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A la deuxième semaine du Ramadhan : La flambée des prix se poursuit
Publié dans Le Maghreb le 09 - 07 - 2014

Le marché des fruits et légumes ne connaît toujours pas de baisse de "température". Pis, dans différents marchés de la Capitale, la mercuriale poursuit son envol.
Le consommateur, qui s'attendait à une éventuelle baisse des prix à la deuxième semaine du mois de Ramadhan, est déçu. Sur les étals des marchés de la capitale, les prix affichés au premier jour de ce mois poursuivent la même tendance si ce n'est plus. Même si les prix des fruits et légumes ont baissé aux marchés de gros, quelques jours après la flambée observée au début du Ramadhan, la tendance globale est à la hausse dans certains marchés de détail en raison de la multiplication des intermédiaires et des spéculateurs, selon les commerçants. Une visite aux marchés de Boumaati et de la commune d'El Harrach permet de constater une grosse différence dans les prix pratiqués, que les commerçants expliquent par la situation du marché couvert d'El Harrach et le prix du loyer des box à l'intérieur du marché même si l'élément principal reste le prix d'achat au marché de gros. Dans leurs explications sur la hausse des prix malgré leur baisse au marché de gros, certains détaillants mettent en exergue le fait qu'"ils souffrent de l'intervention des spéculateurs et des intermédiaires en les obligeant à acquérir leur marchandise à un prix fixé après entente avec les grossistes". Un autre commerçant, Mohamed, installé à Ben Omar (Kouba), indique qu'il se trouve dans l'obligation d'acheter sa marchandise en deuxième ou troisième main au marché de gros ce qui entraîne, inévitablement, une hausse des prix.
Selon le président de l'association des marchés de gros de fruits et légumes, Achour Mustapha, ces denrées sont acheminées aux marchés de gros à partir de 20 heures pour que le négoce puisse commencer après minuit ce qui laisse assez de temps aux spéculateurs avant l'ouverture du marché à 5 heures.
Les spéculateurs et les intermédiaires activant dans l'illégalité mettent à profit les sollicitations du détaillant après l'ouverture des marchés pour écouler leurs marchandises à un prix supérieur à celui pratiqué dans les marchés de gros. "Il n'y a aucune loi qui interdit à un grossiste d'écouler sa marchandise à un autre commerçant sans lui demander des documents prouvant qu'il exerce une activité commerciale légale", a-t-il relevé.

Une loi est nécessaire pour gérer le marché de gros
Selon le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et des artisans, Salah Souilah, il faut promulguer une nouvelle loi sur l'organisation de l'activité commerciale de gros et de détail pour que les autorités de contrôle puissent exercer leur tâche et freiner la spéculation.
M. Souilah a souligné que "le projet de loi en cours de discussion avec le ministère du Commerce, doit obliger le détaillant à exhiber son registre de commerce et la facture auprès du grossiste et doit interdire à ce dernier de céder sa marchandise à des personnes qui ne sont pas munis de ces documents". Il a estimé que cette loi est susceptible de protéger le paysan, le grossiste et le détaillant et permet de situer les responsabilités en cas de hausse injustifiée des prix. Or, ces pratiques ne se limitent pas au mois du Ramadhan qui connaît habituellement une hausse du niveau de consommation mais elles sont enregistrées tout au long de l'année "en l'absence de contrôle pendant la nuit au marché de gros", selon le même responsable.
D'après les témoignages de nombreux détaillants, les marchés de gros subissent "le diktat" des intermédiaires activant illégalement en utilisant des véhicules utilitaires de moyen tonnage pour se déplacer dans de nombreuses régions pour écouler la marchandise auprès des détaillants et des citoyens sans être soumis au contrôle.
Dans ce contexte, Khaled, commerçant rencontré au marché de Bachdjarrah, indique que "les grossistes et les détaillants activant dans la légalité utilisent les factures et sont soumis au contrôle mais ils n'hésitent pas à céder leur marchandises au double de son prix aux détaillants et aux citoyens en dehors de tout contrôle".
Ces pratiques, ajoute-t-il, entraînent une hausse des prix des fruits et légumes au détail malgré la baisse des prix au marché de gros car la pomme de terre est cédée au kilogramme à 60 DA, la tomate à 70 DA et la courgette à 100 DA tandis que l'oignon et la carotte sont cédés respectivement à 30 et 80 DA et le poivron ainsi que le piment piquant sont à 120 DA.
Les haricots sont cédés entre 100 et 120 DA alors que l'olive de table est entre 250 et 380 DA/KG. En ce qui concerne les fruits, le prix de l'orange varie entre 100 et 120 DA/KG contre 120 à 150 DA pour la pomme et 400 à 800 DA pour les dattes.
Le raisin est cédé à 250 DA et la pêche entre 70 et 250 DA alors que la pastèque est entre 50 et 70 DA contre 50 DA à 100 DA pour le melon. Pour ce qui est des viandes, le poulet est cédé entre 300 et 340 DA/KG, et la dinde entre 250 et 700 DA. En plus du prix élevé des viandes blanches, les citoyens se plaignent de pratiques frauduleuses. Certains vendeurs, relèvent-ils, fixent le prix à 260 DA/KG pour attirer le client mais les vendeurs additionnent la TVA de 100 DA et ne déclarent pas le prix réel au client.


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