dépense publique risquerait de ne pas retrouver le niveau de ces dernières années, où la mise à niveau des entreprises n'est pas garantie dans son effectivité et qu'elle risque de s'inscrire dans la durée, une durée assez excessive par rapport aux exigences de l'entrée dans l'économie de marché ? Comment la concevoir dans un contexte où l'Algérie "se bat" pour quitter les rives de l'économie administrée sans encore atteindre l'autre rive, celle de l'économie libérale, de l'économie ouverte, celle du marché ouvert, de la suppression des frontières pour la circulation des marchandises qui proviennent de l'étranger, mais assez difficile pour nos produits qui voudront se placer dans des marchés extérieurs. Pour parvenir au niveau de développement et de compétitivité atteint actuellement, il a fallu des dizaines d'années, plus d'un siècle aux entreprises occidentales, et on voudrait que nos entreprises le fassent en un clin d'œil ? Entrer dans une économie de marché équivaudrait-il à une entrée dans une concurrence sans pitié et où il y a fatalement comme victimes nos entreprises et nos industries, une guerre où tout est connu d'avance ? Y aller avec empressement sans mettre tous les atouts de notre côté, c'est comme le mouton qui va à l'abattoir, c'est-à-dire que le résultat est connu d'avance. L'inquiétude ne devrait pas venir exclusivement de l'environnement national interne, mais également et surtout de l'environnement international. Un environnement dit de concurrence et pas réellement de coopération, malgré les phrases adoucissantes prononcées à notre attention par les pays riches et dont les entreprises internationales ne feront qu'une bouchée de nos entreprises. Qui avait osé soutenir qu'il s'agit d'une concurrence saine et que la mise à niveau de nos entreprises suffira à faire de ces dernières des entreprises capables de gagner des marchés à l'extérieur du pays ? Il conviendrait plutôt que nos efforts soient axés sur la préservation de notre marché interne pour garantir la survie de nos entreprises, c'est-à-dire garantir les emplois et un certain pouvoir d'achat aux ménages sous peine d'une agitation sociale permanente. Nos entreprises publiques et privées ont raison d'exiger que notre marché intérieur soit protégé et que les citoyens consomment nos produits par patriotisme. Un comportement patriotique difficile, cependant, à maintenir sous la pression des prix bas des produits provenant de pays où les normes sociales sont inférieures aux nôtres, ce qui se traduit par des coûts de production très faibles qui rendent leurs produits beaucoup moins chers par rapport aux nôtres. Difficile également de faire face aux produits qui proviennent de pays industrialisés à haute compétitivité et qui font produire leurs entreprises délocalisées, c'est-à-dire à très faible prix. Nos entreprises auront elles vraiment le temps d'apprendre à resserrer leurs coûts, à rogner sur leurs marges pour survivre, à investir dans la recherche et développement pour améliorer la qualité et la performance des produits, de faire comme les autres entreprises orientées vers le seul profit et qui investissent là où il y a des parts de marché à prendre et où la main d'œuvre ne coûte pratiquement rien ? NB

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