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Treize questions au gouverneur de la Banque d'Algérie
Publié dans Le Maghreb le 21 - 10 - 2009


Docteur Abderrahmane MEBTOUL Professeur d'Université - Expert international -Economiste Question 6- Que pensez vous des récentes mesures gouvernementales et leurs impacts sur le financement de l'économie algérienne notamment, la suppression des crédits à la consommation et ces derniers sont-elles la source de l'envolée des importations. Confirmez vous le rapport de l'ABEF décembre 2008 que les crédits à la consommation ont été de 100 milliards de dollars soit au cours de 75 dinars un dollar 1,3 milliard avec seulement 3% d'insolvables ? Et que pensez vous du récent forum tenu à El Moudjahid (septembre 209) en présence de banques publiques que ce sont les crédits à l'immobilier où avec 36 millions d'habitants fin 2008 et un rythme de 250 000 nouveaux ménages par an, la demande en logement est forte mais insolvable et le risque à l'instar de la crise des prêts hypothécaires déclenchée en août 2009 ( bas taux d'intérêt puis hausse des taux ) qui risque d'accroire l'insolvabilité des ménages algériens Et donc comment avec un taux d'intérêt de 1% pour l'immobilier prévu par le gouvernement et un taux d'inflation supérieur à 5% combler la différence pour évier la faillite des banques ? Cette mesure ajoutée à l'assainissement des entreprises publiques en 2009, en rappelant qu'elles ont déjà coûté au trésor public plus de 40 milliards de dollars entre 1991/2008 sans résultats probants , ne risque t-on pas d'aller vers de nouvelles capitalisations des banques ? Question 7- Comment percevez vous le gonflement du poste des services au niveau de la balance des paiements pour 11 milliards de dollars en 2008, avec une tendance similaire pour 2009, contre en 2006 de 4,7 milliards de dollars avant de passer à 7 milliard de dollars en 2007, l'Algérie étant le seul pays du pourtours méditerranéen a avoir une balance déficitaire en matière des services concernant notamment les télécommunications,la finance, le transport, le consulting et études ainsi qu'à l'informatique,la plupart des grands projets , étant confiés à des bureaux d'études étrangers pour la conception et le suivi se faisant au détriment des compétences nationales assistant donc à ce paradoxe exode de cerveaux algériens et importation des compétences étrangères(dévalorisation du savoir au profit des emplois rentes) ? Et concernant le transfert de dividendes quel est le montant exact y compris les associés de Sonatrach ? Question 8 - Le passage du REMDOC au CREDOC, sans transition système documentaire qui est une procédure normale lorsque existent des banques qui fonctionnent normalement au sein d 'une véritable économie de marché concurrentielle,les banques publiques assurant presque 100% du financement du secteur public et 77% du secteur privé , est-il adapté notamment au PMI/PME représentant plus de 90% du tissu industriel et des services , étant contraints de mobiliser le montant de la transaction au niveau de la banque qui garantit le paiement pour le fournisseur, ne pouvant pas dans la grande majorité des cas assumer cette trésorerie et le risque n'est-il pas de rupture des stocks pour les entreprises n'ayant pas de fonds de roulements importants, surtout de jeunes entrepreneurs qui sont l'avenir de l'Algérie de demain ? Et dans ce cas la lettre de crédit, pour la traçabilité supplémentaire, alors que les écritures sont déjà traçable au niveau de la banque d'Algérie pour le Remdoc, garantit-elle la fin des fraudes ? Question 9- les dernières mesures gouvernementales 30% étrangers /70% nationaux pour le commerce et 49% étranger et 51% pour els nationaux pour els autres secteurs ne risquent-elles pas d'aboutir à freiner à l'avenir les capitaux étrangers avec le savoir faire, et obliger l'Etat à un financement à 100% des autres segments hors hydrocarbures et hors infrastructures sur les recettes Sonatrach ? Dans ce cas que pensez vous de la création des fameux champions industriels prévus par le gouvernement en rappelant que l'assainissement des entreprises publiques et ces champions s'inséreront-ils en termes de concurrence internationales ( cout/qualité ne pouvant interdire l'importation), l'Algérie étant liée à un Accord avec l'Europe pour une zone de libre échange applicable depuis le 01 septembre 2005 allant vers ,un dégrèvement tarifaire zéro ? Question 10- Sachant que