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La vie bédouine à El-Bayadh, entre préservation d'un legs et rudesse de la nature
El-Bayadh
Publié dans Le Maghreb le 08 - 02 - 2010


Le nomadisme des tribus pastorales de la wilaya d'El-Bayadh témoigne d'une volonté inébranlable de préservation d'un mode de vie ancestral et d'une capacité d'endurance sans pareil face aux rudes conditions de la vie de nomade en régions steppiques. Plusieurs zones sahariennes disséminées aux confins des communes de Benoud, Brezina, Labiod Sidi Cheikh et Tismouline demeurent encore jalonnées de "Kheïma" (tentes) dressées, tantôt en campements tantôt en petits groupes isolés pour des durées saisonnières déterminées. Pour El Hadj Taifour, un nomade éleveur, la préservation de ce mode de vie nomade est "une conviction d'enfance" et l'élevage "un métier ancestral et une source vivrière". Joignant la simplicité du mode de vie à la patience et à la sobriété du caractère, ces nomades ne dérogent pas à la règle, à l'instar de leurs pairs d'autres régions du pays, pour prouver leur amour pour la terre en dépit des multiples contraintes rencontrées. L'instabilité, les contraintes écologiques, la quête perpétuelle de pâturages et de points d'eau notamment, sont autant de facteurs, qui bien que contrariants, n'altèrent en rien le courage de cette population forgée, au fil du temps, à braver la rudesse de la nature. Une nature rude et capricieuse, notamment en période hivernale où le baromètre affiche de très basses températures, ou en été avec les vents de sirocco ravageurs et annonciateurs de périodes de sécheresse, contraignant, dans les deux cas, les nomades à fuir les régions du sud pour transhumer vers d'autres cieux plus cléments, forcément vers le nord. Le travail, la rigueur et la patience, bâtis sur fond de compter-sur-soi, sont des facteurs primordiaux pour surmonter les contraintes de la vie nomade, estime El Hadj Taifour qui confie que le poids des tâches à accomplir pour perpétuer ce mode de vie repose énormément sur deux piliers: "la femme et le mât de la tente". L'omniprésence de "la reine de la tente", un terme qu'utilise El Hadj Taifour pour désigner son épouse, est perceptible à travers maints objets dressés ou vêtus, à l'exemple des effets vestimentaires, dont la kachabia et le burnous (manteau et cape traditionnels fait à base de laine ou de poils de chameau notamment) réalisés grâce à la dextérité de la femme sur son "Mensedj" (métier à tisser). La tente, cet abri transportable, imperméable et résistant aux aléas climatiques (averses, neige et soleil de plomb) est aussi une œuvre bien féminine, témoignant d'un génie de conception, tissée à base de fibres de laine et de poils. Une œuvre dont elle assure également l'entretien, la rénovation et la restauration. Selon des femmes de la région enclavée de Brezina, la large tente signe d'hospitalité bédouine légendaire abrite un mobilier, sobre et indispensable, dont la légèreté répond à un souci de fréquents déplacements. Il consiste en une literie traditionnelle, tapis, nattes, couvertures, coussins et d'ustensiles de cuisine coiffés, en premier lieu d'un service à thé, d'un mortier à piler, ainsi que des outres à eau et à lait. Cette authenticité encore préservée par la population nomade se manifeste également à travers l'art culinaire basé essentiellement sur le lait et autres produits dérivés, le couscous, et le ''Berkoukess'' (plomb fait maison), un mets servi assaisonné avec des extraits de plantes aromatiques et médicinales "utiles au renforcement de l'immunité du corps", explique El Hadj Taifour.

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