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Une équation de stabilité irrésolvable
Publié dans Le Maghreb le 10 - 01 - 2015

Problème de l'islamisme dit politique ? Pas encore réglé ? Il est autant profondément enraciné dans une partie du peuple que son rejet l'est autant profondément dans l'autre partie du peuple. On a l'impression qu'il ne s'agit pas d'un même peuple ou que des couches de la population n'ont pas vécu ensemble, n'ont pas été à la même école. Sur le plan international, chacune des couches voudrait arrimer le pays à un ensemble géopolitique différent.
Le processus de construction de l'identité diffère de l'une à l'autre couche. L'une se donne d'abord l'identité internationale de l'espace qu'elle aura choisi. Elle se veut arabo-musulmane et n'en démord point. L'autre, qui démarre d'un passé millénaire , remonte pour absorber les civilisations rencontrées et se donne une identité collective et intégrante.
Problème de communautés ? Pas encore réglé ? Ghardaïa, Illizi, Bordj Badji Mokhtar, Tamanrasset, où une communauté se pose des questions, tribus en conflit dans les universités (rapporté par la presse)… etc…On a été jusqu'à créer des républiques communales pour rejeter l'attribution d'un logement à un " étranger " à la commune. Tous les logements et les lots de terrain sur le territoire d'une commune appartiennent exclusivement aux habitants de la commune.
Accès au pouvoir sur la base de la citoyenneté ou d'appartenance à une communauté ? Les partis renforcent le communautarisme en s'adressant aux chefs de tribus au lieu de faire normalement leurs campagnes électorales en s'adressant aux citoyens.
Seuls les enjeux de pouvoir sont au cœur des ambitions.
Il s'en suit que l'équation électorale justifiée par des enjeux de pouvoir n'intègre nullement la donnée de la précarité des équilibres. La cohésion nationale seul espace de mobilisation collective et de défense contre toute menace, risque l'effritement et la mise en péril de la sécurité nationale. Il n'est d'aucune utilité de dire que les divisions sérieuses sont un phénomène étranger à notre société. De même, il n'est d'aucune utilité de dire que le terrorisme est un phénomène étranger à notre société. Il convient de ne pas en faire l'économie d'études.
Quelles réformes politiques conviendrait-il de faire lorsqu'en 1990, au dernier séminaire sur la pensée islamique qui s'était tenu à l'Aurassi, il a été prononcé la condamnation à mort des sciences sociales, en présence de Tourabi proclamé comme grand penseur musulman.
Un pouvoir demeure pratiquement "irrésolvable" dans sa dimension " équilibre ". Quelles réformes politiques seraient possibles devant les " inconciliations " et d'après ce qui est devenu très apparent, à savoir que le hasard des urnes contribuerait à déséquilibrer les pays arabes du fait que dans ces derniers la " stabilité " connue à ce jour n'est obtenue que par l'emploi des moyens de force dans une logique de gestion répressive.
Il y en a qui parlent de déclin du mouvement islamiste alors qu'il n'existe aucune tradition d'évaluation des rapports d'opinion, autant par les urnes, toujours manipulées, que par les sondages. Ce ne sont pas tellement les rapports d'opinion qui comptent, mais les rapports de force et ceux-ci ne sont pas à mesurer par le nombre mais par les déterminations. Les pays arabes n'avaient pas eu le souci de transformations juridico-politiques qui inscrivent le processus des mutations politiques et sociales dans la perspective de réduction des espaces " d'inconciliations ".
La priorité était accordée plutôt aux obstacles de toute nature à mettre en place et aux manipulations à entreprendre pour que ne soit jamais construite la passerelle qui mène vers de véritables alternances.
Quel cadre théorique de fonctionnement de l'Etat serait-il possible de construire pour produire des simulations dans la recherche des conditions de moindre précarité de l'équilibre dans les variables instabilité politique, insécurité et incertitude? Dans quelles mesures les urnes pourraient-elles produire un environnement politique (politico-religieux plutôt), qui favorise les tolérances ou du moins qui créerait les conditions de la moindre instabilité ?
Qui conduira le processus de transition quand les populations manifestantes réclament le départ de tout le régime, ou plutôt de tout le système, au lieu d'un compromis qui tient compte des rapports de force?


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