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Pour une gestion participative des eaux d'irrigation
Aïn Defla
Publié dans Le Maghreb le 04 - 03 - 2009


Une journée d'information sur l'économie de l'eau s'est tenue lundi, à Aïn Defla. Les participants ont plaidé pour une approche participative et intégrée des différents intervenants en matière de gestion des eaux destinées à l'irrigation, notamment au niveau de la petite et moyenne hydraulique (PMH). Plusieurs cadres de maîtrise et ingénieurs relevant des directions de l'hydraulique, de l'agriculture, de la conservation des forêts, un consultant auprès de la FAO ainsi que les responsables locaux des communes de Tarek Ibn Ziad et de Bir Ould Khelifa, ont participé à cette journée organisée conjointement par les directions de l'hydraulique et de l'agriculture de la wilaya. Les participants ont axé leurs interventions sur la nécessité de mettre en place les moyens humains et matériels nécessaires permettant une gestion rationnelle de la petite et moyenne hydraulique et l'amélioration de l'efficacité de l'utilisation de l'eau en vue de minimiser les pertes durant le transport de l'eau destinée à l'irrigation. Les méthodes d'irrigation minimisant l'évaporation et susceptibles d'augmenter l'efficacité de l'utilisation de l'eau, les inconvénients de la sur-irrigation entraînant généralement des pertes, ainsi que le contrôle des systèmes d'irrigation ont été également développés par les experts. En effet, cette rencontre sera suivie, selon les organisateurs, à partir des prochains jours, par des campagnes de sensibilisation ciblant les autres intervenants dans le circuit de l'irrigation, particulièrement les agriculteurs et ce, dans la perspective d'atteindre un rendement agronomique global de l'eau utilisée. Par ailleurs, le représentant de la FAO, Chennini Fayçal, qui a fait une présentation technique de deux projets pilotes chapeautés par son organisation au niveau des retenues de Oued Rahil, dans la commune de Tarek Ibn Ziad, et de Oued Bouknana (commune de Bir Ould Khelifa), a indiqué que ces deux projets financés par le ministère des Ressources en eau, consisteront en la mise en place d'une structure intégrée de gestion pour le premier et un projet d'aménagement pour le deuxième. Il est à noter que la capacité de ces deux retenues collinaires avoisine 1,2 million de mètres cubes d'eau, sachant que la wilaya de Aïn Defla dispose de dix retenues similaires opérationnelles, en sus de cinq barrages de moyenne capacité. Le potentiel de la wilaya de Aïn Defla dans le domaine agricole est très élevé. Une nouvelle gestion des eaux d'irrigation sera un bénéfice pour le secteur. Un secteur qui doit être une préoccupation pour l'Algérie afin de parvenir à une autosuffisance alimentaire et d'empêcher l'exode rural. Et vu les réformes agraires des années 70 et la rupture de la politique de ce domaine à partir des années 80, le moment est venu, et ça devient même une urgence, de s'occuper du secteur agricole, notamment celui de l'hydraulique qui est le moteur du premier. Ainsi, l'exploitation des capacités et des ressources est le meilleur moyen d'atteindre des résultats satisfaisants. Ouzna Mesroua

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