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Nacereddine Chaouli sort un coffret de quatre noubas
Dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine lyrique
Publié dans Le Maghreb le 04 - 06 - 2011

Pour que certains genres musicaux comme l'arabo-andalou, le chaâbi ou autre, ne disparaissent pas, le ministère de la Culture, a invité plusieurs chanteurs, à rentrer dans les studios, pour enregistrer des coffrets séculaires, avec un budget spécial. Certains coffrets sont déjà en vente, ils coûtent 3000DA et d'autres pas encore. Vers la mi-mai, Nacereddine Chaouli offrait, pas moins de quatre coffrets de noubas, dont la sortie a été célébrée par un immense concert à la radio nationale. " Ce coffret, fruit d'un travail académique comprend quatre noubas, à savoir nouba Maya, nouba Hsin, nouba Zidan et nouba Sika ", a indiqué Chaouli précisait qu'il était resté dans les studios d'enregistrement pendant plus de neuf mois. Selon lui, l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (ONDA) l'a vivment soutenu dans cette entreprise lyrique qui concerne visiblement tous les noms confirmés de notre musque. " L'ONDA a mis à ma disposition tous les moyens et j'ai été accompagné par un orchestre de dix-sept musiciens professionnels ", a ajouté Chaouli qui avait dans ses débuts fréquenté l'association " El fen wal adeb "avant de rejoindre l'association " El Fakhardjia " puis le conservatoire municipal d'Alger. L'artiste "dont le souci, a-t-il dit, est non seulement de faire mieux connaître la musique andalouse mais aussi de participer à sa sauvegarde" a confié qu'il a en projet l'enregistrement d'autres noubas. De son côté, Rachid Guerbas, musicologue et directeur de l'Ensemble national de musique andalouse, auteur du catalogue accompagnant l'album de Chaouli, a retracé le parcours de l'artiste qui a cumulé vingt-six ans de carrière musicale, tout en mettant en valeur ses qualités professionnelles et humaines. "Dans une deuxième phase, on va prendre d'autres pièces et proposer des corrections car il y a des failles dans la transmission orale", a expliqué le spécialiste de la musique andalouse appelant les musicologues à "s'impliquer" dans ce genre musical. "Cette musique est composée de telle manière qu'elle a besoin d'étude", a relevé Guerbas qui a aussi mis en relief l'apport des associations dans la sauvegarde et la transmission de cette musique ancestrale.
De Belcourt à Paris
Il est né à Belcourt, le quartier d'Albert Camus, à l'aube de l'indépendance en 1962. Nacereddine Chaouli a grandement profité de son environnement familial pour être initié à la pratique instrumentale auprès de son père avant de rejoindre le Conservatoire d'Alger dans la classe de l'exigeant Mustapha Boutriche. Il saura tirer profit de l'enseignement du jeune et non moins exigeant Mohamed Boutriche dans le cadre de la première association créée au lendemain de l'indépendancede l'Algérie : Al fan wa al-adab qui a vu le jour grâce à l'inébranlable foi de deux musiciens de talent, Mustapha Boutriche et Hacène Benchoubane. Installé depuis 1994 à Paris, l'artiste est professeur de musique au Centre culturel algérien à Paris et intermittent de spectacles. De tempérament timide, Nacer-Eddine Chaouli est un passionné inconditionnel de la musique andalouse. Cependant, il se définit comme un chanteur de hawzi avec un programme oscillant entre el aroubi et l'andalou. Ayant grandi dans le quartier populaire de Belcourt, Nacer-Eddine Chaouli a eu une enfance paisible et heureuse. Il a été bercé dans les coulisses d'une famille de mélomanes et de musiciens. Son père, qui était médecin-anesthésiste, faisait partie d'un orchestre musical. Au fur et à mesure que l'enfant grandit, la passion de la musique l'envahit. Ce n'est qu'à l'âge de six ans qu'il intègre l'association Fen El Adeb de Ruisseau. Il aura pour maîtres Réda Djillali et bien sûr Mohamed Batriche. Pendant huit ans, il apprendra les rudiments de la musique andalouse et apprendra à se servir à la perfection de la guitare et du violon. Nacer-Eddine confie qu'il maîtrise très bien la mandoline, la guitare, le luth mais se sent, cependant, à l'aise quand il a entre les mains le violon. En 1981, il rejoint l'association El Fakhardjia où il demeure deux ans. Après il entre au Conservatoire municipal d'Alger, où Mustapha Skandrani le repère. Il voulait à tout prix le faire émerger sur la scène artistique. Ce qu'il réussira à faire sans aucun mal, car l'enfant avait déjà des prédispositions certaines pour le chant. Il fut, par la suite, membre de l'association El Andaloussia durant trois ans. En 1990, il quitte cette association pour créer son propre orchestre composé de neuf éléments. En effet, il décide de voler de ses propres ailes, aidé en cela par les conseils de ses amis qui ont étudié avec lui. Sur un ton timide, l'artiste affirme qu'il avait à l'époque commencé son initiation aux noubate et après il a été orienté vers le hawzi. " J'ai beaucoup appris sur les noubas au niveau de l'association El Fakhardjia. Mes trois écoles ont été bénéfiques pour moi, aussi bien sur le plan théorie que sur celui de la pratique. " Après avoir sorti en 1989 sa première cassette intitulée Kalbi inssani, il remet cela en lançant un deuxième produit deux ans plus tard, Sidi el aâtar. Au cours de cette même année, le ministre de la Culture lui octroie un orchestre avec qui il donne un premier concert télévisé au Palais de la culture d'Alger, suivi d'une participation au premier festival andalou à l'Institut du monde arabe à Paris et au Centre culturel algérien à Paris. En 1993, il sort son premier CD en Algérie, Ya Belaredj.


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