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L'économie américaine s'accélère : La croissance dopée par le commerce extérieur
Publié dans Le Maghreb le 02 - 09 - 2013

Portée par le commerce extérieur, la croissance économique des Etats-Unis a été nettement revue en hausse cette semaine pour le deuxième trimestre, confortant les partisans d'un allégement imminent des mesures de soutien de la Banque centrale (Fed).
Le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 2,5% en rythme annualisé, témoignant à la fois d'une solide progression par rapport à la première estimation officielle (1,7%) et aux trois premiers mois de l'année marqués par une croissance morose (+1,1%), selon les données publiées par le département du Commerce.
Entre avril et juin, la première économie mondiale a donc su résister aux coupes budgétaires massives entrées en vigueur en mars en s'appuyant sur le "rebond des exportations et des investissements non-résidentes et une baisse moins marquée des dépenses de l'Etat fédéral", a affirmé le ministère.
Soutenues notamment par le boom énergétique lié au gaz de schiste aux Etats-Unis, les exportations ont bondi de 8,6% au deuxième trimestre, leur plus forte progression depuis plus de trois ans, alors qu'elles s'étaient repliées de 1,3% pendant les trois premiers mois de l'année.
Les importations, qui pèsent à la baisse sur le PIB, ont elles aussi grimpé mais à un rythme légèrement moins marqué (+7,0%).
"Cela montre combien le fait de vendre ses produits au reste du monde plutôt que de les acheter peut vraiment aider l'économie", a souligné l'économiste indépendant Joel Naroff.
Dans le même temps, les dépenses de l'Etat fédéral ont certes continué à flancher (-1,6%) et à grever la croissance mais à un rythme bien moins prononcé qu'au cours des trois mois précédents (-8,4%).

Consommation "pas fabuleuse"
Tous les feux ne sont toutefois pas au vert. Principal moteur de la croissance aux Etats-Unis, la consommation des ménages a continué à progresser (+1,8%) mais a néanmoins perdu de sa vigueur par rapport aux trois premiers mois de l'année (2,3%).
Leur revenu disponible est pourtant nettement reparti à la hausse après avoir été ponctionné par les hausses d'impôts du début de l'année.
"Les principaux chiffres mis à part, la demande sous-jacente n'est pas ce qu'on peut qualifier de fabuleuse. C'est correct, mais pas fabuleux", souligne Jennifer Lee de BMO Capital Markets.
La bonne tenue du commerce extérieur pourrait par ailleurs n'être qu'éphémère. "La balance commerciale va sans doute peser de nouveau négativement sur la croissance parce que le dollar s'est renforcé, spécialement vis-à-vis des monnaies des pays émergents", prévient Chris Low, de FTN Financial.
Affaiblies par un sérieux coup de frein à la croissance et une fuite des capitaux, les devises brésilienne, indienne ou turque ont récemment flanché face au billet vert, la roupie tombant même mercredi à son plus bas niveau historique.
Plusieurs batailles budgétaires s'annoncent par ailleurs aux Etats-Unis, au risque d'assombrir le climat économique.
Le plafond de la dette publique doit ainsi être relevé par le Congrès d'ici à la mi-octobre afin d'éviter un défaut de paiement du pays.
Une intervention militaire en Syrie, évoquée ces derniers jours, pourrait également continuer à doper les prix du pétrole, dont les Etats-Unis sont les premiers consommateurs au monde.
"Les menaces sur les perspectives économiques sont facilement identifiables", convient Jim Dorsey de IHS Global Insight. Mais, ajoute-t-il, "l'économie américaine est davantage qu'il y a un an en position de résister à ces menaces".
Les regards vont désormais se tourner vers la Fed qui scrute l'évolution de la conjoncture pour décider à quel moment elle ralentira le soutien massif qu'elle apporte à l'économie.
Même s'ils révèlent des faiblesses, les nouveaux chiffres de la croissance pourraient bien l'inciter à modifier son cap rapidement, peut-être au cours de sa prochaine réunion les 17 et 18 septembre.
"L'hypothèse d'un ralentissement dès septembre s'est renforcée", résume M. Naroff.
Les membres du comité de politique monétaire de la Fed "ont tendance à se focaliser sur les principaux chiffres quand ils prennent des décisions et à ne pas s'attarder sur les détails", abonde Chris Low.

