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Le Canada s'y met aussi
Finance islamique
Publié dans Le Maghreb le 05 - 07 - 2010

La finance islamique a un fort potentiel de développement sur le marché canadien. C'est du moins qu'a déclaré un groupe d'experts réunis la semaine passée à Toronto.
Ils précisent dans ce sens que les institutions bancaires islamiques ont résisté à la crise financière mondiale mieux que leurs homologues classiques et gagnent rapidement du dynamisme, mais le secteur au Canada continue à être confrontées à des difficultés considérables,. Lors d'une conférence de la finance islamique à Toronto lundi dernier, les orateurs ont félicité l'impressionnante performance des institutions financières islamiques et des produits de placement pendant la crise financière. "Les banques islamiques ont été plus résistantes", a déclaré Shahzad Siddiqui, un auteur de Toronto et avocat spécialisé en finance islamique. Les participants ont attribué la résistance du secteur au fait que les institutions bancaires islamiques - dans le cadre de leur conformité à la charia - évitent des niveaux élevés d'endettement et le risque, et évite de s'engager dans la spéculation. En conséquence, ces institutions ont un niveau de stabilité supérieur à celui des établissements financiers classiques.
Aussi, les produits d'investissement conformes à la charia évitent les pratiques plus risquées, et, par conséquent, sont souvent moins volatiles que les produits conventionnels. Ces caractéristiques ont aidé ce types de produits à gagner en popularité - auprès des investisseurs musulmans et non-musulmans.
Il faut dire que la finance islamique promeut l'investissement dans des actifs tangibles : les investissements doivent être adossés à des actifs réels. Au-delà de ce premier critère discriminant, les financiers musulmans ne dérogent pas à une règle d'or : le banquier n'est pas prêteur mais co-investisseur et donc partenaire du projet financé. Ses revenus correspondront à une quote-part des résultats issus du projet financé. L'exigence d'un audit approfondi des potentiels projets à financer ainsi que l'accompagnement des entrepreneurs pendant les phases de recherche, de lancement et de vie de projet permettent d'éviter une dilapidation de capitaux reçus et une gestion qui s'est, jusqu'alors, révélée salutaire. Le très célèbre principe des 3P (Partage des Pertes et Profits) conduit de manière systématique, le banquier (investisseur) à une vigilance accrue quant à la pertinence du projet financé. La différence de comportement entre l'investisseur " islamique " et l'investisseur " classique " en matière de bourse pourrait être explicitée en deux points. Le premier est investisseur à moyen et long termes, l'autre est, le plus souvent, spéculateur de court terme, profitant des écarts de cours sur un titre. D'ailleurs certains savants musulmans ont pu émettre l'idée de cycle d'investissement concernant l'achat d'actions. La durée de détention d'un titre de société intervenant dans le domaine agricole pourra par exemple correspondre au temps nécessaire pour semer, récolter et commercialiser. La décision de vente du titre sera alors justifiée par une véritable stratégie d'investissement mesurée par le retour sur investissement post-cycle de récolte. Il faut noter que la finance islamique, qui a bien résisté à la crise financière mondiale, devrait maintenir sa croissance soutenue en 2010, a prévu l'agence de notation Standard and Poor's (S&P.
La finance islamique brasse des flux de 840 milliards de dollars avec une croissance annuelle d'environ 15 %. Selon Anass Patel, président de l'Aidimm, le marché de la finance islamique mondiale pourrait atteindre les 1 000 milliards de dollars dès 2010 et beaucoup plus par la suite d'après les spécialistes. Plus de la moitié de ce marché est détenue par les banques commerciales. Le reste du marché est composé des boutiques de banques d'affaires pures comme les fonds de capital-investissement ou immobiliers, des fenêtres islamiques des banques conventionnelles internationales et des produits islamiques tels que le takaful (assurance), des sukuk (titres d'investissement). Par ailleurs, les pays qui ont des parts de marché de finance islamique importantes sont pour la plupart des pays dont le système bancaire islamique est très développé, démontrant s'il en était besoin, que c'est le marché de détail qui permet à la banque islamique de mieux établir sa présence.


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