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Aïn Temouchent : Terga, le paradis sur terre !
Publié dans Le Maghreb le 10 - 07 - 2014

Terga-plage, située à 15 km de la ville chef- lieu de wilaya d'Ain Temouchent, est considérée comme le site balnéaire le plus fréquenté durant la saison estivale.
Les dernières statistiques de la Protection civile appuient ce statut puisque pas moins de 263.940 estivants ont profité des bienfaits de cette plage, durant le mois de juin écoulé. Elle est suivie de la plage de Rachegoune 2 avec 212.380 estivants, puis Rachegoune 1 (195.990) et la plage du Puits (190.750). Plusieurs fois déclarée "plage pilote" par le ministère du Tourisme, Terga est un chef-lieu de commune rattachée à la daïra d'El Malah.
La plage est située à 7km du village et à 16km d'El Malah. Elle peut être considérée, elle-même, comme un petit village, compte-tenu des villas, bungalows et centres de vacances qu'elle abrite et permettant aux estivants et enfants de différentes wilayas de passer d'agréables séjours. Terga-plage, considérée comme l'une des plus belles côtes du littoral algérien, offre à ses visiteurs de magnifiques sites à découvrir : une large baie de sable fin s'étend d'un côté à un autre de deux falaises moyennes où sont édifiés quelques cabanons. Oued El Malah traverse la baie et se jette dans la mer en ce point. Un petit pont en bois permet de se rendre d'un côté à l'autre. Un énorme rocher en forme de globe, appelé "boule", permet aux baigneurs de plonger dans une eau bleue et limpide. Une deuxième plage, plus petite et plus difficile d'accès, est située en amont de la falaise-est de Terga-plage.
Terga-plage a été endommagée par les inondations exceptionnelles d'octobre 2000 et qui ont causé d'énormes dégâts à cette station balnéaire. La puissance de la crue a fait retrouver à Oued El Malah son ancien lit, celui d'il y a plusieurs décennies lorsque ne sévissait pas la sécheresse. Plus d'une quarantaine de cabanons, deux centres de colonies de vacances, un poste de la Protection civile et un autre de la gendarmerie, ainsi qu'une caserne ont étés complètement dévastés. La crue a creusé un sillon de trois mètres de profondeur et de cent mètres de large à l'endroit le plus étroit, alors que l'ancien lit ne faisait qu'a peine trois mètres de large.

Un espace fragile et convoité
Les services communaux ayant estimé les dégâts à 40 millions de dinars, ont engagé d'importants travaux d'aménagement portant notamment sur la démolition des cabanons, le nettoiement de la partie touchée par la crue, la reconstruction des édifices publics touchés, dont le bureau de poste et le poste de la Protection civile. Le réaménagement de la plage a permis également la construction d'une nouvelle esplanade, de fontaines publiques, de deux parkings et la rénovation de l'éclairage public. Ces travaux ont permis à la plage de Terga de retrouver toute sa splendeur et ses atouts nécessaires pour assurer aux estivants un séjour agréable.
En ce mois de Ramadhan, Terga draine toujours la foule en quête de repos et de quiétude. Plusieurs citoyens y viennent pour passer le temps dans l'attente du F'tour. Le site disposant d'immenses potentialités écologiques et touristiques charmant ces populations. Ces visiteurs venant, parfois en famille, y passent des moments dans la quiétude, en attendant, la fin du Ramadhan et le rush attendu des estivants à partir de la fin juillet et tout le long du mois d'août.
A noter que la zone côtière de Terga constitue un espace convoité et fragile. L'extraction non contrôlée de grandes quantités de sable pour répondre à une demande croissante sur ce matériau indispensable pour la construction, a engendré plusieurs impacts sur l'environnement, dont la perturbation de la dynamique fluviale d'Oued Malah.
L'élargissement du lit initial de cet oued a fortement participé à l'inondation de grandes parties de la plage urbanisée de Terga, suite à des pluies torrentielles, tombées du 13 au 14 octobre 2000, selon une étude qui signale que malgré les risques liés au débordement de Oued Malah, la plage de Terga et en particulier sa partie nord, est devenue un espace très sollicité pour l'investissement touristique.
Entre la volonté des responsables locaux et régionaux de réaliser des établissements d'hébergement et de loisirs et la lutte des anciens propriétaires de cabanons pour la récupération de leur anciennes parcelles de plage, la concurrence sur la réappropriation de cet espace à risque a pris la forme d'un sérieux conflit que les instruments d'aménagement et de gestion mis en œuvre n'arrivent pas à résoudre de manière définitive.
Les outils de protection de l'environnement et de gestion spatiale intégrée tels que les POS, la loi sur le littoral, la loi minière pour le cas de Terga, sont parfois négligés. Les enjeux liés à l'exploitation maximale des potentialités offertes par les espaces littoraux, ainsi que la faible conscience de la fragilité de ces interfaces, menacent dangereusement l'équilibre environnemental de cette zone côtière fragilisée par l'action anthropique, concluent les concepteurs de l'étude.


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