le programme de soutien à la relance économique selon les différents conseils de gouvernement est passé successivement de 55 milliards de dollars fin 2004, à 100 milliards de dollars fin 2005 ( le justificatif était des enveloppes additionnelles pour les hauts plateaux et le Sud) puis fin 2006 à 140 milliards de dollars et sera certainement clôturé fin 2009 à plus de 200 milliards de dollars. auquel il faudra ajouter les nouveaux programmes inscrits entre 2010/2014 de 150 milliards de dollars, que pensez vous du rapport de la banque mondiale commandé par le gouverne ment algérien sur l'inefficacité de la dépense publique qui lui a été remis fin 2007 qui montent clairement à partir d'enquêtez sur le montant qu'il faut replacer la faiblesse des déficiences observées dans le processus budgétaire et les goulets d'étranglement institutionnels qui ont systématiquement entraîné une mauvaise exécution des programmes d'investissement, aboutissant à une mauvaise programmation, à la surestimation des dépenses et à de longs retards dans l'exécution des projets : notamment l'existence d'un décalage entre la planification budgétaire et les priorités sectorielles ; l'absence d'interventions efficaces dues à un morcellement du budget résultant de la séparation entre le budget d'investissement et le budget de fonctionnement (récurrent) ; des passifs éventuels potentiellement importants, des écarts considérables entre les budgets d'investissement approuvés et les budgets exécutés ; et des longs retards et des surcoûts pendant l'exécution des projets ? Question 11: Que pensez vous du dernier rapport du fonds Monétaire International du 02 octobre 2009 inquiétant pour l'Algérie avec un taux de croissance 2,1% en 2009 , 3,7% en 2010 contre une moyenne inférieure à 3% entre 2006/2008 remettant en cause les prévisions gouvernementales de création de trois millions d'emplois entre 2009/2013,nécessitant un taux de croissance de 6/7% sur cinq années , ce qui est selon les évaluations du FMI, une impossibilité économique et le rapport du 04 octobre 2009 du PNUD où l'Algérie vient d'être rétrogradé à propos de l'indice du développement humain beaucoup plus fiable que le PNB par tête d'habitant de la 100ème place en 2008 à la 104 ème place ? Question 12- Quelle est votre explication où avec 200 milliards de dollars injectés entre 2004/2009, l'Algérie a créée moins de 3% de richesses alors que ce montant devrait permettre un taux de croissance supérieur à 6/7%, condition indispensable pour assurer d'une manière pérenne, la cohésion sociale future et non se limiter à des redistribution de rentes pour une paix sociale éphémère? En précisant qu'il ne faille pas induire en erreur l'opinion publique, la technique bien connue des économistes montant clairement que sur les 5/6% de croissance ors hydrocarbures, 80% sont irriguées par le canal de la rente des hydrocarbures (dont le BTPH) restant moins de 20% ayant des capacités d'entreprises véritables participant à la croissance du PIB, pensez vous qu'il est possible de créer 3 millions d'emplois entre 2009/2013 comme le prévoit el gouvernement alors que le taux de croissance de la population active dépasse les 3,4% qui s 'ajoute au stock de chômage existant ? Question 13- Monsieur le gouverneur, pour conclure, ne faut-il pas éviter tant l'illusion financière que le retour à l'étatisme des années 1970 suicidaire pour le pays, à ne pas confondre avec l'importance stratégique de l'Etat régulateur, et le problème central n'est -il pas d'avoir une cohérence et une visibilité dans la démarche de la réforme globale évitant de faire un pas en avant et deux pas en arrière , certainement vous dépassant car renvoyant à la sphère politique de neutralisation des rapports de forces entre les tenants de la rente et les réformateurs, et donc comment passer d'une économie de rente à une économie hors hydrocarbures ? Le problème n'est-il pas tant dans le transfert de devises si les investisseurs étrangers comme cela se passe dans tous les pays émergents permettent une création de valeur interne supérieure au transfert devant être pragmatique agir au cas par cas en fonction des intérêts stratégiques du pays car avec l'épuisement des réserves dans moins de 25 ans (scénario optimiste) c'est déjà demain ,l'Algérie étant indépendante depuis 47 ans devant préparer l'après pétrole pour les générations futures ? A.M. suite et fin.

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