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Un déficit plus important que prévu
Grèce
Publié dans Le Maghreb le 27 - 04 - 2011


L'Institut statistique européen, Eurostat, a indiqué, hier, que le déficit public de la Grèce a atteint 10,5% du produit intérieur brut en 2010, plus que prévu jusqu'ici. Quant à la dette, elle est montée à 142,8% du PIB, contre 142,5% prévue jusque-là, a ajouté Eurostat qui publie les chiffres de déficit et de dette pour 2010 notifiés par les Etats de l'UE. Fin mars, le ministre grec des Finances, Georges Papaconstantinou, avait prévenu que le déficit public de la Grèce pour 2010 serait probablement supérieur au pourcentage estimé de 9,4% du PIB. Cet écart, attendu, entre les prévisions grecques et le chiffre final des services statistiques européens "découle surtout de la récession plus grave que prévue de l'économie grecque, qui a affecté les rentrées fiscales et les cotisations sociales", selon un communiqué du ministère. Il a également dit que le gouvernement grec "ferait tout le nécessaire" pour tenir, malgré cette réévaluation, les objectifs du plan de redressement que lui ont dicté zone euro et Fonds monétaire international, prévoyant à son échéance, en 2014, un déficit ramené à 2,6% du PIB.La dette fait pression sur Athènes Après un an de sa cure d'austérité, l'économie de la Grèce se trouve toujours dans un état critique. Entre une dette qui gonfle et la récession, la Grèce demeure sous la pression des marchés. Le pays vient d'être contraint d'enclencher un nouveau tour de vis budgétaire après avoir fait appel à ses partenaires l'année dernière. Il a annoncé, il y a quelques semaines, les premiers détails d'un plan de privatisation massif destiné à se désendetter. La Grèce tente ainsi d'éviter la restructuration de dette que lui promettent les marchés et même certains pays partenaires comme l'Allemagne. Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, avait affirmé à Washington que les rumeurs sur une restructuration de la dette de la Grèce étaient totalement infondées. " Ce n'est même pas une possibilité ", avait-il déclaré à la presse, en dehors d'une réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20. Le plan de "sortie de crise" de la Grèce s'ajoute aux économies réalisées en 2010, obtenues par des coupes salariales chez les fonctionnaires, une réforme des retraites, une hausse des taxes et une refonte des collectivités locales.La consommation en voie d'extinctionComme certains économistes l'avaient prévues, ces mesures d'austérité d'une rare ampleur, demandées par les créanciers, l'Union européenne et le FMI, ont éteint la consommation, provoqué une inflation record (4,5% en mars) et au final, accentué la récession qui avait démarré en 2009. Le PIB de la Grèce a chuté de 4,5% l'an dernier. Même si la Grèce et ses créanciers assurent que 2011 sera la troisième et dernière année de récession, les taux sur les obligations grecques à 10 ans restent à des niveaux record (13%). " La situation reste encore critique, les difficultés sont devant nous (...), mais la Grèce peut, peut-être, revenir sur les marchés vers la fin 2012 ", a estimé Anguélos Tsakanikas, chercheur à l'Institut pour la recherche économique et industrielle (IOBE), proche du patronat grec. Selon lui, les coupes salariales de l'année dernière étaient des interventions horizontales, mais les mesures actuelles se veulent chirurgicales, ce qui est plus dur, visant à fusionner des organismes publics déficitaires, privatiser, et libéraliser encore plus les marchés et les services pour favoriser la concurrence. Depuis le printemps 2010, la Grèce a réduit son déficit d'au moins cinq points (15,4% du PIB en 2009), "un progrès très important si on tient compte de la récession ", souligne Georges Pagoulatos, professeur d'économie à l'Université d'Athènes.Dette la plus élevée de la zone euroToutefois, " malgré cet effet positif, le fardeau de la dette ", qui devrait grimper à 152% du PIB en 2011 et à 157% en 2012 -la plus élevée dans la zone euro, selon le FMI-, " empêche la Grèce de convaincre les marchés qui restent très hostiles ", souligne cet universitaire. Elle a provoqué, en mars, à la veille du sommet de l'UE, une nouvelle chute de la note souveraine grecque tombée dans la catégorie des pays à risque de défaut de paiement. Et le pays a obtenu de ses créanciers un répit, avec un allongement de la période de remboursement du prêt UE-FMI de 110 milliards d'euros et un abaissement du taux d'intérêt. Ce qui devrait lui permettre de lisser le montant des lourdes échéances prévues en 2014 et 2015, espère le gouvernement.l'UE et le FMI affirment la non - restructuration de la dette Mais cela n'empêche pas les marchés de continuer de parier sur une restructuration de la dette totale du pays, comportant un non remboursement d'une partie du capital, scénario catastrophe qui aurait des répercussions sur toute l'Europe. Tous les jours, le gouvernement et ses créanciers, UE et FMI, s'emploient à le démentir. Le chef du Fonds européen de stabilité financière (FESF), Klaus Regling, ne voit aucune raison de restructurer la dette grecque, malgré des "risques" qu'Athènes ne rembourse pas ses crédits, a-t-il déclaré au Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a laissé entendre, le mois dernier, qu'il attendait "juin" pour juger en détail le plan de la Grèce et ainsi jauger de la solvabilité du pays et du caractère ou non inévitable d'une restructuration.

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