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Que fera l'Algérie de ses milliards?
2741 MILLIARDS DE DINARS DANS LES CAISSES
Publié dans L'Expression le 06 - 09 - 2009

La surliquidité des banques ne signifie pas qu'elles ne financent pas les grands projets publics ou privés.
La relation entre la subvention de l'économie et les 2741 milliards de dinars de surliquidités déposées dans les banques ne cesse d'alimenter les polémiques. Du côté des entrepreneurs et des économistes, on préfère appeler à l'utilisation de cet argent dans le financement de l'économie. Les banques et le gouvernement privilégient, quant à eux, la prudence. Et cela, pour deux raisons: il y a d'abord le fait que les dépôts des banques sont à court terme alors que les besoins de financement de l'économie sont à long terme. Ensuite, les banques doivent tenir compte d'un certain nombre de ratios avant de prêter de l'argent à une entreprise. Elles doivent être d'autant plus prudentes que certaines entreprises ne daignent pas constituer des provisions pour payer le principal et les intérêts des dettes, ce qui rend la relation conflictuelle entre les deux parties.
De toutes façons, le prêt bancaire n'est pas la seule source de financement, dit-on enfin à l'Association des banques et des établissements financiers. Il y a d'abord l'autofinancement, suivi de l'argent levé sur le marché. Pour cela, il y a d'abord la Bourse qui permet de lancer des emprunts obligataires, comme cela a été fait par Dahli ou encore l'Eepad et Arab Banking Corporation. Il y a également des établissements financiers spécialisés comme ceux offrant le leasing et qui ont des outils adaptés au financement de l'entreprise. La banque n'est jamais outillée pour assumer, à elle seule, tous les besoins de financement de l'économie des entreprises. D'où leurs surliquidités. Les banques ne peuvent activer selon leur bon vouloir car elles sont soumises au contrôle de la Banque d'Algérie et de la Commission bancaire. Elles oeuvrent toujours en faveur du renforcement de l'exercice de la supervision bancaire et plus particulièrement de la conformité avec les normes et principes universels.
La Banque d'Algérie a même affiné ses mécanismes de surveillance, de veille et d'alerte du système bancaire dans son ensemble et a mis en place, en 2007, le suivi des banques par des exercices de stress tests en plus des indicateurs de solidité du système bancaire.
A la fin de 2008, il y avait 26 banques et établissements financiers agréés et ayant tous leur siège social à Alger. Parmi toutes ces institutions, il y a six banques publiques et une mutuelle d'assurance agréée pour les opérations de banque. Il y a, en outre, quatorze banques privées dont une à capitaux mixtes. Trois établissements financiers et deux sociétés de leasing privées sont aussi agréés. Ces dernières sont orientées spécialement pour entrer dans le capital des sociétés. Ce sont d'ailleurs des recommandations express contenues dans l'un des discours du président de la République. Cela a conduit le gouvernement à rétablir l'ancien article 104 de la loi sur la monnaie et le crédit autorisant les banques à entrer dans le capital de leurs filiales. Cette modalité était interdite par la loi de 2003 suite au scandale de Khalifa Bank.
Les banques ne peuvent pas agir n'importe comment car elles ne font que collecter des ressources auprès du public qu'elles distribuent sous forme de crédits. Seuls les établissements financiers (banques d'affaires) ne sont pas autorisés à collecter des dépôts auprès du public. Les reproches vis-à-vis des banques sont surtout adressés à celles du secteur public qui prédominent toujours par l'importance de leur réseau d'agences réparties à travers tout le territoire national. Mais le rythme d'implantation d'agences des banques privées s'est nettement accéléré ces dernières années. Il en résulte une progression rapide de l'activité de celles-ci et des banques privées qui contribue au développement de la concurrence, aussi bien au niveau de la collecte des ressources qu'à celui de la distribution de crédits et de l'offre de services bancaires. Selon la Banque d'Algérie, à la fin de décembre 2008, le réseau des banques publiques comprenait 1057 agences et celui des banques privées et établissements financiers 244 agences contre 196 en 2007. Le total des guichets d'agences des banques s'établit à 1301 contre 1233 en 2007, soit un guichet pour 26.400 habitants contre 27.400 en 2007. Ces éléments ne sont pas négligeables lorsqu'on sait que ces implantations aident les citoyens à disposer d'outils modernes de paiement. D'un autre côté, c'est un bon moyen d'éponger les surplus de liquidités sur le marché contribuant de la sorte à réduire la tendance à l'inflation. Cela n'exclut pas que les banques seront encore plus riches si elles arrivent à collecter les épargnes des citoyens. Les banques publiques assurent la presque totalité du financement du secteur public, alors même que leur part dans le financement du secteur privé demeure importante, soit 77% en 2008 contre 79,4% en 2007. Au cours de l'année 2008, le flux des crédits des banques publiques a beaucoup plus bénéficié aux entreprises publiques qu'aux entreprises privées et ménages. Les banques publiques financent les grands projets d'investissement des entreprises publiques dans les secteurs de l'énergie et de l'eau.
L'accroissement des crédits distribués par les banques privées en 2008 s'établit à 29,6% contre 42,1% en 2007. L'évolution des crédits des banques privées en 2008, dont le taux est plus élevé que celui des banques publiques, a bénéficié exclusivement aux entreprises privées et ménages et a conduit à l'augmentation de leur part dans le marché de crédits (12,5% en 2008 contre 11,5% en 2007).


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