"Nous déplorons l'agitation tendancieuse de certains médias étrangers autour de l'anniversaire du lâche attentat terroriste perpétré contre le complexe gazier de Tiguentourine", a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, en réaction à certains médias étrangers, notamment français, qui veulent semer le doute sur le succès de l'opération de sauvetage, menée par les forces spéciales de l'Armée nationale populaire. "Nous rejetons vigoureusement les présentations biaisées et les allégations absurdes émises par ces médias qui, de parti pris en préjugés, en viennent quasiment à disculper les auteurs de cet odieux attentat terroriste et à faire d'une bande de criminels, sans foi ni loi, des interlocuteurs potentiels avec lesquels il y aurait matière à négociation", a-t-il souligné. Il a rappelé que l'intervention des forces de sécurité algériennes "était impérative pour sauver des centaines de vies humaines et pour protéger un site stratégique que les terroristes projetaient de faire exploser". Cette action "décisive", a précisé M. Belani, "était marquée du sceau du professionnalisme et elle répond à la nécessité impérieuse de préserver la souveraineté et l'intégrité de notre pays, qui ne saurait, en aucune manière, devenir l'otage des forces du mal et de la destruction". "Aujourd'hui, nous ne pouvons que nous interroger sur les desseins de ceux qui veulent occulter le fait que la responsabilité des décès, qu'on a eu malheureusement à déplorer, est entièrement imputable aux terroristes et semer le doute sur le succès d'une opération militaire des plus complexes, qui a été unanimement reconnue par la communauté internationale comme étant la riposte la plus adaptée face à un véritable acte de guerre lâchement commis contre un Etat et un peuple qui resteront intransigeants face au terrorisme", a ajouté le porte-parole. Notons que la réaction de la diplomatie algérienne intervient après l'ouverture à Paris d'une information judiciaire sur cette prise d'otages et après une propagande haineuse et virulente visant à semer la zizanie sur le succès de l'opération de sauvetage. En effet, quelques journalistes français sont allés jusqu'à pointer du doigt les forces spéciales de l'Armée nationale populaire et à disculper les terroristes ! Ce qui prouve qu'il y a une certaine haine de la part de ces médias, mais surtout leur mauvaise foi.
Le président de l'APN rend hommage aux forces de sécurité De son côté, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed-Larbi Ould Khelifa, a rendu hommage à l'Armée populaire nationale (ANP) et à toutes les forces de sécurité, qui assurent la sécurité des frontières dans une conjoncture où "des forces étrangères instillent les virus du sectarisme et du canton visant à balkaniser des pays du Sud et du monde arabe". Intervenant à l'occasion d'une journée parlementaire sur "Le rôle de la recherche scientifique dans le développement et la modernisation de l'armée", M. Ould Khelifa a insisté sur le "cordon de sécurité que constitue notre armée et les corps de sécurité postés en permanence, bravant les dangers contre vents et marées, par des températures dépassant quelquefois les cinquante degrés Celsius, par devoir de protection de la nation et rien d'autre". "La force de notre armée s'appuie principalement sur la poursuite du développement durable et équilibré et s'appuie également sur les diverses ressources créatrices de richesses". Il a ajouté, à ce propos, que "cette force est également liée à la cohésion de la société algérienne qui bannit toute forme de discrimination, raciale soit-elle ou communautaire", car, a-t-il ajouté, "la citoyenneté algérienne est l'unique paramètre dans le cadre constitutionnel qui édicte les droits et les devoirs". M. Ould Khelifa a indiqué, en outre, que "quiconque tente de semer le trouble et la zizanie, échouera comme a échoué le colonialisme durant 132 ans", affirmant que "l'Algérie était et demeurera une et indivisible, en vertu de l'expérience historique et des réalisations de la Révolution du 1er-Novembre 1954". L'ANP a également veillé, a-t-il souligné, à "sa mobilisation pour faire face à toutes les éventualités dans une région tourmentée et sur de vastes frontières dépassant six mille kilomètres, où des pays traversent des crises aiguës et d'autres sont submergés par des guerres civiles et d'autres encore sont au bord de la guerre et où le terrorisme transnational se concentre". Dans ce sens, il a relevé que "toutes les capitales du monde, à travers leurs leaders, ont salué la compétence de l'ANP et la rapidité avec laquelle elle a levé le siège imposé par les mercenaires, ainsi que l'extermination de leurs éléments qui se sont faufilés à Tiguentourine". Evoquant le voisinage du pays, il a affirmé que l'Algérie "a œuvré durant le demi-siècle passé à résoudre tous ses problèmes avec les pays voisins arabes et africains, en dépit des tentations de certains pays voisins, voire de leurs tentatives vaines de l'amputer de quelques parties de son territoire". Il a fait remarquer que ces pays étaient animés d'une "crainte injustifiée" que l'Algérie "devienne le gendarme de la région, bien que l'Algérie ne nourrissait aucune visée agressive", soulignant que c'est elle "qui a toujours soutenu la paix, la coopération, la liberté, la justice et la dignité". Le président de l'APN a fait observer, à cette occasion, qu'"en dépit de tout cela, notre pays fait l'objet d'une guerre non déclarée, vu les quantités incroyables de drogue qui inondent nos frontières".