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Poésie et chorégraphie populaires pour finir le Ramadhan
Patrimoine culturel local de la ville de Béchar
Publié dans Le Maghreb le 24 - 08 - 2011


Béchar, la contrée de Yasmina Khadra et de Malika Mokkedam s'apprête, du 27 au 28 du mois courant, à célébrer deux expressions séculaires à savoir, la poésie et la chorégraphie. L'initiative est de la Maison de la culture de cette wilaya qui a également enfanté, la rockeuse du désert, Hasna El Bacharia qui fut d'ailleurs de passage à l'occasion de ce mois sacré, à la médina de la Radio nationale établie depuis les premiers jours du Ramadhan au complexe olympique du 5 juillet. Au programme de ces deux jours de poésie et d'art chorégraphique, il est prévu la venue d'une douzaine de poètes ainsi que deux ensembles de danses et d'expressions chorégraphiques locales. Il s'agit entre autre du groupe "Houbi" qui viendra à ce rendez-vous traditionnel qui viserait à mettre en relief la poésie locale, El Melhoun très répandu dans la région d'Abadla et dans d'autres communes de la vallée de la Saoura, notamment celle de Beni-Abbes. Il faut savoir que l'art du Melhoun ne se résume pas à de la poésie exprimant des sentiments, il est la mémoire qui a construit un pan d'histoire de l'Algérie, c'est lui qui a instruit ses enfants, qui a appelé les Algériens à s'attacher à tout ce qui est beau. Il est aussi la seule forme d'art qui a joué à la perfection le rôle de trait d'union entre le passé et le présent de notre peuple, que ce soit sur le plan de l'espace ou des différentes cultures. Sa conservation ne doit pas consister à le placer dans un musée et à l'exposer comme s'il représentait tout ce qui nous reste du passé. Il faut le considérer comme le point de départ d'un parcours intellectuel reliant les différentes époques, parcours caractéristique de l'Algérie. Il ne nous est pas permis d'arrêter la marche du Melhoun en ce début du XXIe siècle. La conservation du Melhoun est un devoir pour quiconque épris de créativité, de vérité et de beauté où tout un chacun est concerné. En tout premier lieu les créateurs, les humanistes amoureux de littérature. Comparons les soirées d'antan, les fêtes où ne s'entendaient que les formes les plus raffinées du chant, des mélodies qui nourrissaient l'âme et enchantaient l'esprit, des instrumentations inventives, composées par de véritables créateurs, avec ces genres musicaux qui nous sont venus pour saccager le bon goût unanimement partagé jusque là. Certaines instances du marché mondial les ont adoptés, convoitant de simples profits matériels. Ce sont ces formes dégénérées qui ont remplacé le véritable art musical et font office désormais d'étalon du bon goût. Nous en sommes arrivés aujourd'hui au point que lorsqu'un artiste authentique exécute une jolie mélodie au rythme balancé, seuls l'élite et les initiés sont à même de l'apprécier ; les autres attendent ce qui suivra, ce qui s'adressera directement à leurs membres et à leurs organes, à leur instinct sous sa forme la plus primaire, avec des mélodies qui n'ont de mélodies que de nom et des paroles qui n'en sont pas, avec des refrains sauvages qui font remuer le corps mais laissent l'âme parfaitement indifférente. Revenons au programme de ces deux journées festives et séculaires de Béchar, et disons que celles-ci prévoient des soirées poétiques, suivies de danses "Houbi" des troupes des villes d'Abadla et de Béchar. La danse populaire "Houbi" constitue, avec les genres diwane et hidouss, les principales expressions chorégraphiques populaires de la wilaya de Béchar. "Houbi" est une danse dont la représentation est assurée par dix hommes et une ou deux femmes. Cette danse qui se déroule sans instruments de musique où les danseuses et danseurs utilisent uniquement les mains et les pieds dans un ordre impeccable, le maître des danseurs ou "Cheikh" courtise la femme par des paroles d'amour appelées "Hmaia" (protection), répétées par les hommes, avant d'être suivies par la danse des femmes. Cette danse est également caractérisée par des battements des mains et des pieds qui s'accélèrent de plus en plus forts durant une vingtaine de minutes en un perpétuel recommencement. L'objectif recherché à travers ces journées est de contribuer à la promotion d'un pan des arts populaires et d'offrir une nouvelle opportunité aux jeunes poètes de la région, indiquent les organisateurs.

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