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14 milliards de dollars seront investis dans la pétrochimie
13 contrats vont être signés dans les prochains mois
Publié dans Le Maghreb le 16 - 06 - 2007

Invité jeudi du forum de la radio nationale Chaîne II, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a souligné que la décision d'augmenter les prix de l'électricité devra intervenir dans un sens ou dans un autre.
Il note que les derniers coûts moyens du kilowatt, obtenus lors des dernières ouvertures des plis, ont été très élevés. " Il y a une évolution vertigineuse des prix, qui est due à la demande importante mondiale. Tout le monde est en train de construire des centrales électriques. Tout le monde demande des équipements, des services de construction etc. ". Il y a donc, selon M. Chakib Khelil, une explosion de la demande en matière énergétique. Il y a donc aujourd'hui peu de constructeurs qui sont sur la place. Il notera aussi la très forte demande sur le cuivre, l'acier et l'aluminium et donc une tension sur les prix. " Il y a ces problèmes, qui font que le prix de l'électricité va augmenter. Les équipements et les services qui sont beaucoup plus chers ", estime le ministre. La tarification, est un élément très important pour la définition d'un programme. Evoquant le prix de l'électricité, il explique qu'il est possible qu'il y ait " augmentation des tarifs, faisant en sorte que les revenus qu'obtiennent les sociétés leurs permettent de financer leur projets. Et si le gouvernement ne souhaite pas le faire, à ce moment-là, il devra fournir un apport de capital à ces sociétés ".
Le ministre soulignera l'effort enregistré dans le secteur électrique dans le domaine de l'augmentation de la capacité. La puissance nationale installée actuellement est de 7 870 MW. " Les projets déjà réalisés sont Kahrama avec 345 MW, c'est le projet qui génère aussi le dessalement de l'eau de mer, et le projet Skikda Kahraba de Skikda de 830 MW. Il y a plusieurs projets en construction, de près de 2 800 MW, soit 36 % du parc actuel, qui sont en construction ". Il cite à cet effet, la centrale de Berrouaghia, la centrale de Hadjerat Enouss de 1 200 MW, et la construction d'une centrale à Oran-Est et d'autres à Relizane, Batna et Annaba. Il indiquera que deux projets sont en appel d'offres celui de Targua (Beni Saf) qui est de 1 200 MW et celui de Sidi Traouch à l'Est de 1 200 MW également. Il est également question du projet de la centrale de M'sila qui est de 500 MW. Il signalera que l'ensemble de ce programme sera réalisé dans une période record, c'est-à-dire entre 2004 et 2011.
Sur un autre registre, le ministre a annoncé que Sonatrach s'est lancée dans le plus important programme de développement pétrochimique de son histoire, pour un investissement de 14 milliards de dollars. Treize projets sont prêts et leurs contrats vont être signés dans les prochains mois pour développer des pôles de pétrochimie au niveau des zones de Skikda (est) et d'Arzew (ouest). Il est prévu également le développement de l'industrie de l'aluminium en partenariat avec la société émiratie Moubadala et la réalisation de deux unités d'ammoniac avec deux partenaires étrangers, en plus de deux appels d'offres à lancer dans ce même domaine. "Il y aura un développement extraordinaire à l'avenir", a indiqué le ministre, en rappelant que le programme d'expansion des investissements en amont de Sonatrach est évalué à 46 milliards de dollars à long terme sans compter les projets pétrochimiques cités, a-t-il précisé.
Medgaz : l'option du GNL
Le ministre a rappelé que Sonatrach restait le premier exportateur mondial de GNL, et le deuxième exportateur de condensats et de GPL. Evoquant justement le gaz, M. Khelil est longuement revenu sur le Medgaz et le conflit opposant l'Algérie à l'Espagne sur les prix du gaz. Il a déclaré à cet égard, que si le projet n'aboutit pas, cela touchera uniquement la partie sous-marine. " Là, nous avons fait des commandes. L'Algérie participe à hauteur de 26 % dans cet investissement (le coût global est de 500 millions de dollars, soit une contribution algérienne de 200 millions de dollars). Le reste du gazoduc, déjà réalisé jusqu'à Beni Saf, peut être utilisé pour approvisionner une unité de GNL qui sera installée à Beni Saf et à 100 % Sonatrach. Nous pouvons réaliser l'unité de GNL et exporter le produit vers d'autres pays. Nous pouvons aussi, bien sûr, tant que l'unité de GNL n'est pas réalisée, utiliser ce gaz pour l'évacuer sur l'Italie ou d'autres unités de GNL. Pratiquement, il n'y aura pas de perte dans ce domaine là ", expliquera le ministre avant d'ajouter qu'il ne pense pas " qu'on va en arriver là. Dans tous les cas de figure, le projet Medgaz, c'est le projet, le plus stratégique pour l'Espagne ". Il explique que si l'Espagne devait importer du GNL, cela va lui coûter très cher. "L'évidence c'est, justement, la raison pour laquelle nous sommes en train de renégocier le prix du gaz du contrat avec Gas Natural à qui Sonatrach vend ce gaz à travers le gazoduc traversant le Maroc. Le prix de ce gaz là, est de 20 % moins cher que le prix moyen du gaz vendu en Espagne ", indiquera-t-il encore. Le ministre explique aussi que des contraintes sont imposées par la partie espagnole dans le projet Medgaz. " C'est d'abord dans la gestion même de la société Medgaz. C'est-à-dire l'interférence dans les décisions prises par l'actionnaire Sonatrach. Ils nous posent des limites dans la commercialisation du gaz en disant que nous ne pouvons distribuer que 1 milliard de m3, or, nous, nous avons 3 milliards de m3 qui passent par le gazoduc alors qu'ils nous imposent de transporter pas moins de 80 % de gaz", dira-t-il avant d'ajouter que beaucoup de décisions sortent du cadre même des prérogatives de la commission nationale de l'Energie (Espagne).
