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Transfert du monopole du public vers le privé
Publié dans Le Maghreb le 15 - 01 - 2011

Pourquoi le fait de "casser" le monopole sur le commerce extérieur était considéré de par le passé comme l'une des dimensions les plus importantes et les plus moralisatrices des réformes ? Si ce monopole qui brassait des milliards de dollars de l'époque pouvait n'enrichir que peu de responsables liés aux importations , la fin du monopole public a multiplié par centaines (ou dizaines de milliers) le nombre d'importateurs qui devaient se partager le commerce extérieur , c'est-à-dire l'enveloppe en devises qui provenait des banques et multiplier ainsi le nombre d'opérateurs sur exposés à la corruption. Dès lors qu'on avait cassé le monopole sur le marché extérieur pour transférer cette mission étatique aux entreprises privées, ce qui revient à dire que les moyens financiers en devises sont mis à disposition d'hommes d'affaires, on n'avait fait que transférer l'appât du gain facile et choisi qui sera riche en lui octroyant les autorisations d'importations. Un tel gain facile et sans risque pour les importateurs ne peut qu'irriter ceux qui veulent investir dans la production nationale. Compte tenu que l'argent se ramasse facilement et sans risque par l'engagement dans les importations, l'appât du gain facile et sans risque explique bien les orientations vers les importations. Les réformes ainsi menées sur ce thème particulier avaient fait l'objet d'une dénonciation du Président lors d'un discours qu'il avait prononcé. Des bureaux "import-import", disait-il. Par contre, il y a eu quand même des investisseurs courageux qui avaient préféré choisir ce qui est difficile, risqué, et qui contribuent en fonction de leurs moyens au développement et à la création d'emplois dans le secteur de la production. Alors, pour ce qui nous concerne, certes la question peut se poser de savoir pourquoi ne serait-il pas possible de doper nos exportations à l'étranger, alors qu'en réalité, c'est une autre question qui devrait se poser. Pourquoi ne pas fournir des plans de charge à nos entreprises d'abord.
Certainement que nos entreprises se considèrent déjà comme battues par la concurrence internationale, et qu'elles estiment que faute de ne pas disposer des mêmes capacités de production et de performance, elles devraient se concentrer uniquement sur leurs points forts , et qu'elles devront être protégées contre les multinationales. Pourquoi ne pas s'intéresser aux secteurs maîtrisés avec la bénédiction des pouvoirs publics qui mettraient le "hola" sur les entreprises d'importation ? Serait-ce qu'il n'y a pas eu assez de mesures d'encouragement à des investissements productifs ? Peut-être serait-il moins indulgent de critiquer les entreprises étrangères car elles sont étrangères et travaillent en Algérie même si ce sont les profits qui balisent leur actions, alors que nous devrions attendre plus des entreprises algériennes qui devraient contribuer à développer le pays même au sacrifice d'une partie des profits, si jamais elles sont bénéficiaires.

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