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Les salaires, et les emplois ?
Publié dans Le Maghreb le 03 - 12 - 2009


La tripartite va tenter de régler la question du SMNG, avec en son sein une UGTA décriée par les syndicats autonomes. Il est quand même paradoxal que les partis politiques ne développent pas de discours sur le chômage, sur l'emploi, alors que ce sont pratiquement les personnalités réputées non partisanes et qui avaient exercé des missions de pouvoir qui en parlent le plus. Passe pour les partis de l'Alliance qui peuvent affirmer que ce que fait le gouvernement représente leur stratégie en la matière. Les partis de l'opposition n'en parlent même pas, sauf pour dire que la politique mise en œuvre ne réussira pas. Cependant, ils disent tous que la priorité est celle de la mise en œuvre d'une politique très active d'aide au petites et moyennes entreprises. Il est fort dommage que n'existe pas un organisme qui, à partir du chiffrage des programmes économiques que proposent les partis à l'occasion de l'élection présidentielle ou des élections législatives, et à partir des simulations de leur application, nous restituera les résultats qui auraient à être enregistrés à la fin de leur échéance en même temps qu'ils nous indiqueront la source des sommes allouées à ces programmes, les taux d'inflation qui en résulteraient et les implications sur le pouvoir d'achat des populations. Le Ceneap et le Cnes seraient bien avisés de s'intéresser à intégrer de telles simulations parmi leurs missions, ce qui rendrait bien des services aux partis eux-même et aux populations qui seraient ainsi plus éclairées pour effectuer leur choix électoral, et ce, en l'absence de structures étatiques ou privées de prospective économique. Avec de telles structures, il sera mis en lumière les éclairages sur des politiques dont il sera démontré si elles dépassent le stade des conjonctures ou quelles sont définies sur le long terme. Comment faire fonctionner une politique économique dans un pays pas tout à fait prêt à entrer dans un environnement international de forte concurrence, préserver nos chances de disposer d'une industrie nationale, dans un contexte où le processus de privatisation ne va pas emprunter une voie à grande vitesse ? Autant de questions qui mériteraient bien des réponses de la part de ceux qui aspirent à accéder au pouvoir pour appliquer leur programme économique. Comment la faire fonctionner quand notre économie se trouve encore sur la passerelle qui rejoint les deux rives, celle de l'économie dirigée de laquelle nous nous éloignons laborieusement et celle de l'économie de marché qui est encore difficile à atteindre dans le court terme. Les réformes économiques globales et l'adaptation des mentalités participent de cette transition. Dans toute politique économique, ce sont les entreprises qui jouent le rôle central, ce sont elles les acteurs du développement, des résultats de la balance des paiements. Notre balance est déficitaire si les entreprises ne sont pas performantes, ne gagnent pas des parts de marché à l'extérieur et ne gagnent surtout pas des parts de marché sur notre propre territoire, car il leur sera plus dur de conquérir des marchés extérieurs si elles perdent pied sur le marché intérieur. Dans ce dernier cas, c'est la dissolution, c'est la disparition de nos entreprises, de notre moyen de développement, de création d'emplois. N. B.

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