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Quelle politique pour lutter contre le chômage et préserver le pouvoir d'achat
Le programme du gouvernement algérien 2009/2014 face à la crise économique mondiale
Publié dans Le Maghreb le 19 - 05 - 2009

* Abderrahmane Mebtoul Expert International Le gouvernement algérien doit présenter son programme devant les deux chambres à compter du 19 mai 2009. L'objet de cette modeste contribution est d'analyser les défis de l'Algérie entre 2009/2014 qui doivent être axés essentiellement sur le retour à une croissance durable hors hydrocarbures condition sine qua non de l'amélioration de l'emploi et du pouvoir d'achat des Algériens. I.- L'Algérie et la situation de l'économie mondiale Le nombre de chômeurs augmente d'une manière exponentielle face à la crise mondiale et aucun pays n'est épargné. Pour la zone euro, le nombre de chômeurs s'élève à 8,9% de la population active, contre 8,7% en février selon une estimation révisée de Eurostat en date du 30 avril 2009, s'attendant à ce qu'il s'aggrave encore pour atteindre 10%, d'ici la fin de 2009 et 11% pour 2010 ,avec un pic inégalé en Espagne le pays le plus touché (plus de 20% de la population active ) ces taux étant proches également pour les USA qui devraient connaitre en 2010 également un accroissement du chômage. Cela est encore plus dramatique pour les pays pauvres et émergents comme la Chine, l'Inde ou le Brésil( population élevée et en décroissance ) qui tirait par le passé l'économie mondiale et qui ont vu régresser leurs exportations .Aussi, comme durant la période 1929/1936 mais avec plus d'intensité du fait de l'interdépendance accrue des économies, l'on assiste au début, des mouvements sociaux de plus en plus persistants qui sont des révélateurs de la lente aggravation des malaises des sociétés et de l'inquiétude croissante vis-à-vis de l'avenir face à l'ampleur de la crise mondiale. Celle-ci n'épargne pratiquement aucun pays, en fragilisant de manière inquiétante les plus pauvres. Car, il est maintenant établi par la majorité des experts et des instituions internationales dont la dernière en date est celle de la communauté économique européenne en date du 15 mai 2009,(contraction du PIB de 2,5% au premier semestre 2009, dont 3,8% pour l'Allemagne premier exportateur mondial avant la Chine ) que la crise actuelle est structurelle et non conjoncturelle, devant entraîner de profonds bouleversements géostratégiques et économiques ,que la reprise sera très lente, l'ensemble des pays développés et émergents étant entrés en récession en 2009 avec un taux de chômage inégalée depuis la seconde guerre mondiale, pouvant avoir des incidences à la fois sociales et politiques. Car il faut savoir qu'un taux de croissance se calcule par rapport à la période antérieure et une croissance après à un taux négatif de l'année précédente donne toujours un taux faible. Comme après une grave maladie, la convalescence durera de longues années, au minimum jusqu'en 2014/2015 si les thérapeutiques s'avèrent efficaces et donc qu'une légère reprise soit effective fin 2010 début 2011, pour que l'économie mondiale retrouve son niveau antérieur mais avec des bouleversements technologiques et organisationnels, les bourses mondiales ayant perdu en sous capitalisation plus de 52.000 milliards de dollars. Et ce n'est qu'un bilan provisoire car l'on n'a pas évalué encore l'ensemble des actifs toxiques. Aussi, il faut être attentif à l'évolution de l'économie mondiale et surtout américaine qui est le premier importateur d'hydrocarbures et reste la locomotive de l'économie mondiale avec plus de 14 300 milliards de dollars de PIB trois fois plus que le second du classement mondial, le Japon tous deux en récession. Car il ne faut pas être utopique , voir en l'Asie le sauveur , la Chine représente à peine le PIB de l'Allemagne, la reprise devant impérativement provenir entre 2010/2014 des USA , du Japon, et de l'Europe , d'autant plus que la Banque mondiale ayant revu à la baisse le taux de croissance de la Chine en le ramenant à tout juste 7,5 pour cent, son niveau le plus bas en près de 20 ans, inférieur au niveau de référence de 8 pour cent qui est généralement considéré par les responsables chinois comme étant le minimum indispensable pour créer suffisamment d'emplois et maintenir ainsi la stabilité sociale. Qu'en est-il donc pour l'Algérie qui devrait méditer cette expérience négative de l'Espagne qui voit son économie s'effondrer ayant reposé sa croissance sur le bâtiment et les infrastructures en marginalisant le savoir et les nouvelles technologies .Car l 'Algérie étant une économie essentiellement rentière, ne doit pas prendre à la légère cette crise qui touche tous les pays, les hydrocarbures représentant 98% des exportations et pour l'essentiel du plan de financement reposant essentiellement sur les infrastructures via la dépense publique. Les défis sociaux futurs sont d'autant plus importants que l'Algérie compte 35,1 millions d'habitants au 1er janvier 2009 contre 34,4 millions au 01 janvier 2008 dont près des deux-tiers avaient entre 15 et 59 ans et 28% moins de 15 ans, selon l'Office national des statistiques (ONS).L'augmentation en valeur absolue observée en 2008 est de 663.000 personnes, d'où un taux d'accroissement naturel (TAN) de 1,91%, en hausse par rapport à celui de 2007 (1,86 %) et L'espérance de vie à la naissance se stabilise à 74,9 ans pour les hommes et 76,6 ans pour les femmes. Les moins de 15 ans constituent 28% de la population totale, contre 64% pour ceux étant en âge d'activité (15 à 59 ans) et 7,6% pour les 60 ans et plus. Face à cette pression démographique, selon l'officiel, depuis 1999 la création d'emplois