L'ONU salue la volonté de l'Algérie de promouvoir les droits de l'Homme    CAERT : séminaire sur l'utilisation du cyberespace à des fins terroristes    Ouargla : le ministre appelle les promoteurs à investir dans la zone industrielle de Hassi-Benabdallah    Tissemsilt: procéder à la concrétisation des projets d'habitat non lancés avant la fin de l'année en cours    Mme Azouar réaffirme la position de l'Algérie en faveur de la cause sahraouie et du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination    La célébration du Mawlid Ennabawi, une occasion pour rappeler et inculquer les valeurs du prophète    Bataille de Taghasra à Biskra : un autre éclairage sur le lourd sacrifice consenti pour le recouvrement de l'indépendance    Touggourt: le rôle du discours religieux dans la lutte contre la corruption mis en avant    Eliminatoires CAN 2024 (Dames): le Burundi qualifié et donne rendez-vous éventuellement à l'Algérie au dernier tour    Agrément du nouvel ambassadeur d'Algérie en Chine    Organisation de la CAN 2025 et 2027: la FAF explique le retrait de la candidature de l'Algérie    15e FIBDA: le personnage de "M'quidech" à l'honneur du 4 au 8 octobre    Tenue de la quatrième session du forum sino-arabe pour la réforme et le développement    Walid Sadi prend ses fonctions à la tête de la FAF    Accidents de la circulation: 39 décès et 1458 blessés en une semaine    Plus de 4 tonnes de kif traité détruites et incinérées    La Namibie réaffirme son soutien à la lutte légitime du peuple sahraoui    Le Conseil de la nation participe à une réunion de l'Union parlementaire des Etats membres de l'OCI    Vers l'instauration des mécanismes pour différer leur paiement    Angleterre : Liverpool s'accroche, Chelsea s'enfonce    Harry Kane entre déjà dans l'histoire du Bayern Munich    Mesrati Mohamed s'adjuge le grand prix du concours Open à Oran    «La modernisation des banques progresse à un rythme appréciable»    ONU : Plusieurs pays réitèrent leur soutien au droit des peuples sahraoui et palestinien à l'autodétermination    Ouverture de l'année universitaire 2023-2024    Un jeune agressé mortellement par 2 individus armés en compagnie d'un chien    Attention aux hommes déguisés en Jilbabs !    Une fillette hindoue fait sensation en Inde Elle remporte un concours de récitation du Coran    Pourquoi la Pologne décide de ne plus fournir d'armes à l'Ukraine ?    Un cadre juridique qui consacre une protection aux investisseurs    Les accords de partenariat et de coopération culturels évoqués    L'impact de l'intelligence artificielle sur la créativité littéraire en débat    Très nombreux public à la projection de «Le citoyen Pierre Chaulet» de Saïd Mehdaoui    Aïn El Turck: Démolition de constructions illicites sur des terres agricoles    Agriculture: 401 exploitations raccordées au réseau électrique depuis mars 2022    Après deux mois d'intransigeance, la France contrainte de se retirer du Niger    Pour condamner l'atteinte aux symboles religieux et sacrés: L'Algérie appelle à «une clause d'urgence»    FUTUR ET FUTURISME    Les bureaux du changement ?    L'arbitrage algérien en deuil: Hadj Bahri Belhadef n'est plus    El Tarf: Un autre casse-tête pour les parents d'élèves    Liberté et exil...    Avec un taux d'avancement de 60%: Le projet d'aménagement du Murdjadjo réceptionné le 1er trimètre 2024    Les défis de la sécurité alimentaire au centre des travaux    Le SG du MDN supervise la cérémonie d'ouverture de l'exercice «Chemex Afrique»    FAF - L'ère Walid Sadi a commencé et une grande révolution en vue    Communication: Laagab se réunit avec les responsables de la presse écrite    78e session ordinaire de l'AG de l'ONU: Tebboune à New York    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



80 % des aides de l'Etat à l'agriculture sont destinés à l'irrigation
Priorité à la mobilisation des ressources hydriques
Publié dans Le Maghreb le 14 - 01 - 2008

Plus de 80% des subventions de l'Etat pour l'agriculture sont destinés à l'irrigation et à la mobilisation des ressources hydriques. C'est dire l'importance qu'accorde le secteur agricole en particulier et les pouvoirs publics en général à l'eau .
