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Que reste-t-il aux algériens ?
Après la clôture du PANAF 2009
Publié dans Le Maghreb le 23 - 07 - 2009

Que peut-on retenir de l'évènement culturel de l'année, le PANAF 2009, qui s'est clôturé lundi dernier et qui a mobilisé tous les corps de nos institutions publiques et même privées ? Que reste-t-il de concret aux algériens après cette grande fête qui a
ingurgité 8 millions de DA et qui a mis en alerte toute la presse nationale ? Une presse qui, tout le temps qu'a duré le festival (du 04 au 20 juillet), n'a cessé de rapporter des comptes rendus mielleux en justifiant la tenue de cettes PANAF par le retour
triomphant de l'Algérie sur l'arène continentale. Hormis Ennahda, le parti islamiste, qui s'est exprimé trop tard sur l'évènement, disant que tout cet argent investi dans le PANAF pouvait servir à construire 40.000 logements et 150 écoles, les autres organismes ont été radicalement favorable à la tenue de ce rendez-vous. "Nous n'avons pas pris l'argent du logement. Les algériens ont démontré à travers cette manifestation leur rejet de tous les intégrismes, de tous les fachos, leur envie de rire, de faire la fête " avait rétorqué la ministre de la culture, Khalida Toumi sur les ondes de la chaîne III. Fallait peut être à Ennahda s'exprimer bien avant que le PANAF soit lancé. Trop tard! Durant les centaines de festivités qui s'étaient déroulées ici et là dans la totalité des espaces culturel ainsi que dans les 27 contrées du pays, il n'y avait pas foule quand il s'agissait d'aller voir un film, une pièce de théâtre, une exposition plastique, une expo sur le patrimoine….la foule était là juste pour la musique, seulement la musique. Partout c'était plein quand il s'agissait de voir Ismaelô, Morée Conté ou encore Khaled, Faudel, Zahouinia, Bilal, les formations gnaouis. On sentait chez les jeunes surtout une envie de vive, de se distraire de danser. Ils ne s'étaient pas privés d'ailleurs, eux qui veillaient tous les soirs jusqu'au petit matin pour ça. Les invités venus de l'Afrique, que nous avons pu rencontrer, notamment au salon de l'artisanat africain du palais de la culture ou à l'expo du patrimoine, des arts plastique au Pins maritimes, ne comprenaient pas souvent pourquoi le public ne venait pas. C'était peut-être à cause du transport. Mais ce transport, il le trouvait quand même quand il s'agissait d'aller voir un chanteur de renom. Alors pourquoi la plupart des algériens ne s'intéressent qu'à la musique? C'est peut-être parce que c'est plus vivant qu'une expo ou qu'un discours littéraire ou autre qui demandent d'abord à l'auditeur certaines clés du savoir ainsi qu'un minimum de concentration pour en sortir avec quelque chose. Il y'a donc un travail en profondeur qui devrait être menée principalement par les écoles afin d'habituer les jeunes à s'intéresser aux arts. Et puis, les arts chez nous c'est délicat, ils doivent obéir à un certain conformisme qui n'est en fait que le revers de l'art. N'avons-nous pas vu des oeufs pourris, des pierres, jetés des balcons et des fenêtres à la figure d'un groupe africain dansant en tenue locale sur la scène de Draria ? Bizarrement, Lucy l'ancêtre de l'humanité, qu'on a fait venir du musée d'Addis Abbeba en Ethiopie au musé du bardo, a reçu de visites que les conservateurs du musée eux-mêmes parlaient de phénomène. "Parfois nous recevions jusqu'à 200 visiteurs par jour alors qu'en temps normal à peine s'il y en a six. Du jamais vu ! " affirmait le caissier. Il est tout de même drôle que les algériens s'intéressent si fort à un squelette bien conservé et pas trop aux vivants qui font des choses. Sur le plan politique et selon la ministre de la culture, l'Algérie a prouvé qu'elle était non seulement capable d'organiser toute seule à évènement aussi grand, mais aussi et surtout a prouvé qu'elle était fréquentable. Longtemps défigurée par les médias occidentaux, l'image de l'Algérie s'est refaite des mains des africains. Selon Khalida Toumi le bilan du PANAF serait très positif si l'on considère que durant 15 jours, " les algériens étaient heureux." Mais que leur reste-t-il après le PANAF ? Parcqu'on était en plein dans ce qu'on appelle de l'activisme culturel, et bien il ne restera rien. Ah si quand même, il y a eu le village des artistes de Zeralda, une structure modernes qui sera une nouvelle résidence des artistes, et une espèce de grand bâtiment où seront sans doute reçu d'autres délégations à l'occasion d'autres rendez-vous conjoncturels comme le PANAF.


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