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EADS/BAE: Impasse dans les négociations entre Etats sur la fusion
Publié dans Le Maghreb le 07 - 10 - 2012

Les négociations sur la création d'un mastodonte mondial de l'aéronautique et la défense par une fusion des groupes EADS et BAE Systems ont bloqué, avant-hier, Berlin, Paris et Londres s'opposant sur leur présence au capital de la future société. L'Allemagne entend monter au capital de la future société au même niveau que la France, soit 9%, ont expliqué des sources proches des négociations. La Grande-Bretagne se dit prête à accepter cette participation des deux Etats à condition que la France s'engage par écrit à ne pas acquérir les parts que le groupe de médias français Lagardère à l'intention de vendre à moyen terme. "Les Français disent: nous n'avons pas l'intention de racheter les parts de Lagardère mais nous ne vous donnerons pas une garantie écrite", a déclaré une source proche des négociations. Le problème semble être la garantie écrite et pas les intentions de l'Etat français concernant Lagardère. En fait, a précisé une source proche d'EADS, l'Etat ne se mêle pas de ce que fera Lagardère de sa participation de 7,5 % dans EADS: "ça a été un sujet, mais nous sommes au-delà de ça". La Grande-Bretagne, comme EADS et BAE, considère qu'une présence trop importante des Etats au capital de la nouvelle société lui fermerait la porte du marché américain de la défense, les Etats-Unis se méfiant des entreprises publiques.
Berlin exige toujours le siège en Allemagne
La maison mère de l'avionneur Airbus et le fabricant d'armes britannique ont jusqu'au 10 octobre pour annoncer au régulateur britannique qu'ils ont bouclé un accord, demander un délai supplémentaire ou renoncer au projet. "Il reste quelques jours mais je ne sais pas combien de fois encore ils veulent se réunir", a déclaré une source industrielle. Elle réagissait après de nouveaux entretiens, par vidéoconférence, avant-hier après-midi, entre les conseillers du président François Hollande, ceux de la chancelière Angela Merkel, et du Premier ministre David Cameron. "Ils font la démonstration de l'Europe qui ne fonctionne pas au lieu de l'Europe qui fonctionne, c'est-à dire EADS, et fonctionnerait encore mieux avec BAE Systems", a-t-elle ajouté. "En cas d'échec du projet, s'il faut chercher des coupables ce ne sont pas les sociétés, a-t-il insisté. Celles-ci sont prêtes à signer demain". Les négociateurs peaufinent les garanties demandées par les Etats quant au maintien des sites, de l'emploi et de la recherche sur leur sol. De même, ils travaillent à renforcer la protection du secret des activités stratégiques des Etats. Mais toutes les demandes allemandes ne sont pas satisfaites, précise-t-on de source proche d'EADS. Berlin continue en effet à exiger le siège de la future société, "une demande déraisonnable, parce que le choix du siège de la maison est une décision économique". Tom Enders a décidé cette année d'établir le quartier-général d'EADS à Toulouse (sud ouest de la France), siège d'Airbus, et BAE maintiendra son siège en Grande-Bretagne. EADS a été créé en 2000 par apport des actifs industriels français (aéronautique et espace) et allemands, essentiellement dans la défense. En vertu d'un pacte d'actionnaires, la France détient 15% du capital, Lagardère 7,5%. Daimler exerce 22,5% des droits de vote mais ne détient plus que 15% des actions, ayant cédé le reste à un consortium d'investisseurs privés et de Länder (Etats fédérés) allemands. Tom Enders et son homologue chez BAE Ian King proposent de donner à la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne chacun une action spéciale, qui leur permettrait d'empêcher toute prise de participation au-delà de 15% et préserver le caractère européen de la nouvelle entité. L'Etat français n'entend pas se défaire de sa part, qui sera ramenée à 9% et l'Allemagne veut la même participation "pour des raisons psychologiques", explique-t-on de source proche des pourparlers.
Les discussions se poursuivent, assure EADS
A cinq jours de l'échéance cruciale du 10 octobre, les négociations autour de la fusion des groupes d'aéronautique et de défense EADS et BAE-Systems se poursuivaient, avant-hier après-midi, selon la direction d'EADS, qui a démenti les informations faisant état de difficultés, voire même d'impossibilités à conclure à temps un accord."Nous avons été informés par les gouvernements sur l'état des discussions, mais en aucun cas il nous a été dit que le marché est annulé. Nous continuons à œuvrer pour être prêts à la date limite du 10 octobre", a fait savoir, avant-hier après-midi, la direction d'EADS dans un communiqué. Le franco-allemand EADS et le britannique BAE-Systems ont jusqu'à, mercredi prochain, pour remettre aux autorités de régulation boursière britanniques un projet d'accord ou demander un délai supplémentaire. Jusqu'à présent, les négociations achoppent notamment sur l'entrée au capital de l'Etat allemand, qui suscite des réticences côté britannique. "La ronde des discussions est terminée", affirmait, avant-hier après-midi, le Spiegel online, site du magazine allemand. Il affirme que Paris avait demandé une participation de plus de 10% dans le nouveau groupe et que Londres s'y était opposé. "Il y a des discussions qui d'abord intéressent deux entreprises", a déclaré à ce sujet le président François Hollande, en marge du sommet des pays du bassin méditerranéen à La Valette (Malte). "Les Etats sont consultés puisque nous sommes actionnaires" et "nous avons dit, nous, ce que nous considérons comme des conditions". "Après, ce sont aux entreprises de continuer leurs pourparlers ou leurs négociations en connaissant la politique de la France, à la fois en termes de présence au capital, de localisation des sièges et de protection de notre industrie de défense", a ajouté le chef de l'Etat. Mercredi 3 octobre, une source proche du dossier à l'Elysée s'était dite "sereine" sur le projet de fusion EADS-BAE Systems, disant attendre des "réponses" de la part de la direction d'EADS. L'Etat français est actionnaire du constructeur aéronautique, maison mère d'Airbus, à hauteur de 15%. Des réunions interministérielles devaient se tenir cette semaine sur le sujet, précisait la même source. Les groupes aéronautiques BAE Systems et EADS ont annoncé le 12 septembre qu'ils étaient en discussion sur un "éventuel rapprochement de leurs activités". BAE Systems est une entreprise britannique spécialisée dans les secteurs de la défense et de l'aérospatiale.


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