Les négociations sur les projets de Union pour la Méditerranée (l'UPM) ont repris à Paris le 25 juin dernier. Cette rencontre a connu la participation des ministres de l'Environnement de tous les pays européens et des pays riverains de la Méditerranée. Le but étant de permettre communément au pays du Sud, ainsi qu'aux pays de la rive nord, de faire un pas de géant vers dans la croissance verte. Le destin de ces pays s'avère lié, et la crise financière actuelle ne fait que consolider le développement durable. Il faut dire que la promotion des énergies renouvelables, l'eau, l'agriculture, l'habitat et les transports sont les projets phares de l'UPM. Les participants à cette rencontre ont estimé que le développement durable et la croissance verte sont une évidence. Aussi, la future accession des pays arabes méditerranéens au rang des pays émergents est une autre priorité. Sur un autre plan, des exemples d'émergence des pays tels que la Chine dans les années 1990, l'Amérique latine en 2000, devraient pousser les pays arabes méditerranéens à aspirer au même développement. On ajoutera, dans ce contexte, qu'une étude réalisée en 2008 pour l'Ipemed, Institut de prospective économique sur le monde méditerranéen, sur le réchauffement climatique, confirme que celui-ci sera particulièrement cruel en Méditerranée du Sud et du Nord : + 3° à + 4° d'ici à 2050, la montée des eaux de + 50 cm associée à des anomalies climatiques à répétition, affirmant que dans pareilles conditions, les gouvernements des pays du Nord, comme ceux du Sud, ne peuvent que préconiser une économie décarbonée. Quant à l'après-pétrole, toutes les études et recherches indiquent que dans quarante à cinquante ans, les ressources naturelles en pétrole et en gaz des pays des rives Nord et sud connaîtront le tarissement, c'est pourquoi ils sont condamnés à opérer, dès maintenant, les reconversions énergétiques qui s'imposent vers les énergies renouvelables et le développement durable. On rappellera que ces points étaient à l'ordre du jour le 13 juillet 2008 par les 44 chefs d'Etat de l'Europe et de la Méditerranée réunis à Paris pour lancer l'Union pour la Méditerranée. Par ailleurs, il est important de souligner que les motivations économiques sont le facteur principal dans la croissances ou la dégénérescence de tout développement. Malika A.
