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Une croissance de 4,4 % pour les pays producteurs de pétrole
Rapport de la Banque mondiale sur la reprise dans la région MENA
Publié dans Le Maghreb le 18 - 05 - 2010

La croissance dans les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Mena) commence à retrouver du souffle après la crise économique mondiale , se ralliant du même coup à l'économie mondiale. Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, à l'échelle régionale, le marché intérieur est conjointement boosté par le levier positif de la demande intérieure et extérieure. La reprise post-crise est néanmoins différente d'un pays à l'autre. Pour l'institution de Bretton Woods, ceci varie selon les conditions initiales et de l'intensité des impacts infligés par trois circuits principaux à travers lesquels la crise financière mondiale a touché les économies de la région Mena à savoir le secteur financier, les prix du pétrole, et la balance des paiements, reflétant ainsi l'impact sur le commerce, les envois de fonds et les flux d'investissements étrangers directs (IED). Grâce à la montée du prix de pétrole et à la stabilisation du secteur financier, les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont en tête du podium de la reprise régionale. On prévoit que la croissance dans ces pays atteigne 4,4 % en 2010 - une performance en comparaison avec l'année précédente. La crise a spécialement bouleversé cette région, à cause du chamboulement de l'échange lié à la baisse des prix du pétrole et des perturbations financières qui ont déstabilisé les banques nationales qui sont à leur tour surexploitées conduisant ainsi à l'éclatement du secteur de l'immobilier. Les stimuli packages introduits d'urgence par les gouvernements ont pu sauver, in extremis, leurs économies permettant une croissance palpable. Grâce à l'augmentation des liquidités au service des banques et l'investissement étranger direct (IED), la reprise les pays de CCG aura des retombées positives sur toute la région Mena. La crise financière de Dubaï world a servi de leçon et les experts financiers se penchent davantage sur la transparence grâce à l'intelligence économique Il est porté à croire que Abu Dhabi va contribuer à la reprise en injectant régulièrement des dépenses fiscales et préconise " une approche centre de services " pour l'intégration et le développement économique. La crise qui a durement secoué les pays en développement, les a poussés à accélérer la reprise grâce au circuit de pétrole. La viabilité de leur reprise dépend de l'évolution de la demande mondiale de pétrole et ses prix. Actuellement, on ne prévoit une augmentation des prix du pétrole en raison de la capacité excédentaire et de peu ou d'une croissance nulle de la demande de pétrole dans le G3. Néanmoins, des pics temporaires peuvent ressurgir en raison de bouleversements imprévus pouvant apparaître au cours de la période 2010-2011. Admettant leurs vulnérabilités, la plupart des pays de ce groupe ont lancé des plans de relance, mais l'étendue avec laquelle leur" réponse" varie en fonction de leur espace fiscal, des réserves accumulées et de l'accès au financement externe. Les pays importateurs de pétrole ont ressenti l'impact de la crise à cause des effets secondaires de la crise sur le commerce, les envois de fonds et les flux d'investissements étrangers directs, ainsi leur reprise dépendra, de manière cruciale, de la reprise des marchés principaux, particulièrement dans l'UE et les pays du CCG. La mince reprise prévue dans la zone euro affaiblira la croissance à court terme, en particulier la croissance des pays qui ont des liens étroits avec les marchés de l'UE. La croissance des pays importateurs de pétrole devrait décélérer de 4,5 % en 2010, après un moyen mais respectable rythme de 4,8 % en 2009, alors que les secteurs non pétroliers, comme les services, sont restés relativement hésitants. Le commerce reprend avec des revenus d'exportation des pays importateurs qui devraient augmenter de 7,7 % en 2010 après s'être contractés de 13 % en 2009. Les flux d'envois de fonds devraient croître de 1,3 % en 2010, bien que ce rythme soit plus lent que celui d'avant- crise. Le chômage ne cesse d'augmenter dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord depuis des années, et la crise a terni les perspectives d'amélioration de l'emploi à court terme. Tandis que l'impact de la crise sur les taux officiels du chômage a été négligeable dans la plupart des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, les taux de participation, qui étaient déjà bas comparés à d'autres pays avant la crise, ont connu un déclin vu que les travailleurs déçus ont opté pour d'autres alternatives. De plus, les statistiques globales de la population active cachent l'impact négatif sur certains secteurs. Les travailleurs dans le secteur de la fabrication ont été particulièrement vulnérables pendant la crise, bien que les pertes d'emplois dans ces secteurs aient été compensées, dans une certaine mesure, par la création d'emplois dans les industries de biens et services non commercialisables. D'immenses ressources en gaz et en pétrole, des effectifs croissants de jeunes, et une dynamique et des opportunités permettant de se pencher sur des manières de diversifier leurs économies impliquent que le potentiel de la croissance de la région soit élevé. Cependant, en se penchant sur les deux années à venir, les pays de la région MENA feront toujours face à de grands défis à long terme. Les niveaux de vie dans la région stagnent, car la croissance des revenus n'a pas été suffisante étant donné la croissance élevée de la population dans la région Mena. Le chômage augmente, en particulier chez des jeunes, la faible participation de la main-d'œuvre féminine, et le secteur informel se sont traduits en taux d'emploi formels parmi les plus bas du monde. Les taux d'investissements privés n'ont pas augmenté, en conséquence, avec une orientation plus importante du marché et du secteur privé dans la plupart des pays de la région.
Parmi les défis principaux à long terme, on trouve l'accès au financement, qui est très faible dans la région Mena, la concurrence, et l'environnement commercial non compétitif auxquels sont confrontées les entreprises de la région Mena. Garantir l'accès au financement sans compromettre la stabilité financière sera un des défis les plus importants de la région Mena, bien que les difficultés liées à des systèmes de réglementation faibles, à la gouvernance commerciale et à la dépendance excessive sur le système bancaire soient de grande ampleur. Le ralentissement de la croissance du crédit à cause de la crise a amplifié l'urgence de la problématique de l'accès parce que le resserrement du crédit attendu après la période de crise touche, de façon disproportionnelle, les segments mal desservis, généralement les ménages et les entreprises à haut risque. Prendre en charge les questions de stabilité sera également un défi. Les conditions préalables pour une discipline du marché efficace sont plus faibles dans la région Mena que dans les pays développés à cause des institutions qui sont d'une qualité plus médiocre et d'acteurs du marché moins avertis.

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