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Les banques publiques dominent toujours
Système bancaire algérien
Publié dans Le Maghreb le 15 - 09 - 2009


Le système bancaire est constitué de vingt-six banques et établissements financiers agréés ayant tous leur siège social à Alger dont 6 banques publiques une mutuelle d'assurance agréée pour les opérations de banque 14 banques privées 3 établissements financiers et 2 sociétés de leasing privées, ainsi que d'une banque de développement en restructuration. Il ressort néanmoins d'un récent rapport publié par la Banque d'Algérie que les banques publiques prédominent toujours par l'importance de leur réseau d'agences réparties sur tout le territoire national, mais le rythme d'implantation d'agences des banques privées s'est nettement accéléré ces dernières années. Il en résulte une progression rapide de l'activité des banques privées qui contribue au développement de la concurrence, aussi bien au niveau de la collecte des ressources qu'au niveau de la distribution de crédits et de l'offre de services bancaires. Ainsi, à fin décembre 2008, le réseau des banques publiques comprenait 1057 agences et celui des banques privées et établissements financiers 244 agences contre 196 en 2007. Le niveau de la bancarisation, sous l'angle du nombre de comptes ouverts par les banques à la clientèle des déposants (dinars et devises) se situe autour de 1,7 compte par personne en âge de travailler. Le ratio actif des banques/produit intérieur brut est de 66,3 % contre 70 % à fin 2007 et 61,4 % à fin 2006. Le ratio actif des banques hors placement de dépôts du secteur des hydrocarbures/produit intérieur brut hors hydrocarbures a atteint 99,9 % contre 100,3 % en 2007 et 97 % en 2006. En ce qui concerne les indicateurs de solidité financière, le ratio de solvabilité des banques publiques et privées est conforme globalement aux exigences de la réglementation prudentielle en la matière. A fin 2008, le ratio de solvabilité global est de 16,54 %, dont 15,97 % pour les banques publiques et 20,24 % pour les banques privées. Le niveau des crédits non performants est en baisse et le taux de provisionnement de ces crédits est en augmentation. La liquidité globale des banques reste plus élevée pour les banques publiques que pour les banques privées, en raison de l'importance relative des dépôts des entreprises du secteur des hydrocarbures. A fin 2008, les banques emploient 34488 personnes, dont 28894 personnes pour les banques publiques, contre 33384 personnes en 2007, dont 28844 par les banques publiques. Sous l'angle du total des actifs, les banques publiques restent prédominantes avec une part relative de 90,8 % à fin 2008 contre 92,2 % à fin 2007 et 91,7 % à fin 2006. A fin 2008, au sein des banques publiques, la première banque représente 38,3 % du total de l'actif du secteur et la deuxième 19,1 % contre 37,7 % et 18,6 %, respectivement à fin 2007. En ce qui concerne les banques privées, leur part est de 9,1 %. Les trois premières banques privées représentent 4,8 % du total des actifs des banques et 52,1 % du total de l'actif des banques privées contre 3,8 % et 48,6 %, respectivement à fin 2007. A fin 2008, les crédits à l'économie, y compris les créances non performantes rachetées par le Trésor par émission de titres (titres non échus) et les crédits des établissements financiers, représentent 51,7% du produit intérieur brut hors hydrocarbures contre 56,7 % en 2007. Cette baisse est due aux remboursements par anticipation des obligations de rachat de créances non performantes sur les entreprises publiques effectués par le Trésor. En 2008, l'évolution des crédits distribués par les banques est plus importante qu'en 2007. Le total des crédits des banques, hors le rachat de créances non performantes par le Trésor en 2005-2007 (94,8 milliards de dinars), est passé de 2298,6 milliards de dinars à fin 2007 à 2708,9 à fin 2008 correspondant à un accroissement de 17,8 % contre 15,2 % en 2007. Après déduction des rachats de créances non performantes, l'accroissement des crédits des banques en 2008 s'établit à 18,6 % contre 15,7 % en 2007. Les crédits au secteur privé se sont accrus de 16,2 % contre 15 % en 2007 et les crédits au secteur public de 21,5 % contre 16,6 % en 2007. La part des crédits au secteur privé dans l'encours total des crédits distribués par les banques est passée de 55,1 % à fin 2007 à 54 % en 2008. L'encours des crédits distribués au secteur public (crédits rachetés par le Trésor déduits) reste important, représentant 46 % du total des crédits à l'économie, soit 42,5 % en crédits directs et 3,4 % en achat d'obligations émises par les entreprises publiques, contre 44,9 % en 2007 (40,9 % en crédits directs et 4 % en achat d'obligations). Aussi, les banques publiques assurent la presque totalité du financement du secteur public, alors même que leur part dans le financement du secteur privé demeure importante, soit 77 % en 2008 contre 79,4 % en 2007. Au cours de l'année 2008, le flux des crédits des banques publiques a bénéficié plus aux entreprises publiques qu'aux entreprises privées et ménages ; les banques publiques finançant les grands projets d'investissement des entreprises publiques dans les secteurs de l'énergie et de l'eau. Par ailleurs, l 'accroissement des crédits distribués par les banques privées en 2008 s'établit à 29,6 % contre 42,1 % en 2007. L'évolution des crédits des banques privées en 2008, dont le taux est plus élevé que celui des banques publiques, a bénéficié exclusivement aux entreprises privées et ménages et a conduit à l'augmentation de leur part dans le marché de crédits (12,5 % en 2008 contre 11,5 % en 2007). Isma B.

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