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143,1 milliards de dollars de réserves de change à fin 2008
Selon le dernier bulletin de la Banque d'Algérie
Publié dans Le Maghreb le 10 - 05 - 2009


Les réserves de change de l'Algérie se sont élevées à près de 143,102 milliards de dollars à la fin du mois de décembre 2008, contre 110,18 milliards de dollars à la fin 2007. C'est en tout cas ce qu'a indiqué, hier, la Banque d'Algérie dans son dernier bulletin de conjoncture. En l'intervalle d'une année, le matelas de devises de l'Algérie a donc augmenté de près de 33 milliards de dollars. Ce niveau des réserves de change représente plus de 36 mois d'importations de biens et services de l'Algérie, contre un "pic" de l'ordre de 40 mois en 2007, selon le rythme actuel du volume des importations. En huit ans seulement, l'Algérie a multiplié par dix le niveau de ses réserves de change. 10 milliards de dollars seulement en 2000, l'encours des réserves officielles de change est passé six ans après de 77,781 milliards de dollars à fin 2006, 110,18 milliards de dollars à fin 2007 et à 133,235 milliards de dollars à fin juin 2008. Les crédits à l'économie et l'épargne budgétaire ont enregistré, quand à eux, une forte hausse durant la même période. Les crédits à l'économie ont augmenté de 17,84% pour s'établir à 2.615,51 milliards DA, dont la plus grande part a été allouée au secteur privé (52,14%). En terme de maturité, l'évolution des crédits à l'économie, en 2008, confirme la poursuite de la tendance haussière des crédits à moyen et long termes (notamment les crédits hypothécaires) qui sont passés à 52,62% à fin 2008, contre 51,26% à fin 2007. La Banque d'Algérie signale également que les créances sur l'Etat sont en baisse sous l'effet du désendettement progressif du Trésor, dont une partie par anticipation et de l'accumulation d'épargnes financières par ce dernier. Avec les ressources accrues du Fonds de régulation des recettes, le Trésor public est devenu le créancier net de l'ensemble du système bancaire et ce, depuis fin 2004. Cette créance nette est de 3.627,3 milliards DA à fin décembre 2008, contre 2.889,4 milliards DA à fin 2007. ''Cela contribue à la liquidité du système bancaire dans son ensemble'', commente la Banque centrale qui note que "la tendance haussière du niveau de la liquidité bancaire matérialise bien le caractère structurel de l'excès de liquidité sur le marché monétaire". Ainsi, l'encours de la liquidité bancaire est monté à 2.597,8 milliards DA à fin décembre 2008 contre 2.001,2 milliards DA à fin 2007. Dans ce sens, la Banque d'Algérie indique que "le rôle de la politique monétaire dans la régulation du marché monétaire doit être accompagné par un progrès de la part des banques quant à la gestion du risque de liquidité, sachant que la persistance du contexte d'excès de liquidité en Algérie contraste avec l'acuité de la crise de liquidité qui a été la première manifestation de la crise financière internationale dès 2007". Il est également attendu que les banques poursuivent d'une manière plus résolue la nécessaire amélioration de l'évaluation, la gestion et la maîtrise des risques de crédits, vu l'acuité de cette question au niveau international. Cela est nécessaire pour une "contribution effective des banques à l'amélioration de l'allocation des ressources financières dans l'économie nationale, ancrée sur un renforcement des fonds propres des banques", écrit la banque. Abordant les finances extérieures, la Banque d'Algérie constate que pendant que les comptes extérieurs restent fortement affectés par la volatilité des prix du pétrole, l'augmentation des exportations hors hydrocarbures en 2008, avec une performance encore moindre au second semestre (0,57 milliard de dollars, contre 0,87 milliard de dollars au 1er semestre) représente une contribution encore très faible à la viabilité de la balance des paiements courant, surtout dans ce contexte de très forte augmentation des paiements au titre des importations des biens et services. 