Le Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs culturels (Rapec) en partenariat avec l'UNESCO et d'autres institutions à vocation culturelle organisait du 17 au 18 novembre dernier à Lomé au Togo le 1er Congrès Panafricain sur " la Culture, levier du Développement en Afrique ". Le Rapec depuis sa création œuvre pour la reconnaissance de l'activité culturelle africaine comme une activité économique à part entière. Il préconise le renforcement des petites et moyennes entreprises culturelles africaines souvent mal structurées avec des méthodes de gestion archaïques pour en faire les industries culturelles viables de demain. Quelques dates repères : Les années 2006 et 2007 ont été consacrées à la préparation et au lancement officiel du mouvement culturel par les acteurs culturels africains. Le Rapec constitue désormais une nouvelle vision de la culturel africaine, une promesse et une exigence neuves pour promouvoir toutes initiatives culturelles. De 2007 à 2009, plusieurs forums et rencontres initiés par le Rapec avec l'appui de l'UNESCO et d'autres partenaires ont révélé de multiples pistes de réflexion pour faire de la Culture le deuxième pilier de l'économie africaine. Le Rapec reconnaît que la culture matérielle africaine est aussi soumise à la compétitivité mondiale d'où la nécessité de mettre en place un cadre politico-juridique et économique pour assurer son développement. En 2010, le bilan positif dressé par l'Organisation Onusienne (l'UNESCO) des forums du Rapec, sur le lien entre la culture et le développement en Afrique, a une fois encore corroboré les bonnes orientations du Rapec qui se positionne aujourd'hui comme un vrai interlocuteur des acteurs culturels africains. Du 17 au 18 novembre dernier, sétait tenu à Lomé le 1er Congrès panafricain des promoteurs, entrepreneurs et sympathisants culturels d'Afrique et sa diaspora. A l'issue de ce premier congrès historique où des conférences thématiques et ateliers ont été organisés, des recommandations furent soumises aux décideurs politiques des pays africains, à l'Union Africaine et aux diverses institutions. Il y avait du monde au rendez-vous de Lomé qui voulaient apporter ensemble une expertise sur la place et le rôle de la Culture dans l'économie de l'Afrique.