L'Algérie, étant un pays semi aride, est contrainte, d'utiliser ses ressources hydriques de manière rationnelle. Pour cela, le secteur de l'agriculture, premier consommateur de l'eau, a opté pour des systèmes d'irrigation très économiques à l'image du goutte à goutte. Parmi les 825 000 ha irrigués, 167 000 ha le sont en goutte à goutte. Les aides de l'Etat dans le cadre du Plan national de développement agricole (PNDA) notamment ont été orientées vers la mobilisation de l'eau d'irrigation. Les actions engagées au niveau des zones steppiques, à titre d'exemple, ont contribué à réhabiliter plus de 3 millions d'hectares sur les 7 millions d'hectares de parcours fortement dégradés, grâce à la mise en défens et aux plantations pastorales ainsi qu'au programme de conservation des sols et de domestication des eaux de ruissellement destinées à l'irrigation. Ce genre d'opérations ont contribué à mieux protéger les parcours et à tripler l'offre fourragère, atteignant près de 4 milliards d'unités fourragères, soit l'équivalent de près de 40 millions de quintaux d'orge, tout en densifiant les points d'eau pour l'abreuvement des cheptels. Il faut savoir que les ressources en eau superficielle renouvelables totalisent environ 9.8 km3/an pour l'ensemble du pays où le Sahara, bassin le plus important de par la surface, ne renferme que 0.6 km3.
Les ressources en eau souterraine renouvelables, quant à elles, sont contenues dans les nappes du nord du pays et sont estimées à près de 1.5 km3/an. Ces nappes sont alimentées essentiellement par les précipitations dont la répartition demeure irrégulière à la fois dans le temps et dans l'espace. Le sud du pays se caractérise par l'existence de ressources en eau souterraines très importantes provenant des nappes du continental intercalaire et du complexe terminal. En somme, l'eau nécessite une gestion rationnelle pour des rendements meilleurs. Le spectre de la sécheresse plane sur une bonne partie du monde et pas uniquement sur l'Algérie. Autant dire que les fonds d'aides accordés à l'agriculture sont minimes si l'on considère que 80% de ces aides vont directement à l'irrigation laquelle a toujours été, il faut le dire, un impératif et un instrument privilégié pour assurer l'accroissement de la production agricole. Mais il n'en demeure pas moins que les différentes filières agricoles nécessitent elles aussi des investissements. Et avec 20% seulement de la totalité des subventions agricoles, l'Algérie ne pourrait atteindre les objectifs escomptés dont l'autosuffisance alimentaire. Pour cela, d'importantes subventions pour la mise en place d'équipements de la micro-irrigation ont été octroyées dans le cadre d'un vaste programme d'économie de l'eau pour réduire la demande en eau d'irrigation et limiter les pertes (les objectifs du ministère de l'Agriculture dans le cadre de l'actuel Plan national de développement agricole dépassent 100 000 ha pour la micro-irrigation). Globalement, la superficie irriguée actuellement dans notre pays est de l'ordre de 420 000 ha dont 100 000 ha dans les régions sahariennes et ce, sur une superficie agricole utile de 8 666 715 ha soit près de 5% de la surface agricole utile (SAU).
Les 320 000 ha irrigués dans le nord du pays (soit 4,6% de la SAU) se répartissent en deux ensembles nettement différenciés à la fois par la taille des aménagements et par le mode de gestion.Ces superficies sont classées en deux grandes catégories. La première concerne les Grands périmètres irrigués(GPI) classés dépassant en général 500 ha d'un seul tenant et alimentés en eau à partir de barrages ou de batteries de forages profonds avec d'importants investissements collectifs totalement réalisés par l'Etat.La moyenne des superficies réellement irriguées dans ce cadre pendant les
20 dernières années est de l'ordre de
40 000 ha (23%) compte tenu de la sécheresse chronique, de la priorité accordée à l'alimentation en eau potable au détriment de l'irrigation et des problèmes de gestion/exploitation /maintenance.
La deuxième catégorie est celle des Périmètres de petite et moyenne hydraulique (PMH) dont les surfaces éparses sont en majorité inférieures à
500 ha. Une partie ou la totalité des investissements est réalisée par les agriculteurs qui puisent leurs ressources de puits, petits forages, retenues collinaires, épandage de crue ou chotts des régions sahariennes.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.