a été de 3,5 millions d'emplois durant la période 1999-2008, dont 54.8% dans le secteur de l'agriculture, le commerce, les services et le BTPH, le reste dans le secteur de l'administration, de l'industrie de l'artisanat et dans d'autres secteurs,. Durant la période 2005-2008, 1,970 millions d'emplois ont été déjà créés, ce qui représente 89.5% de l'objectif de création d'emplois. Par ailleurs, et s'agissant des perspectives 2009-2013, l'objectif est la création de 3 millions d'emplois dans le secteur économique, le bâtiment, les travaux publics, l'industrie, l'agriculture et les services, et les micro entreprises et ce grâce aux dispositifs Ansej et Cnac,et d'aide à l'insertion professionnelle à savoir le contrat d'insertion des diplômés (CID), le contrat d'insertion professionnel (CIP), et enfin le contrat de formation- insertion (CFI) ; ce dernier prévoit des avantages qui seront accordés suite au recrutement. Il est à noter que le contrat d'insertion des diplômés prévoit des subventions de salaire pendant 3 ans, deux ans pour le CIP et 1 an pour CFI. Pour sa part, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, le taux du chômage est en baisse de l'ordre de 11.3%, l'Algérie étant en mesure de créer 400 000 emplios par an. Dans la même lignée, le rapport récent du CNES fait état d'un rythme de création d'emplois de l'ordre de 6,6% en moyenne par an, correspondant à la création de plus de 1,8 million d'emplois nouveaux ayant permis de réduire le stock de chômeurs de près de 900.000 personnes et de réduire le chômage, qui était de 15,3% en 2005, à 12,4% en 2006. II- La problématique de l'emploi et du chômage S'il faille éviter la sinistrose gratuite et les dénigrements, il faut également éviter l'autosatisfaction source de névrose collective, les autorités du pays ayant besoin d'un rapport objectif afin de corriger les erreurs. Car face à l'effritement d'une manière générale du système d'information, qui induit forcément une politique socio-économique incohérente, il ne s'agit pas de produire une information biaisée, d'où l'urgence d'une institution indépendante du gouvernement à l'instar de l'INSEE en France ) Aussi, il faut éviter de se référer aux masses globales de peu de significations pour toute politique concrète mais réaliser une analyse à la fois structurelle, sectorielle et qualitative liant le processus de l'accumulation à la dynamique de l'emploi, de la répartition du revenu par couches sociales. L'indice du développement humain IDH plus fiable que le produit intérieur brut PIB , étant la synthèse de trois aspect (A) la santé /longévité, le savoir ou niveau d'éducation (B) mesuré par le taux d'alphabétisation et enfin aspect ( C) est le niveau de vie (logarithme du produit intérieur brut par habitant en parité de pouvoir d'achat), donnant ainsi IDH = A + D + E/divisé par trois ( 3) devant à l'avenir inclure le taux de participation de la femme, signe du développement à la gestion de la Cité et des indicateurs environnementaux et démocratiques dont la liberté de la presse et les indices de corruption.Nous savons que le taux de croissance du PIB représentant environ 1/3 dans le calcul de l'indice, a été d'environ de moins de 3% entre 2006/82008 en Algérie et que les 80% hors hydrocarbures sont eux mêmes tirés indirectement par l'effet des dépenses publiques via les hydrocarbures, les entreprises autonomes créatrices de valeur étant très faibles. D'où l'importance en dynamique de tenir compte des effets de la crise mondiale structurelle, donc durable qui se répercute sur le cours des hydrocarbures donc sur les recettes futures de l'Algérie ce qui aura un impact sur le calcul futur de l'indice .Ce qui implique d'analyser le pourquoi structurel du 2% du total des exportations hors hydrocarbures entre 2005/2008 et de la non corrélation entre l'importance des dépenses monétaires plus de 150 milliards de dollars entre 2004/2008 et son impact relativement faible sur la sphère économique et sociale devant intégrer les normes de coûts/qualité par rapport aux normes internationales pour déterminer les surcoûts et donc la mauvaise gestion. Les derniers rapports du PNUD montrent que l'Algérie est classée à la 102ème position sur un total de 177 pays, améliorant timidement sa position par rapport à 2005/2006 (103ème) au niveau de l'indice du développement humain et avec le PIB hors hydrocarbures la position reculerait d'environ de 20 points la ramenant à la 153ème position sur 177 soit parmi les pays les plus pauvres de la planète .Un calcul
objectif de l'indice implique d' analyser le ratio global masse salariale sur le PIB total qui passe de 22,10% en 1991 à 20% en 2001 et à moins de 19% entre en 2006/2008 ce qui permet de montrer que la salarisation est en nette baisse ( qui est d'ailleurs une des explications de la crise mondiale actuelle) accusant une régression au profit des emplois rentes alors que pour 2006/2007 le ratio masse salariale sur le PIB est supérieur à 30% au Maroc et 37% en Tunisie, et varie entre 40/60% selon les pays développés car le salaire est un prix mais que le travail est la seule source de la richesse . Ce qui nous renvoie à l'indicateur du calcul du taux de chômage devant tenir compte de la dynamique féminine (entre 400.000/450.000 de demandes par an qui s'ajoutent au stock de chômage actuel ), où selon l'officiel, il serait passé de 29% en 2000 à 23,7% en 2003, de 17,7% en 2004 , de 15,3% en 2005 et à moins de 12% en 2008 contredit par des organismes internationaux . * (Docteur d'Etat -1974) Expert comptable des Instituts de gestion de Lille France Professeur d'université en management stratégique (Algérie) A suivre....

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