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La France promet un déficit zéro en 2010
Pour éviter une crise avec ses partenaires européens
Publié dans Le Maghreb le 13 - 02 - 2008

Ni vainqueur, ni vaincu: la France a accepté lundi de tout faire pour parvenir à un déficit zéro dès 2010 si la croissance économique le permet, ce qui a suffi à éviter une crise avec ses partenaires européens.Les ministres des Finances de l'Eurogroupe se sont réunis pour examiner le programme de stabilité de la France, l'un des cancres de la zone euro en matière d'assainissement des finances publiques, dans une atmosphère tendue, mais sans plus. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a voulu marquer l'importance du moment par sa présence - événement rare - à la réunion des “grands argentiers”. Dans sa proposition de recommandation présentée à l'Eurogroupe et qui sera officiellement adoptée mardi par les ministres des Finances des Vingt-Sept, la Commission a rappelé à la France qu'elle s'était engagée en avril 2007 à parvenir à un déficit nul en 2010, alors que le programme de stabilité actualisé présenté par la France privilégie la date de 2012. L'exécutif européen estime que l'hypothèse de croissance économique retenue par la France pour 2008, qui est de 2,25% pour 2008 et de 2,5% ensuite jusqu'en 2012, est “favorable”, puisque les autorités européennes ont déjà annoncé que leur propre prévision - 2% en 2008 - serait revue à la baisse.
L'exécutif européen estime que la France n'est pas à l'abri d'un nouveau dépassement de la limite des 3% avec un déficit prévu en 2008 était proche de la limite, à 2,4%. La plupart des pays, dont l'Allemagne qui a assaini ses comptes, ont appuyé la proposition de la Commission et ont rappelé l'engagement pris par le gouvernement de Dominique de Villepin à Berlin en 2007 de parvenir à un déficit zéro en 2010. “La confiance des citoyens envers l'Europe grandira si toutes les règles que nous avons acceptées sont respectées par tous les pays, les petits comme les grands”, a souligné le ministre néerlandais des Finances, Wouter Bos, qui estime que la France n'a aucune excuse à faire valoir pour rater 2010. Le ministre allemand des Finances, Peer Steinbruck, a appelé au respect des règles du pacte de stabilité de l'euro. “Nous avons adopté un engagement en avril de l'année dernière à Berlin selon lequel les grands pays en particulier devraient parvenir à l'objectif à moyen terme (d'un budget équilibré) en 2010”, a-t-il déclaré à son arrivée à Bruxelles.
Mais la France estime que l'affaiblissement de la croissance, notamment à cause de la crise américaine du crédit, oblige à revoir les ambitions à la baisse et privilégie l'assainissement des comptes de la France en 2012 seulement. A l'arrivée, les deux camps ont trouvé un compromis qui leur permet de clamer que leur point de vue a été pris en compte. “Ça me parait un accord équilibré”, a déclaré la ministre française de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde. “Nous avons exprimé l'avis, unanimement partagé, que la France doit renforcer sa consolidation budgétaire et la réduction de son niveau de dette, ceci à travers d'une exécution très stricte de son budget pour l'année 2008 de façon à pouvoir assurer une marge de manoeuvre suffisante par rapport au critère des 3% de déficit et de faire en sorte d'atteindre l'objectif à moyen terme en 2010 si les conditions cycliques le permettent”, a expliqué le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Les mots “si les conditions cycliques le permettent”, qui figuraient tels quels dans l'accord conclu à Berlin en avril 2007, sont cruciaux: la France n'a jamais rien dit d'autre, mais ses partenaires européens les omettaient jusqu'ici. “On verra ce que les conditions cycliques nous réservent”, a-t-elle simplement dit lors d'une conférence de presse. Même les plus radicaux, comme le ministre néerlandais des Finances Wouter Bos, se ont déclarés ravis. “Nous avons vu un ministre français faisant preuve d'une attitude très constructive”, a-t-il dit. “Nous avons reconfirmé les règles du jeu comme elles ont été acceptées à Berlin.” Ce compromis prouve que personne ne voulait ouvrir une crise avec la France au moment où l'UE sort à peine d'une longue période de léthargie après le “non” français à la Constitution.
Les partenaires de la France veulent également encourager le programme de réformes engagées par le gouvernement et dont Juncker a fait un éloge appuyé lors de sa conférence de presse. “Nous tenons beaucoup à dire que nous apprécions le train de réformes structurelles que la France est en train d'adopter ou a adopté”, a expliqué le faiseur de compromis de l'UE. La France a dès lors gagné au moins un sursis jusqu'en 2010, même si le débat rebondira sans doute dans deux ans. “Le moment venu, il nous appartiendra d'évaluer, si jamais la France n'était pas au rendez-vous (de 2010) si les conditions cycliques permettaient ou non à la France d'y être”, a ajouté Juncker en admettant que “les conditions économiques (...) sont moins favorables que ce qu'elles étaient en 2007.”


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