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80% des eaux de barrages s'évaporent en raison du réchauffement climatique
Selon l'ANCC
Publié dans Le Maghreb le 04 - 06 - 2009


80% des eaux de barrages s'évaporent et ce pourcentage pourrait augmenter en raison du réchauffement climatique, a affirmé, hier, le directeur général de l'Agence nationale des changements climatiques (ANCC), Kamel Mostéfa-Kara. "L'évaporation des eaux due au réchauffement climatique engendrera inévitablement la sécheresse et risque de poser un problème de sécurité alimentaire", a indiqué Mostéfa-Kara lors d'une rencontre à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'environnement organisée au forum El Moudjahid. Il a rappelé dans ce sens que la crise climatique est due aux émanations provoquées par les énergies fossiles, telles que le gaz, le charbon et le pétrole qui perturbent la chimie de l'atmosphère et augmentent la température. Pour faire face à ce problème, Mostéfa-Kara a souligné l'"urgente nécessité" de "domestiquer" l'énergie solaire et la transformer en énergie de substitution aux énergies fossiles polluantes. Il a expliqué qu'une durée de "25 ans" est nécessaire pour se préparer à "une substitution d'une alternative énergétique à une autre". Pour sa part, Hamdi Meslem, chercheur et climatologue, a affirmé que le réchauffement climatique peut générer des événements météorologiques extrêmes. Il a averti dans ce contexte que des "risques réels" générés par le réchauffement climatique peuvent se traduire en catastrophes naturelles: inondations, sécheresse et vagues de chaleur. Bouhired Fatiha, chercheur et universitaire, a, de son côté, rappelé que le changement climatique est dû aux activités humaines qui produisent des gaz à effet de serre."Il faut se tourner vers les énergies renouvelables (non polluantes) telles que l'énergie éolienne, la production de l'hydrogène et l'énergie solaire", a-t-elle préconisé. Mme Bouhired a mis en exergue à cet égard l'existence d'une coopération entre les différents ministères (Aménagement du territoire, Enseignement supérieur, Energie et Santé) en vue de développer les énergies renouvelables. "L'Algérie possède un grand potentiel en termes d'énergie solaire, notre pays est classé premier aux niveau du bassin méditerranéen, et cette richesse n'attend que la bonne exploitation qui sera au profit de l'économie nationale" a dit Mme Bouhired. L'objectif de l'utilisation des énergies renouvelables se réalise à long terme et le projet ne pourra pas avoir des résultats immédiats, mais cela permettra d'utiliser une énergie gratuite, et cela serra l'héritage des générations futures, a-t-elle souligné. De son côté, M. Rabah, climatologue, a présenté l'impact des changements climatiques sur les secteurs socioéconomiques. Comme il a fait un constat sur les événements dits extrêmes métrologiques, concernant, les inondations et les grandes sécheresses, qui se produisaient auparavant une fois tous les 40 ans et actuellement ils se répètent tous les 2 ans. M. Kara, de l'Agence nationale du changement climatique, a exposé les dangers causés par le réchauffement climatique, sur les ressources hydriques, énergétiques ou sur la sécurité alimentaire. Le spécialiste a bien défini l'aspect international de l'environnement, en disant que l'Algérie est forcément concernée, et cela se traduit par la ratification de l'accord de Kyoto, et sa prochaine participation dans la conférence de Copenhague de 2009 ; une contribution qui va mener à un consensus international. "L'Algérie a assumé ses responsabilités envers les pays méditerranéens en termes d'énergie, mais nous attendons aussi de nos voisins européens un échange en termes de transfert de savoir-faire et de technologie". Le protocole de Kyoto été signé le 29 avril 1998 par le Canada et 160 autres états membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et ratifié en 2002. Les dispositions de l'accord ont force de loi depuis le 16 février 2005. Conformément au Protocole, le Canada se doit de réduire ses émissions de 6 %, par rapport aux niveaux de 1990, au cours de la période allant de 2008 à 2012. Constituant l'étape intermédiaire envers le processus de déclaration sous le Protocole de Kyoto, le Canada est tenu de présenter annuellement au secrétariat de la CCNUCC, le rapport de l'inventaire national (RIN) et des tableaux de format préconçu à partir de 1990 et de tous les années subséquentes. Ouzna Mesroua

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