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Constat positif de la Banque centrale de France
Système algérien de supervision bancaire
Publié dans Le Maghreb le 18 - 12 - 2007

Le renforcement de la supervision bancaire a été, souligne le rapport sur la politique monétaire, l'une des principales tâches auxquelles s'est attelée la Banque d'Algérie en 2003, notamment après la faillite des deux banques privées, Khalifa Bank et la BCIA. De nouvelles mesures d'ordre réglementaire ont été ainsi mises en place pour prévenir toute infraction au moment opportun. Le système de supervision bancaire et d'évaluation des risques tel que mis en place par la Banque d'Algérie est ''l'un des plus avancés dans les pays émergents'', a indiqué dimanche à l'APS le Gouverneur de la Banque centrale de France, M. Christian Noyer, en marge d'une rencontre consacrée au nouveau dispositif financier international Bâle 2. Commentant le niveau de préparation de l'Algérie pour la mise en application de Bâle 2 qui vise l'amélioration des capacités de gestion des risques bancaires par les banques centrales à l'échelle mondiale, M. Noyer a souligné que'' beaucoup de pays ne sont pas encore au même niveau de préparation que l'Algérie'' quant à l'intégration de Bâle 2 dans leur système bancaire. ''Certains pays n'ont même pas encore fait le choix d'intégrer ce dispositif'', a-t-il ajouté.
Le gouverneur de la Banque de France a également affirmé que la Banque d'Algérie était un ''important partenaire'' dans le groupe des banques centrales francophones créé en 2004 et au sein duquel elle a joué, selon lui, un ''rôle très actif'' pour rehausser les qualifications des superviseurs bancaires pour l'intégration de Bâle 2 dans les pays émergents membres de ce groupe. Bâle 2 succède ainsi à Bâle 1 qui avait été intégré en 1988 en vue d'introduire la règle prudentielle par l'exigence minimale des fonds propres de 8 % pour couvrir le risque de crédit. Mais les bouleversements survenus par la suite sur les marchés financiers internationaux ont amené la BRI (Banque des règlements internationaux) a réviser le dispositif de Bâle 1 donnant ainsi naissance à Bâle 2. Parmi les raisons qui avaient rendu nécessaire une telle révision, figurent la libéralisation et la déréglementation des marchés financiers, les innovations financières non prises en compte par Bâle 1, l'importance croissante des techniques de gestion des risques et la volatilité accrue sur les marchés financiers, à l'exemple de la crise asiatique de 1997.
La mise en œuvre des dispositifs de Bâle (Bâle 1 et Bâle 2) ne revêt pas un caractère obligatoire pour les Etats membres de la BRI mais représentent un outil important permettant d'améliorer les capacités de gestion des risques bancaires. Dans son intervention devant le gouverneur de la banque d'Algérie M. Mohamed Laksaci, et les PDG des banques algériennes et étrangères installées en Algérie, M. Noyer a tenu à exprimer sa solidarité et sa compassion à tous ceux qui ont été touchés par les attentats terroristes du 11 décembre à Alger.
Dans des réflexions proposées à la communauté bancaire algérienne sur les aspects les plus pratiques pour la mise en œuvre de Bâle 2, le gouverneur de la Banque de France a souligné que le choix fait par l'Algérie pour intégrer Bâle 2 dans son système bancaire ''ne doit pas être perçu par les banques comme une contrainte réglementaire''. ''C'est une opportunité formidable pour les banques de converger vers les standards internationaux et de moderniser leurs calculs des risques pour la sécurité de la place bancaire algérienne'', a-t-il expliqué. Il a aussi considéré que Bâle 2 pour lequel a opté l'Algérie ''permettra de renforcer la stabilité du système bancaire algérien à un moment où l'on constate une consolidation de la situation macro-financière de l'Algérie''. S'exprimant sur les avantages de Bâle 2, le gouverneur de la Banque de France a souligné que ce système obligera les banques de constituer des provisions financières complémentaires pour faire face à des crises financières, de renforcer les liens entre les fonds propres et la réalité des risques incitant ainsi les banques à améliorer leur système de gestion du risque.
Il permettra également d'assurer ''plus de transparence et une plus grande discipline de marché'' à travers des informations qualitatives sur les risques encourus éventuellement par les banques. Intervenant à son tour, le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci, a rappelé les actions de renforcement de la supervision des banques par les inspecteurs de la Banque d'Algérie ainsi que les opérations des audits externes institutionnels et financiers des banques publiques réalisés par des cabinets internationaux. Il a indiqué que la Banque d'Algérie et la Commission bancaire continuent de veiller à ce que toutes les banques poursuivent les efforts requis pour l'amélioration durable de leur gestion des risques de crédit. A noter que l'Algérie a participé récemment au séminaire de l'union maghrébine des banques, organisé à Tunis, sur les règles de bale 2 et leurs applications.


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