L'Algérie, grâce à une politique minutieusement appliquée, s'inscrit sans le moindre doute dans la voie à affronter la véritable bataille du développement et ce, afin de ne point s'incliner devant les mauvaises exigences inhérentes à cette mondialisation caractérisée davantage par l'expansionnisme. Ce à quoi se réclame le programme actuel dans sa stratégie pour "renverser" les tendances dans la bonne direction et combinant à la fois la mise en application de plans prenant l'aspect ou le caractère d'une "révolution" qui marque le plus grand nombre de points. Le peuple, soit d'ambition, de conquête et de détermination se "ligue" à cette abondance vitale et à cette volonté débordante qui commande tout un comportement politique. L'impérieuse prise en compte des espérances des populations se traduit par cette réaction rapide et forte des pouvoirs publics qui savent désormais être passionnés par cette mission, mais aussi ils savent être "maîtres" des passions de la société. On devine dès lors l'aspect fort des instructions du chef de l'Etat et sa conviction personnelle à puiser directement aux sources de ce "tonus" vital émis par les populations. En cet aspect de symbiose se conjuguent l'idéal et le réel. Aussi, c'est à la fois en réalisme et en conviction forte que le programme présidentiel s'ouvre aux citoyens en vue de leur donner les instruments et les moyens d'une véritable marche vers une vie meilleure. Il se donne à ce point à son œuvre initiale qui se confond, depuis toujours, avec les engagements et le programme adopté par la quasi-totalité du peuple. Une vocation qui fait son chemin et qui marque l'émancipation comme partie intégrante de la construction d'une société prospère et paisible. Au stade actuel de l'organisation de la société, le programme présidentiel répond aux sollicitations et au processus de son intégration dans une vie moderne où, la stratégie du développement passe par un certain nombre de priorités réalistes. Un programme d'avenir où l n'y a pas de travail, il n'y a pas de richesses. "Et le travail, seul l'homme peut le faire". Aussi, l'homme est-il le capital le plus précieux de la société actuelle. C'est là un des meilleurs principes que fait le programme présidentiel afin d'établir comme base fondamentale la valorisation des ressources humaines et de mettre les intérêts du peuple au dessus des propres intérêts des individus ou des groupes, car l'analyse sérieuse des problèmes au dessus de tout caprice ou ambition ne peut se concrétiser qu'à la conclusion du " travail collectif " pour la construction du progrès et du bonheur pour tous. A côté de l'évolution de cette politique, fondée toujours plus sur l'action à affronter résolument tous les obstacles et difficultés nés du développement, il y a cette forte responsabilité à "imprimer" à l'économie nationale, une orientation qui lui permet de faire face aux contraintes engendrées par l'actuelle structure de l'économie et des finances mondiales ; il y a donc un ambitieux programme à réaliser. Toujours est-il que tous les acteurs auront fort à faire. Les priorités auxquelles ils doivent faire dans le programme présidentiel relèvent de questions très sensibles. Et c'est à partir d'elles que dépend l'avenir. Un tournant fondamental dans le développement du pays, car en multipliant les sources et les initiatives, l'Etat ne fait que revenir à son rôle, celui de gérer à grande échelle. Une option assez profitable aux populations et qui seront les seules vraies attributaires de tous ces bienfaits d'une politique économique et sociale. En outre, à un moment où le pays à plus que jamais besoin d'Union pour faire face à tous les déséquilibres, le rassemblement des énergies et des forces de production participera à coup sûr au resserrement autour des grandes questions nationales. Tout cela explique pourquoi, pour l'instant, le chef de l'Etat tient à "contrôler" la situation en recourant à des outils directs sur les plans économique et social donnant naissance à un essor au sein de la société et cela constitue la preuve la plus déterminante et la plus tangible du moment. Le pays est maintenant engagé sur son propre avenir dont les termes sont prédits à chaque occasion. Les richesses de la nation sont "encadrées", la modernisation de l'économie, si bien partie, jouit de toutes les préoccupations.