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“Je ne veux pas focaliser ma vie sur l'écriture”
Conférence de presse de la jeune écrivaine Faïza Guene
Publié dans Le Maghreb le 05 - 07 - 2007

Une gloire précoce lui est tombée sur la tête alors qu'elle n'a que 22 ans, et qu'elle vit encore chez ses parents dans la banlieue parisienne.
Faïza Guene, Française d'origine algérienne a publié deux romans à succès. Le premier Kiffe Kiffe demain à l'âge de 19 ans, le second Du rêve pour les oufs à 22 ans. Son second roman réédité, récemment, chez Sédia dans sa collection Mosaïque, est, carrément, un best-seller, traduit dans 24 langues A l'occasion de la sortie en Algérie de son dernier ouvrage, Faïza Guene s'est déplacée, mardi dernier, à Alger, une ville qu'elle foule pour la première fois. Elle a rencontré la presse, mardi, dès son arrivée de Paris, au Centre culturel français, au Théâtre de verdure et à la médiathèque Agha hier. Pas d'impression particulière sur Alger, sauf que la jeune auteure est très contente d'être là puisque c'est “ important pour moi que mon livre sorte dans mon pays ” avait-elle signalé. Look des plus humbles, haut et un fuseau marron, cheveux attachés, Faïza Guene est tout ce qu'il y a de commun. Pas de programme particulier hormis les rencontres avec la presse et une visite que lui fera son oncle qui viendra de l'est du pays.
Faïza Guene qui vit dans le feu d'un succès littéraire fulgurant, voudrait rester très zen. Çà ne lui a pas monté à la tête, et elle tente de gérer sa célébrité sereinement. “ Je ne veux attacher toute ma vie aux livres. Si un jour je ne voudrais plus, je ne vais pas cesser de vivre. Alors, je préfère m'engager dans quelque chose de durable, comme me marier et fonder un foyer” espère cette jeune qui garde les pieds sur terre et qui ne ressent même pas les besoins de s'installer dans une maison à elle. “Je suis bien chez mes parents.” révèle-t-elle encore ajoutant qu'un écrivain de Saint-Germain-des-Prés n'écrit pas comme celui de la banlieue. Elle n'a pas fait la Sorbone ni une autre grande université, et chez ses parents comme dans son quartier, il n'y avait pas de bibliothèque. “ Les classiques français je les ai découverts à 15 ans. Et le roman, “ L'arrache -cœur, fut pour moi un déclic ” précise-t-elle dans un naturel épatant. Son histoire avec la littérature est un véritable compte de fée. Quand elle avait à peine 17 ans, elle s'est mise à écrire sur des feuilles volantes un récit de 30 pages. Son prof le lit, il le propose à une association de quartier. On lui demande de le terminer, puis elle signe le contrat, le livre sort sous le titre, Kiffe Kiffe demain, et c'est le succès ! D'un parfait inconnu, sortie des banlieues françaises, elle devient l'écrivaine qui se met côte à côte avec les grands noms de la littérature sous les projecteurs des caméras de télévisions du monde. “Je n'ai à aucun moment de ma vie imaginé ou simplement rêvé de devenir célèbre encore moins d'être écrivaine” avoue Faïza Guene, pour qui l'écriture n'est pas une thérapie ou un exutoire, “ c'est simplement une tribune d'expression ou encore une voix qu'on n'entend pas assez souvent quand on est femme, maghrébine, vivant en banlieue française”. L'invitée des éditions Sédia, est actuellement sur un autre chantier livresque, et voudrait également signer un documentaire après sa courte expérience dans le monde du 7e art. Sa source d'inspiration, elle la puise aussi bien dans le temps qu'il fait que sur les visages anonymes qu'elle rencontre dans un bus public ou un RER.


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