Le groupe de la Banque mondiale (BM) vient d'éditer le 5e numéro de sa newsletter, appelée ''La lettre d'Al Djazaïr''. En effet, M. Emmanuel Noubissié Ngankam, responsable de la publication, a consacré dans ce numéro un éditorial sur la crise pétrolière qui a touché l'économie mondiale, en général, et algérienne, en particulier. Ainsi, l'auteur a mis plusieurs points d'interrogation sur ce fléau, qui a déstabilisé l'économie algérienne en poussant le gouvernement à passer à la politique d'austérité. Malgré la chute des prix des hydrocarbures, le Premier ministre a assuré les citoyens algériens que l'Etat va continuer à réaliser les projets socioéconomiques pour améliorer les conditions de vie des citoyens, en indiquant aussi que l'Algérie possède les capacités nécessaires pour devenir un pays émergent. En outre, de nombreux sujets économiques ont été traités dans cette publication, dont le moins qu'on puisse dire, a été riche en contenu. A cet égard, la question de ce que l'éditeur appelle " contrat social " a eu la part belle de l'édition. Les spécialistes ont décortiqué la politique de subventions menée depuis plusieurs années par l'Etat algérien. Le sucre, les céréales, le lait, l'huile, le carburant, l'eau, les médicaments, le logement… sont parmi les exemples qui ont été cités dans '' La lettre d'AlDjazaïr''. Notons également qu'un texte en anglais est réservé aux anglophones dans ce même numéro. D'autre part, le magazine économique a mentionné plusieurs points importants qui peuvent être considérés comme des obstacles à la réforme. Les éditeurs ont recommandé la réforme des subventions à l'énergie et ce, dans le but d'une réussite certaine. En conclusion, l'expérience peut démontrer que les réformes structurelles étaient plus aisées et moins coûteuses à mettre en œuvre lorsque les autorités disposent d'une marge de manœuvre budgétaire qui leur permet de choisir le rythme qui convient aux besoins particuliers du pays.
