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Inévitable en tant que phénomène et thème de débat
Publié dans Le Maghreb le 03 - 05 - 2010

Des opérations dites mains propres sont parfois menées pour des motifs liés à la corruption dans le gré à gré et à des détournements. Depuis au moins quatre décennies, des "malversations" qualifiées de crimes économiques avaient mené leurs auteurs devant la justice.
Tous les gouvernements successifs s'étaient fermement engagés à lutter contre la corruption, et pourtant, celle-ci s'aggrave encore davantage . Il n'est pas dit qu'à des hauts sommets, ou à tous les hauts sommets, la corruption soit devenue institutionnelle. Ce ne sont pas les responsables, tous les responsables, qui s'y adonnent, mais à tous les niveaux qui sont directement concernés par la décision, car liés "aux" affaires professionnellement, il y a la tentation "d'y goûter". C'est ainsi qu'on dit et qu'on rappelle souvent que la corruption est un fléau plus que social qui touche tous les niveaux dans la hiérarchie sociale et tous les domaines également et qu'il est même inévitable. La corruption, il n'y a pas longtemps de cela, c'est le milieu politique qui en était au centre, avec de hautes personnalités qui avaient parlé de la corruption politique, de ceux qui achètent des voix mais sans aller plus loin dans la dénonciation. C'est dit et c'est terminé. Pourquoi ceux qui en parlent en connaissance de cause n'épuisent-ils pas leur démarche pour aller jusqu'au bout de leur logique ? Quand on parle d'un tel thème, cela signifie qu'il existe dans la réalité. Cela signifie que cela a été porté à la connaissance de celui qui en parle. N'y a-t-il pas là matière à mettre en mouvement la justice ? Bien des personnalités en avaient parlé. Tout ce beau monde en avait parlé pour rien, juste pour plaire car c'est une position bien confortable que de faire partie des lots de ceux qui ne font qu'en parler. Peut-être qu'ils n'en parleront jamais si l'occasion n'est pas donnée à la justice de s'autoriser à s'en autosaisir en les convoquant pour étudier les dossiers qui les avaient fait bouger ? Lorsque des magistrats se sont faits poursuivre en justice pour corruption, devrait-on réexaminer toutes les décisions de justice rendues par eux car soupçonnées d'être entachées d'irrégularité ? Lorsque des policiers plus particulièrement s'occupant des enquêtes judiciaires sont poursuivis pour corruption, faudrait-il réexaminer les cas qu'ils avaient traités pour ne pas laisser croupir en prison un innocent condamné sur la base d'enquêtes orientées ? Il en est autant de la corruption que de la pression exercée sur un responsable pour accéder à un service ou à un bien en dehors de la légalité des procédures. Pour en revenir à la corruption, celle-ci est bien mondiale. Il n'existe nul pays qui en échappe même dans les pays dits démocratiques où existent des contrepouvoirs et où la justice est relativement indépendante. Dans une démocratie, la fonction ne permet pas de se soustraire à la justice. Cependant, dans de tels pays, corrompre des étrangers pour accéder à des marchés extérieurs était une pratique institutionnelle. Le montant de la corruption était même considéré comme une charge et donc déduit des impôts.

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