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Bientôt classé patrimoine national
Le poème épique Hizia
Publié dans Le Maghreb le 02 - 12 - 2009


Alors que la maison de la culture de la wilaya d'Adrar vient de décider la création prochaine d'une phonothèque pour le stockage du patrimoine immatériel cantonal, de leur côté les services culturels de la wilaya de Biskra comptent faire un peu dans le genre : Ils comptent immortaliser l'histoire épique de Hizia, en la classant patrimoine national. Figure du 19e siècle, Hizia célébrée par le patrimoine populaire oral, est en voie d'être classée patrimoine national immatériel par la direction de la culture de Biskra.Les efforts sont actuellement dirigés vers "la constitution d'un dossier rassemblant tous les documents et informations" relatifs à Hizia qui vécut entre 1855 et 1878 pour inscrire l'histoire de la vie de cette figure, sur la liste du patrimoine national immatériel, affirme la direction. Une banque de données a été constituée sur le personnage de Hizia, selon la direction de la culture qui soutient que cette démarche représente une étape fondamentale dans le processus de classification qui devra aboutir avant la fin de l'année en cours. Hizia a toujours focalisé artistes et hommes de lettres. Plusieurs versions de ce poème épique ont été chantées et les premiers à l'avoir exécuté s'appellent, Abdelhamid Ababssa, Rabah Deriassa et Khélifi Ahmed. Hizia est une histoire d'amour nomade. Hizia, est le nom d'une jeune femme issue de la famille dominante des Bouakkaz de la puissante tribu des Dhouaouda (descendants, selon certains dires, des tribus des Beni Hilal qui avaient envahi le Maghreb vers le XIe siècle ap. J. C. venant d'Arabie) qui régnaient en ce 19eme siècle sur toute la région du Zab et dont les terres de parcours et de transhumance s'étendaient des riches plaines de Sétif au Nord jusqu'à l'oasis de Ouled Djellal au Sud, et bien plus loin encore si l'on jugeait par l'influence de son Cheikh el Arab (titre donné à son chef qui signifie littéralement : Chef des Arabes) à l'époque. Hizia, fille d'Ahmed ben el Bey, était amoureuse de son cousin Saïyed, orphelin recueilli dès sa tendre enfance par son oncle, puissant notable de la tribu et père de Hizia.Benguitoun, dans son poème, fixe la date de la mort de Hizia à 1295 de l'Hégire, soit 1878 de l'ère chrétienne. Elle avait alors 23 ans, nous dit-il. Hizia serait donc née en 1855.La cause de son décès fut et reste encore une énigme. Le poème ne nous révèle rien sinon qu'elle fut subite : un mal soudain entre deux haltes, à Oued Tell (une localité à 50km au sud de Sidi Khaled) au retour de la tribu de son séjour saisonnier dans le Nord. Mythe ou réalité ? Saiyed eut recours, trois jours après la mort de Hizia, aux services du poète Benguitoun pour écrire un poème à la mémoire de sa bien-aimée. Plus tard, d'après certains dires, le malheureux cousin s'exilera loin de sa tribu et vivra en solitaire dans l'immensité du désert des Zibans jusqu'à sa mort. Quoiqu'il en soit, le poème est là pour témoigner de cet amour fou qu'avait porté un jeune homme pour une jeune femme qui valait, à ses yeux, tout ce qu'il y avait de précieux en ce monde et que le poète a chanté avec les paroles du bédouin, langue pure du vécu, langue vivante de tous les jours. A travers les yeux de Saïyed, le poète Benguitoun a chanté la beauté de cette femme et décrit les merveilles de son corps, osant lever le voile sur des jardins secrets et nous offrir, à travers les âges, un hymne à l'Amour, un hymne à la Beauté, un hymne à la Femme. Rebouh H.

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