Le but est donc tout indiqué, il s'agit d'apporter dans l'immédiat pour la promotion de l'entreprise algérienne les ferments de la performance créant la richesse et l'emploi et un environnement plus favorable à son fonctionnement. C'est-là le sens du message adressé dimanche par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, aux délégués participants au 12è congrès de l'UGTA. Une occasion pour le chef de l'Etat de rappeler les valeurs du Pacte national économique et social de croissance. Celui-ci "constitue un engagement ferme des partenaires économiques et sociaux pour la concrétisation du programme quinquennal 2015-2019", a souligné le chef de l'Etat. Il a également mis en exergue l'importance accordée par ce Pacte à la promotion de l'entreprise comme lieu de création de richesse et d'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs et aussi un moyen de remporter la bataille nationale de création d'emplois. Au cours de ces dernières années, l'économie nationale a bénéficié d'un courant en faveur de la recherche-développement qui a contribué à l'essor d'un développement de l'investissement et son élargissement à la diversification des activités économiques. C'est dire que les orientations du chef de l'Etat visent à promouvoir, à travers l'entreprise nationale, le développement et la croissance économique et sociale et qu'on devrait, dès à présent, mettre l'accent sur l'innovation, sa valorisation et les aspects de la performance qui y sont liés. Dans cette optique, le chef de l'Etat a souligné: "C'est pourquoi les investissements, d'action des entreprises publiques, privées, nationales et étrangères, l'intervention de tous les acteurs au développement, n'auront de signification réelle et de portée utile que s'ils s'inscrivent résolument dans cette perspective". Les démarches, mesures et autres dispositions dans ce domaine devraient dès maintenant être mises en œuvre, notamment en ce qui concerne la réponse à la demande d'emploi et la création de richesse. Elles doivent constituer une préoccupation fondamentale de la politique économique tant elles répondent à la fois à des aspirations sociales profondes au progrès et à l'amélioration du niveau de vie et des critères économiques de base de mobilisation et de valorisation intensive d'une ressource nationale essentielle. En parallèle avec cette évolution, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à travers son message adressé aux travailleurs, a évoqué les bouleversements aux plans économique, social et politique intervenus dans le monde et leur impact sur l'Algérie, il dira : "Ils nous imposent (les bouleversements) la plus grande vigilance dans la défense et la sauvegarde de l'indépendance économique du pays et dans le maintien des valeurs de justice sociale et de solidarité de notre société". Dans ces conditions, combien est grand l'autre facteur qui doit être pris en compte dans la définition de la politique économique nationale durant le programme quinquennal 2015-2019 et qui concerne les mutations et les redéploiements qui s'organisent au niveau de l'économie mondiale et qui induiront sans aucun doute des relations économiques internationales de types nouveaux: les facteurs discriminants entre les nations porteront de plus en plus leurs capacités à intégrer et à développer les innovations, le contenu technologique et de recherche-développement dans les produits qu'elles échangeront sur le marché international. A cet effet, la concrétisation du Pacte national économique et social de croissance, le développement du potentiel national de compétences et d'expérience, et la diversification des activités économiques, constituent le garant de la pérennité et de la viabilisation du développement économique et social du pays. Ce Pacte articulé autour de l'économie et du social aura, outre l'avantage de réaliser l'adhésion la plus large aux objectifs et d'assurer l'enrichissement du contenu de la solidarité nationale.