Les dépenses de consommation décélèrent en juillet
Les dépenses des ménages aux Etats-Unis ont montré un signe de faiblesse en juillet en décélérant par rapport au mois précédent, selon des chiffres publiés cette semaine par le département du Commerce.
Elles ont progressé de seulement 0,1% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, après avoir gagné 0,6% au mois précédent, un chiffre que le gouvernement a légèrement revu en hausse jeudi.
Les analystes ne s'attendaient pas à une telle baisse de rythme et tablaient, dans leur prévision médiane, sur une augmentation de 0,3% de l'indicateur.
Selon le gouvernement, les revenus des ménages ont eux aussi décéléré en juillet, progressant de seulement 0,1% contre 0,3% en juin, conformément aux attentes des analystes.
Compte tenu de la hausse des prix qui a atteint 0,1% sur un mois, la consommation réelle des ménages américains a stagné en juillet après avoir progressé de 0,2% au mois précédent.
Le revenu disponible des ménages (après impôts et transferts sociaux) s'est lui maintenu en juillet à 0,2% pour le deuxième mois consécutif , d'après les données officielles.
Conséquence de la décélération identique de la consommation et des revenus, le taux d'épargne des Américains, qui mesure la part de leur revenu disponible mise de côté, est resté stable en juillet à 4,4% comme au mois précédent.
Les chiffres de la croissance américaine au deuxième trimestre, publiés jeudi, ont fait apparaître un recul de la consommation (+1,8%) par rapport aux trois premiers mois de l'année où elle avait atteint 2,3%.
La consommation est le principal moteur de la croissance américaine.

Baisse du moral des ménages
Le moral des ménages américains a reculé en août après avoir fortement progressé en juillet, selon l'estimation finale de l'indice de confiance des consommateurs publiée par l'Université du Michigan.
Il a perdu trois points par rapport au mois précédent pour s'établir à 82,1 en août, selon l'université.
Ce niveau reste toutefois supérieur à la première estimation publiée mi-août et aux prévisions des analystes qui tablaient tous deux sur un recul plus marqué à 80,0.
En juillet, cet indicateur s'était apprécié d'un point.
Selon l'autre indicateur de la confiance des consommateurs, établi par le Conference Board et publié mardi, le moral des ménages américains a en revanche enregistré une hausse surprise en août du fait des améliorations des perspectives à court terme.

L'inflation s'accélère
L'inflation s'est accélérée aux Etats-Unis pour le troisième mois d'affilée en juillet, où elle a atteint 1,4% sur un an, selon l'indice des prix associés aux dépenses de consommation des ménages (PCE) publié par le département du Commerce.
La hausse des prix, qui était de 1,3% en juin, est remontée en juillet à son niveau le plus élevé en cinq mois mais reste inférieure à l'objectif de la banque centrale des Etats-Unis (Fed), qui souhaite une inflation de 2,0% sur un an à moyen terme
Hors alimentation et énergie, l'inflation dite sous-jacente s'est stabilisée à 1,2% en juillet, un niveau inchangé depuis avril, selon les chiffres du gouvernement.
Par rapport au mois précédent, les prix ont augmenté de 0,1% en juillet, soit une décélération par rapport aux 0,4% de juin.
L'inflation sous-jacente a elle aussi perdu en intensité sur un mois, à +0,1% en juillet, alors que les analystes s'attendaient à la voir inchangée à 0,2%.
L'indice PCE sert de référence à la Fed pour la conduite de la politique monétaire américaine.

Hausse de l'activité dans la région de Chicago
L'activité économique de la région de Chicago a progressé en août conformément à la prévision des analystes, selon l'indice local des directeurs des achats de l'association professionnelle ISM publié. L'indicateur a augmenté de 0,7 point par rapport au mois précédent pour atteindre 53,0 en août, a indiqué l'institut dans un communiqué.
Ce chiffre est identique à la prévision des analystes
L'ISM Chicago mesure la perception que les entreprises de la région ont de la conjoncture. Il passe pour être habituellement un bon baromètre de l'activité au niveau de l'ensemble des Etats-Unis.
La hausse observée en août a été tirée par les nouvelles commandes qui figurent parmi les cinq composantes de l'indice. Celles mesurant l'emploi et la production s'affichent en revanche en baisse, selon le communiqué.

Recul des promesses de ventes de logements
Les promesses de ventes de logements se sont repliées sur un mois en juillet aux Etats-Unis en raison de la hausse des taux d'intérêt dans l'immobilier, selon des chiffres publiés par l'Association nationale des agents immobiliers américaine (NAR).
Elles ont reculé de 1,3% par rapport à juin, en données corrigées des variations saisonnières, alors que les analystes s'attendaient à un rebond de 0,2%.
En juin, l'indicateur de la profession qui présage des ventes futures avait déjà reculé (-0,4%) après avoir atteint, au mois précédent, son plus haut niveau depuis fin 2006.
Sur un an, les promesses de ventes ont toutefois continué à nettement augmenter en juillet pour le vingt-septième mois consécutif, progressant de 6,7%, indique la NAR dans son communiqué.
"Le modeste déclin dans les ventes (sur un mois) n'est pas encore inquiétant et le nombre de transactions reste élevé", a détaillé Lawrence Yun, chef économiste de l'association.
"Mais la hausse des taux d'intérêt immobiliers et celle des prix des logements ont un impact sur le nombre de transactions recensées d'un mois sur l'autre", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.
La perspective d'un resserrement imminent de la politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed) a récemment fait remonter les taux d'intérêt des emprunts immobiliers.
L'association professionnelle estime toutefois que les reventes de logements bondiront de 10% sur l'ensemble de l'année et que le prix médian des logements anciens augmentera de près de 11% en 2013, indique le communiqué.


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