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La crevette, le crustacé le plus recherché du monde
Un projet de la FAO réduit l'impact de sa pêche sur l'environnement
Publié dans Le Maghreb le 25 - 11 - 2006


La crevette est le crustacé le plus recherché du monde : quelque 3,5 millions de tonnes de ce petit décapode sont prélevés de la mer chaque année, et 2,4 autres millions élevés dans des fermes aquicoles. Il constitue une mine d'or pour les pays pauvres qui fournissent les marchés du Nord où les consommateurs en sont friands. Il faut savoir que les pays en développement fournissent 90 % environ des crevettes consommées dans les pays riches, pour une valeur de 8 milliards de dollars par an. A souligner dans le même contexte que l'Algérie exporte elle aussi du poisson dit de luxe dont la crevette principalement vers les pays d'Europe. En d'autres termes, des centaines de milliers d'habitants du monde en développement dépendent de la pêche aux crevettes pour vivre. Mais celle-ci est aussi une des pêches au plus haut taux de gaspillage du monde. Dans certains sites, pour chaque kilo de crevettes capturées par les pêcheurs, on compte jusqu'à 20 kilos de prises accidentelles d'animaux marins qui sont rejetés pour mourir dans la mer. D'une façon générale, 8 % de toutes les prises (un peu plus de 7 millions de tonnes) sont ainsi rejetés à la mer chaque année, estime la FAO. Sur ce total, les pêches des chaluts à crevettes en eaux tropicales ont le taux le plus élevé de "rejets", soit 27 % ou 1,8 million de tonnes. Les rejets des "prises accessoires" - qui ne sont pas seulement du gaspillage mais peuvent avoir des impacts environnementaux plus vastes sur certains stocks ichtyques ainsi que sur des écosystèmes entiers - constituent une question préoccupante pour la FAO depuis des années. La capture des juvéniles de poissons de valeur avant qu'ils puissent se reproduire constitue une menace pour le bien-être des populations de pêcheurs, tandis que l'élimination à grande échelle de poissons non ciblés est un péril pour la biodiversité marine, ce qui a des répercussions sur la productivité d'une pêcherie. En 2002, la FAO s'est alliée au Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et au Fonds pour l'environnement mondial (FEM) pour lancer un projet quinquennal de 9 millions de dollars visant à réduire les prises accessoires dans les pêcheries crevettières. En tant qu'organisme chef de file, la FAO gère les activités du projet sur le terrain, travaillant avec les crevettiers, les petits pêcheurs, les organismes nationaux des pêches et les organisations régionales de pêche pour introduire de nouvelles technologies et méthodes de pêche ciblant uniquement les poissons désirés d'une certaine taille, tout en laissant s'échapper les juvéniles et les espèces non ciblées, comme les tortues de mer (voir encadré ci-contre). La FAO fournit aux crevettiers des chaluts et des engins modifiés et organise des ateliers avec les pêcheurs et les propriétaires de bateaux pour discuter de leur utilisation la plus appropriée, ainsi que des modifications à apporter dans les techniques de pêche. En même temps, l'Organisation prête son concours pour des essais en mer sur des navires équipés de senseurs haute technologie et d'écrans sous-marins qui évaluent l'efficacité des nouveaux chaluts et méthodes de chalutage afin de continuer à perfectionner la technologie. Le projet obtient des résultats impressionnants, avec un recul des captures accessoires de 50 % dans certains cas. Cela favorise non seulement les écosystèmes locaux et les populations ichtyques, rendant les lieux de pêche plus productifs, mais permet aussi aux petits pêcheurs de ne plus perdre autant de temps à trier et à transformer leurs prises. En Asie, toutefois, la situation est plus compliquée. Là, les pêcheurs, qui gagnent parfois aussi peu qu'un dollar par jour, souvent ne rejettent pas les prises accessoires. Les propriétaires des bateaux laissent leur équipage les vendre aux industries de transformation pour satisfaire la demande de consommation humaine et animale (aquaculture). "Cela représente une source importante de revenus pour eux", explique M. Turner, "aussi ne suffit-il pas de leur fournir de nouvelles technologies". Parmi les pays où la FAO met en oeuvre le projet sus-mentionné, citons: Bahraïn, Cameroun, Colombie, Costa Rica, Cuba, l'Indonésie, Iran, Mexique, Nigeria, Philippines, Trinidad-et-Tobago et Venezuela.

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