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Qui accepte de dire qu'il est usé ?
Publié dans Le Maghreb le 15 - 06 - 2014


Avec plus de 20 années de participation au pouvoir ou d'oscillations dans l'opposition, nos acteurs en redemandent. Personne ne veut aller en retraite. A 60 ans, selon la circulaire Sellal, tout le monde va à la retraite, sauf ceux qui font de la politique. Ceux-là ne partent pas, car ce sont des acteurs politiques, ce sont des décideurs. Qui accepte de dire qu'il est usé ? Qu'il est épuisé ? Le pouvoir est-il épuisé, usé ? En avons-nous vu de ceux qui nous disent qu'ils devraient se retirer, car ils ne peuvent plus donner plus que ce qu'ils ont donné, à supposer encore qu'ils aient réellement donné ? Epuisés ? ces membres ne le reconnaissent pas, sauf pour nous convaincre qu'ils se consacrent à plein temps à contribuer à sauver l'Algérie. Usés ? Jamais, sauf quand ils sont en retraite, là encore, ils restent prudents dans l'emploi des concepts car ils espèrent encore être rappelés… Ils seront de toute façon toujours disponibles à répondre présent au devoir. Ils ne sont pas de ceux qui abandonnent le combat. A tout âge, ils sacrifieront leur temps et leur vie de famille. Même au -delà de 80 ans, ils accepteront une ambassade, ou un poste de ministre. C'est qu'ils aiment bien leur pays. C'est qu'ils ont du patriotisme à en revendre. Peut-on être usé quand on est patriote ? Même si de partout sont lancées des offensives contre lui, les plus marquantes étant celles qui ciblent les domaines clés de la sortie de crise. Ceux qui, à haut niveau, sont en charge de ces domaines encaissent ou réagissent d'une façon qui prête à confusion. Ils tentent plus de se défendre que d'expliquer, plus de plaider non coupable que de prouver que tout est sujet à succès, plus de se défendre personnellement que solidairement, collectivement, plus de parvenir à bénéficier de circonstances atténuantes qu'à l'énoncé d'un non-lieu. Le " rien ne va plus " est prononcé par ceux qui n'avaient pas lésiné sur le soutien apporté à la politique économique dans toutes ses dimensions. Sur tous les sujets, c'est la critique. La corruption, l'économie, l'évaluation du pays sur la scène internationale. Serait-il normal que le chef d'un parti allié prononce la sentence suivante " le président doit sanctionner les corrompus " ? Des questions fusent immédiatement et se rapportent au pourquoi. Le chef de ce parti désigne lui-même la hauteur de la cible, c'est-à-dire le plus haut dans la hiérarchie politique et étatique, à savoir le président. Les attentions populaires se focalisent sur ces critiques et parfois même en font les leurs tant elles n'y sont pas habituées à cause du décès du débat public. Toutes les critiques sont émises en dehors du champ politique, preuve étant que ce n'est pas cet espace que le pouvoir devrait craindre. Ce n'est pas parce que le champ politique est à bout de souffle que vont s'éteindre de telles critiques. Parce que, selon la perception générale, et pas seulement partisane, celui-ci oscille entre l'apparence d'une ouverture et la menace d'une totale fermeture ; les frustrations d'une partie de la classe politique et également d'une partie de l'élite intellectuelle se sont assez accumulées pour se libérer à l'occasion de chaque évènement. C'est finalement en dehors du champ que se découvrent et s'échangent des idées, que se radicalisent les positions, que des experts s'expriment par voie de presse en présentant des visions assombries et que des partis politiques sont placés dans une situation où ils découvrent qu'ils ont accumulé trop de déficit et qu'à trop reculer, ils vont finir par sortir des écrans.

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