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Baisse surprise de la production algérienne de GNL
Gaz
Publié dans Le Maghreb le 16 - 10 - 2010

La production algérienne de GNL reprendra son niveau normal dans quelques mois. C'est ce qu'a déclaré Youcef Yousfi, ministre de l'Energie et des Mines, jeudi, à Vienne, en marge du sommet de l'Opep.
La production algérienne de GNL est inférieure de 20% à sa capacité, à cause "d'un accident dans l'un des sites de production", a indiqué le ministre, sans préciser la nature de cet accident ni la date à laquelle il s'est produit. Mais selon un analyste du marché du GNL interrogé par l'agence Reuters, la production algérienne est tombée en septembre à son plus bas niveau de l'année. Par cette déclaration, Youcef Yousfi espère rassurer l'Europe, principal marché pour le GNL algérien, après la baisse de la demande américaine. Il a d'ailleurs rappelé que l'Algérie est un des plus importants pays exportateurs de GNL, avec une capacité de 30 milliards de mètres cubes par an. Notons, par ailleurs, que les marchés spot de gaz essentiellement alimentés en GNL enregistrent actuellement des stocks très élevés. En conséquence, le prix du gaz avait dépassé les 12 $ par million de British Thermal Units (MBTU), unité anglo-saxonne utilisée dans ce secteur (*), pour atteindre un pic de 14 $/MBTU. Ce prix est désormais redescendu en dessous de 4 $/MBTU, complètement découplé du prix du pétrole qui reste voisin de 75 $ par baril. Il y a deux causes à cet effondrement des prix du gaz, l'une conjoncturelle et l'autre durable. D'une part, la récession mondiale de 2008-2009 provoquée par la crise financière a réduit la demande de gaz naturel à la fois pour les usages industriels et pour la production d'électricité. Mais surtout, on a assisté à un développement spectaculaire de la production américaine de gaz de schiste, un gaz naturel encore classé comme "non conventionnel", comme le grisou des gisements charbonniers.
Ce gaz s'est formé dans certaines couches de schiste par décomposition de matières organiques fossiles sous l'action de la chaleur et de bactéries, et y reste piégé en grande quantité mais à faible concentration. Ces ressources, considérables, sont connues depuis longtemps, mais ce n'est que tout récemment que les progrès techniques (forages horizontaux, fracturation hydraulique des roches) les ont rendues exploitables à grande échelle. Il y a désormais 35 000 puits produisant du gaz de schiste aux Etats-Unis - il n'y en avait qu'une cinquantaine en 1990. On prévoit que le gaz non conventionnel, qui assurait 42% de la production américaine en 2007, atteindrait 64% en 2020, ce qui, ajouté au gaz classique, rendrait les Etats-Unis pratiquement auto-suffisants pour au moins deux siècles. De son côté, Charlotte de Lorgeril Consultante Sénior dans le secteur Energie & Environnement au sein du cabinet Sia Conseil, estime que la "bulle gazière" pourrait durer jusqu'en 2015. Elle estime, dans ce sens, que le gaz naturel est le carburant qui a connu le déclin le plus rapide de consommation en 2009. Parallèlement, la production mondiale de gaz affiche également un ralentissement historique, près de 5%. En Russie, la production a reculé de 12,1% et au Turkménistan de 50%. En même temps, depuis quelques mois, le fossé entre les prix du marché libre, dit prix spot, du pétrole et du gaz ne cesse de se creuser. En outre, au sein même du marché gazier, les prix spot du gaz sont deux fois inférieurs à ceux des contrats d'approvisionnement de long terme. Ceci a donc conduit les consommateurs engagés sur le long terme avec des fournisseurs à ne prélever que la part minimale prévue dans leur contrat, le reste de leur besoin étant acheté sur les marchés spot où les prix sont beaucoup plus attrayants. La demande globale de gaz ne devrait retrouver son niveau de 2008 qu'en 2013. Aussi, la demande est affectée par le développement des gaz conventionnels aux Etats-Unis, et devant être aggravée par le surplus de production qui va émaner de l'Australie à la faveur du développement des techniques d'extraction du gaz de schiste. Cette situation a donné naissance à de nouvelles pratiques commerciales sur le marché du GNL, entraînant une concurrence entre pays producteurs qui ont augmenté leur production pour maintenir les niveaux de leurs recettes. D'autre part, les Etats-Unis ont développé la production de gaz dit non conventionnelle à base de schiste. L'exploitation de ces gaz aurait presque doublé en deux ans, modifiant la demande américaine. Ainsi, les Etats-Unis ne sont plus demandeurs de gaz naturel liquéfié (GNL) provoquant un important surplus de gaz et créant une bulle gazière faisant chuter les prix. Dans ces conditions, certains pays producteurs s'interrogent sur la poursuite de leurs investissements dans la chaîne du GNL qui sera soumise à un marché spot et dont les débouchés sont plus incertains maintenant que les Américains n'importent plus de gaz.


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