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Entretien d'Amara Benyounès à TSA : "Il n'y a pas de manipulation dans l'affaire du gaz de schiste"
Publié dans Le Maghreb le 15 - 02 - 2015

Dans une interview au site TSA, Amara Benyounès a longuement évoqué les manifestations contre l'exploitation du gaz de schiste dans notre pays sans oublier d'évoquer les problèmes du Sud du pays qui sont totalement différents les uns des autres, en passant par la révision de la Constitution…
Ainsi donc et à propos des manifestations à In Salah contre l'exploitation du gaz de schiste, Amara Benyounès fait remarquer d'abord que " Dans tous les pays du monde, il y a ce débat autour de l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. ", et pour In Salah, il estime que " Certes, il y a des militants (anti-gaz de schiste, NDLR) qui sont, peut être, sincèrement convaincus. Mais il est évident qu'il y a beaucoup de manipulation dans cette affaire. Et puis, j'ai une interrogation concernant la position de l'opposition : la loi (révision de la loi sur les hydrocarbures autorisant le gaz de schiste en 2013, ndlr) est passée à l'APN. Elle a été débattue et approuvée. Ils (les opposants, NDLR) n'avaient rien dit et ils l'avaient tous, plus au moins, tacitement, soutenue. Il a suffit que quelques personnes manifestent pour qu'ils se découvrent un intérêt particulier pour la question du gaz de schiste. ". Amara Benyounès note qu'après les clarifications du Premier ministre et du Président de la République sur le sujet, " Le fait que cela continue prouve qu'il y a de la manipulation politique de l'opposition et de parties étrangères. Au moins depuis 2011, des tentatives de déstabilisation de ce pays n'ont pas abouti. ".
Plus direct, Benyounès affirme que " Je dis et je pèse mes mots : tout responsable politique algérien qui s'oppose au gaz de schiste est quelqu'un de totalement irresponsable ! Car il y va de la sécurité énergétique du pays et donc de la souveraineté nationale. D'ailleurs, organiser des manifestations le 24 février pour dire non au gaz de schiste et dire en même temps oui à la préservation de la souveraineté nationale est une contradiction monstrueuse. ".Amara Benyounès résume d'ailleurs le sujet en ajoutant que " Le gouvernement et le président de la République ont dit deux choses. D'abord, il faut qu'il y ait de l'exploration car il s'agit d'un impératif absolu. Ensuite, il n'y aura pas d'exploitation avant au moins une dizaine d'années. Il faut avoir un ou deux points d'expérimentation pour savoir comment les choses se passent. Ce qui est important et qu'on doit retenir, c'est qu'il n'y aura pas d'exploitation à très court terme du gaz de schiste. Nous sommes en phase d'exploration pour connaître les réserves et ce qu'on a trouvé est satisfaisant. ".
Et à l'interrogation de savoir que de nombreux pays ont renoncé au gaz de schiste, Benyounès précise qu' "Un seul pays a bloqué l'exploitation du gaz de schiste : la France.
Et il se trouve que quand François Hollande parle, un certain nombre d'Algériens sont au garde à vous. Cela dit, même en France, la droite dit qu'il est criminel de ne pas autoriser l'exploration du gaz de schiste. Ce pays a refusé d'explorer (cette ressource) pour plusieurs raisons. D'abord, parce qu'il s'agissait du bassin parisien qui est urbanisé à 100%. Ensuite, ce pays a une industrie nucléaire très puissante et très importante. Enfin, des considérations d'alliances politiques au sein du gouvernement avec les écologistes qui s'opposent de manière radicale au gaz de schiste.
Je ne vois pas pourquoi ces arguments qui ne concernent ni de près ni de loin l'Algérie vont nous être imposés. "
Par contre, Amara Benyounès précise en outre que " Parmi les derniers pays qui ont pris la décision d'exploiter le gaz de schist efigurent l'Arabie Saoudite, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne. A 30 kilomètres de New York, il y a un puits de gaz de schiste exploité.
La pollution des nappes albiennes est un énorme mensonge de l'opposition. Sid Ahmed Ghozali qui ne peut pas être accusé d'être proche du pouvoir ou de ne pas connaître le secteur a, lui-même, dit que sur la quasi-totalité des puits conventionnels, nous traversons la nappe albienne. Et il faut savoir que la recherche de gaz de schiste n'est pas une obsession.
Tout le monde, à commencer par le Président et le Premier ministre, affirme que l'essentiel est dans la diversification de notre économie. "
A propos de la situation au sud du pays, Amara Benyounès déclare que "La situation au Sud serait inquiétante si toutes les wilayas du sud avaient une revendication politique commune. Pour l'instant, ce sont des mouvements différents les uns des autres.
Et puis, la manifestation dans les pays démocratiques est un signe de bonne santé d'un pays, fait-il remarquer.
Au sujet des affrontements, des manifestations et des émeutes à Touggourt, Ghardaïa, In Salah, Laghouat, Amara Benyounès tient à éclaircir les idées en indiquant que " Les problèmes sont totalement différents les uns des autres. Le problème de Ghardaïa n'a rien à voir avec celui d'In Salah. Et celui d'In Salah n'a rien à voir avec celui de Touggourt par exemple. Au Sud, il y a des problèmes de chômage, de logement, de distribution de terrains mais on ne peut pas dire que le Sud va mal à cause de cela. " Et à Benyounès de s'interroger " Je n'arrive pas à comprendre cette opposition qui cherche, à chaque fois, à enfourcher le cheval pour demander au pouvoir de partir. Les gens manifestent pour des revendications sociales et non politiques visant à renverser le régime. Nous sommes en train de construire une démocratie. Et dans une démocratie, le débat se pose à l'intérieur des institutions…. ".
Au sujet de la révision de la Constitution et à la question de savoir s'il y aura de nouvelles consultations et quelle forme pourraient-elles prendre, Amara Benyounès est très direct en répondant " Selon mes informations, il n'y aura pas de nouvelles consultations après celles qui ont été menées par Abdelkader Bensalah, par Abdelmalek Sellal et par Ahmed Ouyahia.
La quasi-totalité de la classe politique avait participé à ces trois rounds. Chacun a donné son point de vue. Cela dit, elle (l'opposition) peut participer à travers le débat public qui aura lieu autour de la révision constitutionnelle. Un débat qui va nous permettre de discuter d'un projet de société, de l'Algérie…. ".
Enfin et à la question de savoir si les rumeurs autour des différents remaniements ne mettent pas le gouvernement dans une certaine instabilité, Amara Benyounès estime qu' "Un ministre de la République qui ne peut pas travailler à cause de la rumeur n'a rien à faire au gouvernement " avant d'ajouter que " Nous tenons des réunions chaque mercredi et je ne vois aucune incidence sur le fonctionnement ou le travail du gouvernement. Ce ne sont que des rumeurs, conclut-il.


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