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Paris et Bruxelles tombent d'accord
Déficits
Publié dans Le Maghreb le 03 - 12 - 2009


Comme l'avait annoncé Christine Lagarde lundi, la France est parvenue à négocier une réduction de ses déficits à un rythme plus lent que celui prévu par la Commission européenne, montre un document préparé en vue de la réunion des ministres des Finances de l'UE, hier. Cette recommandation du conseil Ecofin à l'égard des autorités françaises, dont Reuters a obtenu une copie mardi, reprend cependant la date limite de 2013 pour que le déficit des finances publiques passe sous la barre des 3% du produit intérieur brut, fixée par l'exécutif européen le 11 novembre. Il est très rare que les ministres des Vingt-sept modifient les recommandations de la Commission. Pourtant, le rythme de consolidation budgétaire prôné par Bruxelles (1,25% du PIB par an sur la période 2010-2013) a été modifié et le document qui sera transmis à la France fait désormais référence à un effort "au-dessus des 1%". Lors de la conférence de presse finale de l'Eurogroupe, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, s'est d'ailleurs amusé de la "longue négociation" au sein du Comité économique et financier, qui prépare les réunions de l'Eurogroupe et de l'Ecofin. "On voulait 1,25% mais le gouvernement français nous a expliqué qu'il tablait sur 1,12%. On a négocié pendant des heures pour finalement inscrire le terme 'au-dessus de 1%'", a-t-il déclaré. Interrogé plus tard par Reuters sur le fait de savoir si la France remplirait cet objectif, il a répondu avec un large sourire : "bien entendu". Selon les chiffres publiés en novembre par la Commission européenne, le déficit nominal français est attendu à 8,2% du PIB en 2010 et 7,7% en 2011, contre 7% et 6,5% respectivement pour le déficit structurel. C'est ce dernier - le déficit structurel - que la France devra réduire de 1% par an sur quatre an pour parvenir aux 3% du PIB prévus par le pacte européen de stabilité et de croissance. Une telle réduction permettrait également de ramener le déficit nominal autour des 3% de PIB. Mardi soir, à l'issue de la réunion de l'Eurogroupe, la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a répété que Paris avait pour objectif de placer ses déficits sous les 3% de PIB en 2013 et de réduire de 1% de PIB par an ses déficits structurels "si les conditions cycliques le permettent". Elle avait auparavant suggéré que 2014 serait une bonne échéance pour réaliser cet exercice et, lundi, elle avait pris le soin de préciser que si la situation restait mauvaise, cet objectif ne pourrait pas être atteint. La Commission européenne avait initialement donné aux autorités françaises jusqu'en 2012 pour revenir dans les limites du pacte mais Bercy avait fait valoir à plusieurs reprises ces dernières semaines que cette échéance devrait être revue à la lumière de la situation économique européenne. Le 11 novembre, Joaquin Almunia, avait finalement donné une année supplémentaire à Paris mais il avait également souligné les efforts auxquels le gouvernement de François Fillon devrait s'atteler ces prochains mois en matière notamment de financement des dépenses de santé et des collectivités locales. S'ils obtiennent aujourd'hui une nouvelle concession sur le rythme, les Français resteront sous bonne garde. Ayant choisi d'annoncer cet engagement à Berlin, la France prend le risque de voir ses efforts être comparés constamment à ceux de son voisin allemand et il lui sera plus difficile que par le passé de passer outre les mises en garde de Bruxelles. Par ailleurs, la sortie de crise qui se profile, les rendez-vous semestriels prévus par le pacte de stabilité et l'arrivée d'un nouveau commissaire au portefeuille des Affaires économiques et monétaires, le libéral finlandais Olli Rehn, qui passe pour être un défenseur de l'austérité budgétaire, sont eux aussi des facteurs qui joueront en faveur d'un maintien de ce dossier en haut de l'agenda européen.

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