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Diouf plaide pour une nouvelle politique de l'eau en Afrique
FAO
Publié dans Le Maghreb le 25 - 12 - 2007


Quelle politique de l'eau en Afrique ? il faut dire que l'agriculture africaine souffre de la rareté et de la mauvaise gestion de ses ressources hydriques ainsi que de sa forte dépendance des caprices de la météo. A Cette question cruciale, le directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) Jacques Diouf, qui a déploré que le continent n'utilise que seulement 3 % de ses réserves en eau renouvelables, a plaidé, samedi au cours d'une rencontre avec la presse à Dakar, pour une politique de maîtrise de l'eau qui partirait des villages africains pour se terminer au niveau des grands barrages et systèmes d'irrigation interafricains communs a différents pays du continent. ''La priorité, c'est d'assurer la maîtrise de l'eau au niveau des villages'', avant d'étendre la même politique aux grands bassins interrégionaux, a-t-il dit. Il s'agit dans un premier temps, selon Jacques Diouf, de s'atteler à la réalisation de puits (à pédales ou à mains), de canalisations et de retenues collinaires, pour compenser le déficit pluviométrique auquel font face certains pays africains. Jacques Diouf a fait remarquer que ces différents ouvrages peuvent de plus être réalisés à 40 pour cent à partir de la main-d'œuvre propre aux villages. Ce qui a le mérite d'enclencher un processus participatif, a-t-il indiqué. Le volet à long terme va concerner la réhabilitation ou l'aménagement de barrages et de systèmes d'irrigation initiés notamment dans le cadre d'organisations sous-régionales comme l'OMVS et l'OMVG en Afrique de l'Ouest par exemple. ''Il faut des politiques de maîtrise de l'eau'', a insisté le directeur général de la FAO qui a donné l'exemple des grands pays agricoles qui ont, selon lui, tous réglé ce préalable, ''d'une manière ou d'une autre''. Cela leur a notamment permis, a-t-il souligné, de ne pas être dépendant des eaux de pluie. A partir de là, ces grands pays agricoles appelés à inspirer l'Afrique ont procédé à la mise en valeur de ''toute la cascade de mesures'' préconisées dans le cadre de leurs différentes politiques agricoles. ''Tant que l'Afrique restera avec seulement 7 pour cent de ses terres arables irriguées'', elle dépendra des eaux de pluie pour la mise en valeur de 96 pour cent de ses terres, a averti le directeur général de la FAO. Sur un autre registre et concernant la polémique née autour des financements de la FAO et de sa gestion, Jacques Diouf a déclaré que les récentes accusations qui l'ont visé sont désormais de ''l'histoire ancienne''. ''A partir du moment où les Etats membres se sont réunis et ont réglé le problème, c'est de l'histoire ancienne'', a-t-il estimé. Selon lui, les financements octroyés à la FAO ont augmenté de 13 % à la fin de la dernière conférence de l'institution onusienne qu'il dirige, alors qu'au même moment les budgets d'autres institutions de même type stagnent ou diminuent. ''La cause est entendue'' a partir du moment où le directeur général de la FAO a été ''félicité'' au sortir de cette rencontre, a dit Jacques Diouf qui s'est attelé à faire ressortir la différence qu'il y a entre un rapport d'audit et un rapport d'experts. La FAO a été auditée par les services appropriés de Grande-Bretagne et de France sans que rien ne lui soit reproché relativement à sa gestion, a-t-il assuré. Au contraire, les récentes accusations dont sa gestion a été l'objet sont le fait d'un rapport d'experts, a fait observer le directeur général de la FAO. De plus, l'interprétation qui a été faite de ce rapport ''a été autre chose'', a soutenu M. Diouf selon qui ''quand on vient du tiers-monde, c'est plus difficile'', alors que ''quand on a un grand pays derrière soi, les gens hésitent avant de vous attaquer''. Il a notamment évoqué les accusations de mauvaise gestion dont a été victime l'ancien secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU) Kofi Annan lors de son dernier mandat. Aussi, a-t-il estimé, les responsables de médiats du tiers-monde doivent s'attacher à faire des recoupements ou à faire réagir les personnalités citées dans ce genre de rapport avant d'en relayer la teneur. ''Lorsqu'on a une sensibilité tiers-mondiste (...), on est beaucoup plus à même de voir qu'il y a des choses à corriger de ce point de vue'', a-t-il souligné.

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