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Qui doit combattre la corruption ?
Publié dans Le Maghreb le 01 - 11 - 2009


Le fait même qu'il fut allé jusqu'à la création d'un observatoire sur la corruption prouve d'abord qu'il est admis qu'il peut s'agir d'un mal endémique, que celle-ci est un handicap à la fois au développement économique même et à la cohésion sociale, et que les pouvoirs publics au plus haut niveau sont déterminés à l'endiguer. En principe, l'homme n'est pas né avec des aptitudes et un penchant à être corrupteur ou corrompu. Il n'y a pas tout à fait de consensus sur les conditions qui ont créé des corrompus et des corrupteurs, si on se réfère aux différentes positions exprimées à ce sujet aussi bien par les personnalités de tous bords et de tous domaines, que par les partis politiques. Nombre d'observateurs ne divergent pas trop sur le fait que les conditions institutionnelles dans lesquelles sont régies la vie publique, la vie économique et l'ascension dans les hiérarchies sociales déterminent les comportements. Pour ceux qui sont proches de l'opposition, pour ce qui concerne les milieux politiques, l'absence de contre-pouvoir y contribue de beaucoup, car sans contre-pouvoir, il ne peut y avoir de bonne gouvernance et sans démocratie, il ne peut y avoir de contre-pouvoir. Pour d'autres, comment la corruption pourrait-elle être combattue réellement si elle n'est même pas intégrée dans les campagnes électorales. Quand bien même qu'elle puisse servir de phénomène d'investissement politique ou partisan, l'important est que des engagements soient pris devant les électeurs et surtout que les moyens de la lutte contre la corruption soient bien identifiés. Si on peut dire que la corruption est une violation de la loi, du droit, certains disent que toute l'économie informelle est un espace de non-droit. Ces temps-ci, il arrive souvent que la presse rapporte qu'une souricière avait été tendue par les services de sécurité à un magistrat même qui a été confondu, les billets de banque à la main. On dit également que le fonctionnaire dont la mission de se rapprocher des fournisseurs et des producteurs de service est placé dans une situation de vulnérabilité, ceci pour expliquer l'importance et la nécessité de la création d'une économie de marché qui signifie la fin des monopoles et la généralisation des privatisations. Cette vulnérabilité du fonctionnaire, selon des observateurs, ne relève pas parfois de la seule volonté à s'enrichir, mais de la sécurité à son poste de travail. Nous savons tous que les fonctions supérieures de l'Etat sont précaires et révocables. Alors, le haut fonctionnaire peut craindre qu'il ne soit mis fin à sa fonction alors qu'il ne remplit pas les conditions de mise à la retraite dans la fonction supérieure. S'il ne bénéficie pas de la mention "appelé à une autre fonction supérieure", cela voudrait dire qu'à terme, à une échéance courte, il retournera à son grade d'origine, c'est-à-dire que sa rémunération mensuelle passera d'environ 80 000 dinars ou même plus à environ 18 000 dinars, avec toutes les conséquences qui en découlent sur le niveau de vie et sur le rang social. Il arrive ainsi que des hauts fonctionnaires, se sentant en position de précarité au poste de travail, cherchent à prendre les devants pour préserver leur standing dans le futur. Peut-être exagèrent-ils car dans le cas de la corruption, les appétits sont insatiables. N'avait-il pas été tenté de justifier la nécessaire augmentation des salaires pour les magistrats en se basant sur l'argumentation selon laquelle il faudrait les mettre à l'abri financier de la tentation ? Par qui devrait être menée la lutte contre la corruption ? N.B

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