2,31 milliards de dollars d'IDE A en croire le rapport de la Banque d'Algérie, les investissements en Algérie ne seront pas affectés par la crise financière internationale. Les indicateurs économiques de l'Algérie sont bons, notamment avec un volume important de réserves de change. Preuve à l'appui, le montant des investissements directs étrangers nets engagés en Algérie a enregistré une hausse, en 2008, pour s'établir à 2,31 milliards de dollars. Ce chiffre indique le montant des investissements directs étrangers (IDE) nets effectivement mobilisés dans le pays. Durant l'année 2008, les IDE nets réellement engagés ont été de 590 millions de dollars au cours du 1er trimestre, de 480 millions de dollars au 2e trimestre, de 240 millions de dollars au 3e trimestre et de un milliard de dollars au 4e trimestre. En termes de montant des IDE, l'année 2008 a ainsi enregistré une nette hausse par rapport à celle de 2007, durant laquelle les IDE nets s'étaient chiffrés à 1,37 milliard de dollars. Il y a quelques mois, l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), avait évalué les IDE à 525 milliards de dinars, soit une augmentation de 920%. Selon l'Andi, les investissements en partenariat entre des sociétés algériennes et étrangères ont atteint 372,6 milliards de dinars (3,7 milliards d'euros) en 2008, contre 94,304 milliards de dinars l'année précédente, en hausse de 295%. 5 110,7 milliards DA de recettes budgétaires Pour ce qui concerne les recettes budgétaires réalisées en 2008, il est constaté que leur montant a largement dépassé les prévisions de la loi de finances complémentaire 2008, grâce notamment aux recettes fiscales des hydrocarbures et même hors hydrocarbures. En effet, les recettes budgétaires effectivement engrangées ont atteint 5 110,7 milliards DA (contre 3 679,9 milliards DA en 2007) alors que la LFC 2008 prévoyait des recettes budgétaires de 2 763 milliards de DA. L'excédent global du Trésor est resté appréciable en 2008 représentant 7,6% du PIB contre 4,9% en 2007. Ce renforcement de la capacité de financement du Trésor est matérialisé par l'accumulation d'importantes ressources dans le Fonds de régulation des recettes qui a atteint 4 280,1 milliards DA à fin 2008. A ce propos, la Banque d'Algérie indique que l'encours global des dépôts du Trésor auprès de la Banque d'Algérie a atteint 4 359,8 milliards DA à fin 2008 contre 3 295,2 milliards DA à fin 2007. Ce qui confirme la viabilité des finances publiques dans le contexte du choc externe en cours, car la capacité d'autofinancement immédiate couvre plus de deux ans de dépenses d'équipement au rythme de l'année 2008. Un autre élément de vulnérabilité pour la balance des paiements est représenté par l'emballement, en 2008, des services non facteurs importés qui sont passés de 4,78 milliards de dollars en 2006 à 6,93 milliards de dollars en 2007 et à 10,97 milliards de dollars en 2008. Ainsi, les services non facteurs importés se sont accrus de 58,4% en 2008, par rapport à 2007. Par ailleurs, la Banque centrale note que les acquis résultant de la stratégie de désendettement extérieur conduite entre 2004 et 2006 se sont matérialisés, dès le second semestre 2008, par un excédent du compte capital et opérations financières. C'est la première année où le compte capital et opérations financières réalise un solde positif qui contribue à la viabilité de la balance des paiements, sous l'effet d'une augmentation significative des IDE. Ce phénomène nouveau d'excédent du compte capital et opérations financières représente une performance particulière qui permet à l'Algérie de faire face au ''choc externe'' de grande ampleur inhérent à la situation de très forte contraction des financements extérieurs pour les pays émergents et de durcissement de leurs conditions. Une appréciation de 1,58 % en moyenne annuelle En ce qui concerne le taux de change, la Banque d'Algérie indique que la politique suivie en la matière est bien en phase avec la stabilité externe, elle-même ancrée sur une solidité marquée de la position financière extérieure nette de l'Algérie. La politique de taux de change telle que suivie par la Banque centrale, de manière flexible, sert donc l'économie nationale. L'appréciation du dinar, par rapport au dollar US, notamment aux 2e et 3e trimestre 2008, conjuguée à un effet balancier en matière d'évolution du cours dinar/euro, dépréciation au 1er trimestre suivie d'une appréciation au cours des 3 trimestres suivants de 2008, ont conduit à une consolidation à court terme du taux de change effectif réel du dinar qui, à fin 2008, est resté proche de l'équilibre avec une appréciation de 1,58% en moyenne annuelle. Cependant, "le challenge reste d'asseoir durablement une compétitivité externe hors hydrocarbures pour soutenir la viabilité à moyen et long termes de la balance des paiements. Dans cet objectif, la politique de taux de change doit être accompagnée par d'autres mesures de politique économique visant à accroître la productivité et la diversification de l'économie nationale", insiste la Banque d'Algérie. Adnane Cherih

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