Il notera que ce n'est pas un problème simple, mais que toutes les options ont été étudiées du côté algérien pour prendre les décisions qu'il faut au moment approprié.
Promouvoir le Nigal
Evoquant le gazoduc transsaharien devant relier le Nigeria à l'Algérie via le Niger, d'une dimension de 56 pouces, et qui va transporter de 20 à 30 milliards de m3/an, M. Chakib Khelil annonce que celui-ci fera l'objet d'une large campagne de promotion. Parmi les points retenus dans ce plan, le ministre affirme avoir "entrepris deux actions. La première est l'organisation d'une conférence internationale à Bruxelles le 9 juillet 2007. Sa préparation se fait en collaboration avec le partenaire nigérian et l'appui de l'Union européenne. La conférence regroupera les compagnies activant dans l'amont pétrolier au Nigeria, les acheteurs potentiels, les investisseurs, les institutions financières internationales. Nous comptons réunir plus de 200 participants, et éventuellement concrétiser la signature d'une motion de soutien au projet des trois gouvernements ainsi qu'une ''genture agrement'' entre Sonatrach et NPS, la société nigériane, pour mener le projet à sa phase finale d'investissement. La deuxième action est le lancement d'un site web actuellement en construction et qui permettra aux partenaires intéressés de se renseigner en temps réel sur le développement du projet. " La date de mise en production est fixée à 2015, a annoncé le ministre. Evoquant les sources de financement du projet, il dira : " Les projets de gazoduc sont facilement finançables dans la mesure où il y a des contrats d'achat et de vente de gaz. Une fois qu'on aura défini les partenaires (ceux qui achètent et ceux qui vendent), il y aura des contrats sur plus de 20 ans, il n'y aura aucun problème de financement. C'est ce qui a été fait pour le Medgaz et d'autres projets d'infrastructures de ce genre "
L'Algérie est à niveau avec toutes les conventions internationales sur le nucléaire
Faisant un point sur le nucléaire algérien, M. Chakib Khelil indique que c'est un secteur qui relève du ministère de l'Energie et des Mines.
Parlant de la coopération avec l'AIEA, il estime que "plusieurs projets sont menés depuis des années avec l'AIEA dans les domaines des applications des techniques nucléaires dans plusieurs secteurs". En ce qui concerne les applications énergétiques, l'invité de la radio nationale chaîne 2, indiquera que deux projets sont menés avec l'AIEA. Le premier porte sur la planification énergétique et préparation à l'introduction de l'électronucléaire. Le deuxième projet est relatif au dessalement de l'eau de mer au moyen de l'énergie nucléaire. Revenant sur l'accord signé avec les Etats-Unis sur l'utilisation du nucléaire civil, le ministre l'Energie et des Mines souligne que cet accord "porte notamment sur l'échange d'informations scientifiques et technique, la formation du personnel techniques et scientifiques à travers des bourses, des visites scientifiques dans les domaines de la radio protection et physique médicale, sûreté des installations et gestion des déchets radioactifs, mise en place de projets conjoints de recherche et de développement, l'organisation des séminaires et ateliers spécialisés, et toute autre forme de coopération en liaison avec l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire ".
M. Chakib Khelil mettra l'accent pour dire que l'Algérie est ouverte à tout projet de coopération. " L'Algérie à des projets de coopération avec tous les pays que cela intéresse. Nous avons des accords de coopération avec la Chine, l'Argentine, la Russie et maintenant avec les Etats-Unis ". Faisant allusion aux intentions de la France, le ministre dit que "si la France veut avoir un projet de coopération avec nous, nous sommes ouverts à ce projet de coopération. Nous avions l'intention d'avoir des projets de coopération avec l'Egypte, l'Afrique du Sud. Chaque pays peut contribuer au développement d'un certain créneau dans le secteur nucléaire de l'Algérie". Interrogé sur un possible partenariat entre Sonatrach et Gaz de France (GDF), le ministre s'est contenté de dire qu'il s'agit de "l'un des plus grands clients de l'Algérie pour le GNL et il fait partie du parc des investisseurs opérant en Algérie".
3 options s'offrent à l'Opep
Evoquant le marché pétrolier et une possible réaction de l'Opep, le ministre estime qu'"il y a trois options envisageables lors de la réunion de l'Opep : maintenir inchangées les décisions prises à Doha et à Abuja, augmenter l'offre ou la réduire". Concernant la dernière option, le ministre a déclaré qu'il ne pensait pas que les membres de l'Organisation puissent décider de réduire leurs extractions car, entre autres, "il y a une demande de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) d'augmenter l'offre", a-t-il dit. "Nous pensons aussi que l'augmentation de la production n'est pas nécessaire et, en plus, elle ne donnera pas les résultats escomptés, parce que le goulot d'étranglement c'est l'insuffisance des capacités de raffinage. Par conséquent, même si nous mettons plus de brut sur le marché, il ne sera pas raffiné et il y aura alors toujours un problème de manque d'essence", a-t-il expliqué. A la question de savoir si la situation actuelle du marché pétrolier arrangeait les producteurs et les consommateurs, le ministre a souligné que les décisions prises par l'Opep à Abuja et à Doha d'augmenter l'offre "ont permis de stabiliser les marchés" au profit de tous les acteurs du marché pétrolier.


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