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Un échec pour qui ?
Publié dans Le Maghreb le 21 - 12 - 2009


Copenhague : un échec ? Cela dépend pour qui. Les résultats sont conformes aux aspirations des pays riches et de ceux qui se préparent à le devenir. Quand les pays en développement n'arrivent pas à faire admettre sur la scène internationale ce qu'ils ont convenu de défendre tous ensemble, ils montrent d'abord et en premier lieu qu'ils sont impuissants sur la scène internationale à défendre leurs propres intérêts. Dès lors que tout ces Etats en développement n'ignorent pas que la loi et les règlements ne sont violés majoritairement que par ceux qui se posent en puissants du moment, le plus important ne réside pas dans les gémissements, et les condamnations qui démontrent qu'ils ont atteint le fond et même qu'ils creusent encore pour s'enfoncer plus, comme disait le comédien Fellag. Les pays en développement vont connaître le pire avec la mondialisation qui a été faite par les pays riches et pour les pays riches, c'est-à-dire ceux qui ont fait échouer la conférence de Copenhague. Tous les pays, riches et pauvres vont entrer dans la mondialisation, ensemble, pour s'y confronter les uns aux autres. Tous les pays, tant ceux du Nord que du Sud, savent pourtant qui vont être les vainqueurs et les vaincus lors des affrontements commerciaux. Les pays vaincus d'avance vont peut être se concerter pour tenter de créer un système parallèle à la mondialisation malgré qu'il soit répété par les riches qu'à la mondialisation, il n'y a pas d'alternative bien qu'elle leur soit imposée. Il est difficile, pour ne pas dire impossible, de faire une approche économique nationale sans l'intégrer justement dans les relations internationales. Pouvons-nous accorder du crédit aux thèses internationales en provenance des pays industrialisés lorsque celles-ci sont construites sur l'objectif de nous convaincre qu'il en découlera une vie meilleure pour l'ensemble des populations et pas seulement pour une partie des populations ? Une prospérité partagée pour tous les pays qui entrent dans la mondialisation ou pour seulement certains d'entre eux ? Les pays en développement ont la nette conviction qu'ils sont les "dindons de la farce". Que de pays comme le nôtre ont cédé aux recommandations des pays et des institutions financières, qui leur ont demandé de faire des réformes sans coussins amortisseurs engendrant des frustrations socio-économiques dues aux licenciements massifs, alors que tout cela n'avait pas été pris en compte par les puissances industrielles rechignant d'augmenter le flux des IDE conformément à leurs promesses. Que de fois il avait été promis que l'entrée dans l'économie de marché permettra des échanges commerciaux qui se traduiront en croissance et création d'emplois devant propulser le développement ! La mondialisation telle qu'elle s'exprime ne se traduit pas en développement mais en inégalité entre les pays et au sein des pays eux-mêmes. Elle suscite l'émergence d'une classe qui bâtit sa fortune sur la spéculation et non sur l'industrialisation. On parle beaucoup de la nécessité de l'existence ou de la création d'une classe moyenne car la stabilité du pays sur le plan social dépend de l'importance de cette classe moyenne. Mais, la classe moyenne est devenue un concept assez flou dans la définition de ses constituantes. S'il y a des régions entières qui restent à l'écart du développement dans le monde, il y a des couches entières au sein des populations d'un pays à demeurer à l'écart du développement. Le concept de pays en développement laisse entendre que les pays sont en dehors du développement, mais pas nécessairement en voie de développement. Du moment que le profit domine l'économie qui se traduit par le commerce, quel développement pour les pays dits en voie de développement ? Ces pays se sont préparés donc à recevoir ces fameux IDE, les capitaux et les marchandises. En fait, les IDE ne sont pas venus, les capitaux ne sont pas venus, mais par contre les marchandises ne se sont pas trompées d'adresse, comme les capitaux ont emprunté le chemin inverse des marchandises. N. B.

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